jeudi, juin 02, 2011

Delirium de Lauren Oliver

4ème de couverture:
Et si rien n'était plus dangereux que l'amour?
Tout d'abord merci à Nodrey de m'avoir prêté ce livre :)
Nous avons affaire à une dystopie, genre florissant dans les rayons de nos librairies. Ces romans mettent en scène des sociétés qui empêchent ces membres d'atteindre le bonheur et restreignent les libertés. Ici c'est l'amour classé comme une maladie mortelle qui est prohibé.
A 18 ans tous doivent subir une opération qui les guérira des prémices de la maladie qui sommeille en eux. L'opération de Lena, le Protocole, est pour bientôt et elle compte avec impatience les jours qui la séparent de sa guérison.

En découvrant ce livre, j'ai tout de suite pensé à la saga Uglies de Scott Westerfeld. En effet le schéma reste le même: une ville où tout les habitants doivent subir une opération, une héroïne impatiente de guérir et qui ne doute pas une seule seconde de la nécessité de cette intervention et qui ne songe pas que le Gouvernement puisse lui mentir et enfin LA rencontre qui la fait changer d'avis. La différence majeure réside dans le but du traitement: ici éradiquer l'amour de la surface de la Terre, dans Uglies changer l'apparence des individus afin que tous soient semblables et ainsi réduire les discriminations.

Le début est plutôt lent et parfois ennuyeux mais cela se révèle nécessaire afin de poser le contexte si particulier, de connaitre et comprendre l'héroïne ainsi que d'explorer son passé qui jouera un rôle important dans l'histoire. On découvre les lois et les théories de cette société grâce à des citations de livres fictifs à chaque début de chapitre. Il faudra attendre la dernière partie du livre pour qu'il y est véritablement de l'action et des rebondissements inattendus. Si vous préférez les livres d'action et ne supportez pas les histoires d'amour,mieux vaut passer votre chemin...
Le style de l'auteure est poétique presque contemplatif et créé une atmosphère envoutante.
Les personnages sont attachants en particulier Lena et Alex et leur relation est émouvante dans le cadre de cette société oppressante. Grace, la cousine de Lena m'a également beaucoup touchée et j'espère la retrouver dans un prochain tome.

Car apparemment il y aura une suite. Je ne sais pas si je dois me réjouir car la fin est tellement belle qu'il serait dommage de la gâcher. C'est le genre de dénouement que l'on déteste mais qui reste tout de même magnifique. La plupart des rebondissements sont prévisibles et l'amour est très idéalisé. Cela reste tout de même crédible car il ne faut pas oublier que ce sont les perceptions d'une adolescente amoureuse qui a toujours cru qu'avoir des sentiments était mal.

Dans ce livre, Lauren Oliver invite le lecteur à avoir un œil critique sur sa propre société et de ne pas tout prendre pour argent comptant. En effet, la lecture n'est-elle pas un moyen de découvrir d'autres opinions que la notre, de nous ouvrir à d'autres cultures et de développer son sens critique? Sinon pourquoi sous les dictatures pratique t-on des autodafés?

C'est donc un livre magnifique,une ode à l'amour et à la liberté avec une fin qui nous laisse toute retourné.

3 commentaires:

  1. Ce livre me tente bcp ! Et ton avis me conforte dans mon choix à le lire.

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  2. Il me tente beaucoup également tout comme Le Dernier Jour De Ma vie du même auteur.
    Tout le monde à l'air ravie de sa lecture, il faudra vraiment que je me le procure bientôt !

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  3. Ce livre semble avoir beaucoup de succès. Le dernier jour de ma vie me tente plus que celui-ci pour commencer avec cet auteur !

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