mardi, octobre 21, 2014

L'oeil du prince de Frédérique Deghelt

4ème de couverture:
Années 1980: Mélodie, une jeune Cannoise, commence son journal intime. 1964 : Yann, un Français habitant New York, semble avoir laissé sa vie derrière lui. Vingt ans plus tard à San Francisco, Benoît voit son couple se déliter alors même que sa carrière de pianiste connaît une envolée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux résistants, Alceste et Agnès se découvrent amoureux grâce à leur correspondance.
Celle-ci sera ouverte, un demi-siècle plus tard, par une vieille dame aux pensées habitées par les hommes qu'elle a aimés. Cinq voix s'élèvent à travers le temps et l'espace pour tenter de saisir leur chance, de comprendre leur vie, de mettre des mots sur le sentiment amoureux. Destin, hasard ou fatalité, un seul être peut savoir ce qui les lie : le lecteur.

J'ai lu rapidement le résumé de ce livre avant de le commencer. Il ne m'a pas beaucoup renseigné, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.

Ce roman est divisé en cinq parties, chaque partie est le témoignage d'un ou plusieurs personnages différents. Ces témoignages nous sont rapportés grâce à des journaux intimes, des correspondances ou le personnage en question est tout simplement le narrateur de son histoire.
On commence par faire la connaissance de Mélodie, jeune Cannoise de 17ans, par le biais de son journal intime. Très cultivée, avide de connaissances, elle se sent différente, pas à sa place dans sa famille pour laquelle seules les apparences comptent. Je me suis très vite identifiée à Mélodie grâce à ses réflexions très pertinentes sur la vie. Grâce à son journal intime, nous sommes témoins d'un événement particulier de sa vie: Son premier festival de Cannes.

Nous rencontrons ensuite Yann par l'intermédiaire de son journal de bord. Après un événement dramatique survenue dans sa vie personnelle, c'est le récit de sa dérive et de la suture de ses blessures que nous lisons à travers ses pages. Je dois avouer que j'ai commencé à m'ennuyer à la lecture de ce deuxième chapitre. Le style m'a paru faussement poétique, les pensées du personnage principal très stéréotypées, trop larmoyantes, pathétiques.

Vient ensuite la correspondance entre Agnès et Alceste , deux résistants pendant la seconde guerre mondiale. Ils ne se connaissent pas, ne se sont jamais vus, échangent des missives sous de faux noms et pourtant ils vont tomber amoureux. Et ces sentiments vont être amplifiés par l'urgence, l'horreur de la guerre. Ce troisième chapitre relève nettement le niveau du deuxième. Le style est plus travaillé, plus agréable à lire. On tremble en même temps que nos deux personnages.

Le quatrième récit nous montre la déchéance d'un couple à travers les yeux de Benoit. Il est en train de perdre Anna, il ne supporte plus la violence verbale quotidienne, il ne sait plus quand tout cela a commencé. Les retrouvailles avec un ancien ami du lycée, lui redonne espoir, lui donne du baume au cœur. Je crois que cette partie est ma préférée, elle m'a vraiment touchée, fait trembler, mise en colère, émue bien qu'elle soit assez prévisible

Enfin, dans le dernier chapitre, Anna s'adresse à son Moi vieillissant. Elle fait le point sur le temps qui passe, sur son passé. Et au crépuscule de sa vie, elle lève certains mystères sur ses origines. Ce chapitre de clôture est bien écrit, intéressant mais manque de crédibilité.

Au fil du roman, des liens se sont tissés entre chaque histoire, nous apparait alors les relations entre les différents protagonistes des chapitres. Chacun d'eux pourrait être lu séparément et être considéré comme une nouvelle.
Un arbre généalogique est présent au début de l'ouvrage: il permet de mieux se représenter les relations entre chaque personnage mais si on le considère dès le début de sa lecture, on perd la possibilité d'être surpris.
Je reprocherais à ce roman son manque de profondeur, le manque de travail psychologique concernant les personnages et son style trop lisse, trop simple qui cherche à copier une certaine poétique. Il reste néanmoins agréable à lire.

samedi, octobre 04, 2014

Assortiment de friandises pour l'esprit ou l'art de positiver au quotidien de Agnès Abécassis

4ème de couverture:
Ceci est un bouquet de pensées positives, une déclinaison de citations inspirantes, un éventail d’activités relaxantes, une palette de rires et de sourires, un journal d’intimité, un enivrant parfum de détente, des miscellanées de choses à savoir, un cadeau à s’offrir à soi-même…

Ceci n’est pas un roman. Ceci est votre livre.
 A peine ai-je reçu cet Assortiment de friandises pour l'esprit que j'ai eu très envie de le commencer et de laisser ma lecture en cours de côté. Sa couverture joyeuse et ses dessins qui se dévoilent lorsqu'on le feuillette rendent ce livre très tentant. On a hâte de découvrir les secrets qu'il recèle !
Agnès Abécassis nous préviens dès le début: elle n'est ni coach, ni psychologue et s'adresse à nous comme elle le ferait avec une bonne copine et tant mieux !

Ce livre est divisé en plusieurs petits chapitres ayant une thématique bien précise. Pêle-mêle, nous avons par exemple la sérénité, la science, la musique, les livres, le rire, la douceur, le chocolat, le célibat...
Pour chaque thème, nous avons le droit à des citations très inspirantes et motivantes de philosophes, écrivains, acteurs...
Agnès Abécassis a rédigé un petit texte pour chaque thème. Des textes drôles, plein de bons conseils, déculpabilisant et surtout positifs !
Ce livre contient également des quiz très amusants mais aussi instructifs !
De plus à chaque chapitre, le lecteur doit mettre la main à la patte. Agnès nous a concocté des exercices physiques de son cru. Mais pas de panique ! Pas besoin d'être un athlète de haut niveau ni de vêtements de sports pour réaliser ces exercices. Il faut juste se munir de son stylo préféré et de crayons de couleurs ou de feutres (perso j'ai préféré les feutres :) )  Ainsi, Agnès nous propose des coloriages, des listes à rédiger, des croquis à dessiner... et plein d'autres surprises !

A l'heure de la rentrée et de l'automne où la déprime pointe le bout de son nez, ce livre est un bol d'air frais qui nous détend, nous fait sourire, nous fait régresser. On a l'impression que l'auteur s'adresse à nous, d'être en tête à tête avec Agnès et ses bons conseils .
Moi pour qui les livres sont sacrés, j'ai adoré gribouillé dans celui-ci. Ainsi personne n'a le même, chacun le personnalise à son gout.
A offrir ou à se faire offrir :)

mercredi, juin 18, 2014

Tomber amoureux de Sabrina Cerqueira

4ème de couverture:
On dit « tomber amoureux » comme « tomber enceinte », ou « tomber dans l’alcool ». « Tomber », il faut donc l’entendre au sens fort — faire une chute ; mais l’expression revêt aussi un sens plus souterrain qui indique un devenir. Car si l'amour se manifeste parfois de façon soudaine sous la forme du coup de foudre, tout amour n'est-il pas bouleversant en ce qu'il nous fait devenir autre ? Porté par un désir d'union ou de durée, l'amour est cette puissance qui nous déséquilibre et nous fait envisager le monde sous un angle nouveau. Faudrait-il alors se méfier de ce changement ? Charles Fourier moquait les « beaux parleurs », les « orateurs fleuris » qui, pour parler d'amour, « trempent leur plume dans l'arc-en-ciel et poudrent leurs écrits avec la poussière des ailes du papillon ». De Spinoza à Titanic, de Thérèse d'Avila à L'Empire des sens, de Peau d'âne à Schopenhauer, nous tenterons de comprendre cette passion.
L'opération Masse critique de Babelio est l'occasion de tester des genres que l'on n'a pas l'habitude de lire, de faire des découvertes. Je trouvais le résumé de "Tomber amoureux" très alléchant et son contenu ne m'a pas déçue. Je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'un essai adressé aux adolescents. Il est vrai que ce livre peut être très utile pour les lycéens qui passent le bac de philosophie, il contient de nombreuses références très variés, empruntant ses exemples aux grands philosophes aussi bien qu'aux romanciers, aux poètes et même aux cinéastes. Il conviendra également aux plus grands qui aiment réfléchir sur des questions existentielles.

Il s'agit donc d'un essai philosophique sur le thème de l'amour qui est subdivisé en sous thèmes. Ce livre s'interroge notamment sur le choix amoureux, la souffrance, la folie de l'amour, la possession mais aussi la fidélité et l'inventivité. Chaque sous thème correspond à un petit chapitre. Ces chapitres commencent par des mises en situation. Par exemple, deux adolescents en couple se disputent souvent et se demandent pourquoi. Sabrina Cerqueira tente d'y trouver des explications en s'inspirant des grands philosophes puis illustrent ces arguments à l'aide de films, romans ou encore opéras.

J'ai trouvé ce petit livre très intéressant. Il nous fait réfléchir, parfois sourire, il nous convainc, confirme notre opinion ou bien nous laisse perplexe. C'est un essai qu'on prend le temps de lire afin de bien comprendre les arguments de l'auteur et afin de construire notre propre opinion sur le sujet.

Je ne connaissais pas du tout la maison d'édition "Rue de l'échiquier" mais elle publie d'autres essais philosophiques destinés aux adolescents sur des thèmes très variés tel que la perte de temps, la jalousie, le mensonge, le rêve... Tomber amoureux m'a convaincu et m'a donné envie de découvrir les autres.

dimanche, juin 01, 2014

L'étranger de Albert Camus

4ème de couverture:
"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."
J'aime beaucoup les classiques, je suis rarement déçue de ceux-ci. Je n'avais jamais lu Camus et j'avais beaucoup entendu parler de L'étranger. J'ai donc décidé de me jeter à l'eau.

Dès les premières lignes, je me suis ennuyée et cet ennuie ne m'a pas quittée jusqu'à la fin du livre. J'avais même hâte d'en finir. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, à m'y intéresser. Heureusement que ce livre est relativement court ! Cependant, il m'a tout de même parut trop long. Le style de l'auteur est simple, sans fioriture, voir même dépouillé. Plusieurs mots m'ont posée des problèmes de vocabulaire. Le manque de précision dans l'écriture m'a parfois aussi gênée, m'empêchant de tout comprendre ou de pouvoir bien imaginer la scène.

Le livre se divise en deux parties. La première est sans aucun doute la plus ennuyeuse. Il ne se passe vraiment rien, le personnage principal mène une vie banale. Il n'éprouve absolument rien. Il n'a aucun avis sur quoique ce soit. Il est étranger à la société, à sa propre vie d'où le titre de ce livre. J'ai du mal à croire que des personnes aussi insensible puissent exister ( et pourtant je suis étudiante en psychologie...). Cela me parait extrêmement exagéré. En tant que lectrice, j'ai éprouvé à l'égard de ce livre, la même chose qu'éprouvait ce personnage à l'égard de la vie: j'ai été étrangère, insensible à cette histoire. Peut-être est-ce précieusement l'effet recherché par l'auteur?

La deuxième partie est plus intéressante. Il se passe plus de choses, elle se lit alors plus facilement, plus vite. Cette deuxième partie nous permet de réfléchir sur la peine de mort et sur l'absurdité de la vie. Je dois avouer que le dernier chapitre était tout de même intéressant, qu'il fait beaucoup réfléchir.

Étant donné que ce livre est considéré comme un chef d'oeuvre, j'ai voulu voir l'avis d'autres lecteurs: Je me suis demandée si on n'avais lu le même livre. Beaucoup ont grandement aimé, certains disent avoir été bouleversé! Parfois, je me demande si certains se sentent obligé d'aimer lorsqu'il s'agit d'un classique. Personnellement, j'ai trouvé que ce livre n'avait rien de particulier. Ou alors c'est moi qui suis passée à côté. Il n'a pas du tout ému, je n'ai rien ressenti en le lisant, seulement l'ennui et l'envie d'en finir. Je trouve que d'autres auteurs parlent beaucoup mieux de l'absurdité de la vie et ce sans nous ennuyer.

samedi, mai 24, 2014

Un jour de David Nicholls

4ème de couverture:
15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes ou la splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier.
Cela faisait un moment que j'avais envie de lire ce roman. Sa couverture, son résumé, les avis positifs des bloggeurs, le fait qu'il ait été adapté au cinéma, tout me laissait penser que ça ne pouvait être qu'un bon livre.
Mais voila quand on en attend de trop, on est souvent déçu.

Je m'attendais à une belle histoire d'amour. Personnellement, je n'ai pas du tout trouvé ce livre romantique. Je l'ai trouvé dénué d'émotions, les événements s'enchainent sans profondeur. A mon avis, plutôt qu'un livre d'amour, il s'agit d'un livre sur les désillusions. De ce point de vue, Un jour est très réaliste. Ce n'est pas une histoire hors du commun comme le laisse penser la quatrième de couverture mais le récit de la vie d'un homme et d'une femme comme il en existe des millions. Un homme et une femme qui, à l'aube de leur vie d'adulte, se rencontrent puis se perdent de vue pour finir par se croiser occasionnellement tout au long de leur existence.

Alors qu'ils passent leur premier moment ensemble, elle, Emma, est pleine d'angoisse quand à son avenir,. Lui, Dexter est plein d'assurance comme à son habitude, il se voit déjà célèbre et à soif de réussite. On les retrouve tous les ans, le 15 juillet, pendant 19ans pour prendre de leurs nouvelles. Pendant ces 19ans, les échecs se succèdent, les rendez-vous manqués s'accumulent et peu à peu Dexter et Emma perdent leurs belles illusions.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. J'ai apprécié Emma pour sa droiture, son amour des livres, son ambition. Pour Dexter, j'ai ressenti plutôt de la pitié. Il est né dans un milieu bourgeois, tout lui réussi mais il va finalement sombrer. Au fond, ces deux personnages cumulent un certain nombre de clichés. D'un côté, la jeune fille naïve, sensible et bosseuse, de l'autre le séducteur volage, qui multiplie les conquêtes autant que les fêtes. On se demande bien ce qui a pu les rapprocher.

Je n'ai pas détesté ce roman comme mon avis pourrait le laisser penser. J'ai aimé son réalisme. J'ai aimé l'idée de suivre des personnages tout au long de leur vie, que chaque chapitre nous décrit une journée particulière (le 15 juillet) de chaque année. Cependant, j'ai trouvé ce roman un peu trop long et j'avais hâte de passer à autre chose. De plus, j'avais été spoilé sur la fin donc celle-ci ne m'a pas surprise ni touchée. Quant au style de l'auteur, il est très simple, rapide et facile à lire.

Donc pour conclure, Un jour est une histoire plaisante, réaliste mais alourdit par de nombreuses longueurs. On apprécie cette histoire car elle nous ressemble malgré ses personnages stéréotypés.

samedi, mai 17, 2014

Le livre secret de Gregory Samak


4ème de couverture:
Au soir de sa vie, Elias Ein se retire dans un village perdu en Autriche. À peine installé, il fait une découverte prodigieuse : celle du Livre de la Vie, l’ouvrage sacré dans lequel Dieu lui-même inscrit le destin de chaque être humain… Elias est fasciné : les facultés extraordinaires de ce livre secret lui donnent le pouvoir d’agir sur le cours de l’Histoire. Il va essayer de sauver les siens. Mais c’est surtout le destin de tout un peuple qui est en jeu.
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio que je remercie. Sa couverture et son résumé m'intriguaient beaucoup, je ne savais pas à quoi m'attendre.

L'histoire se met petit à petit en place. Le rythme est lent, empreint de mystère. Très vite ce livre m'a fait pensé à La peau de chagrin de Balzac, roman que j'affectionne particulièrement. D'ailleurs, l'auteur de "Le livre secret" fait un clin d'oeil à ce roman. Il s'agit donc de l'histoire de Elias Ein, un des derniers représentants de sa lignée. La plupart des membres de sa famille a en effet été décimé par la Shoa. Au seuil de sa soixante-dixième année, il décide de se retirer dans le village de Braunau en Haute-Autriche. Alors qu'il vient d’emménager, il découvre dans son habitation une pièce dont il ignorait l'existence: celle-ci est rempli du sol au plafond de livres rayonnant d'une aura divine. Au fil des pages, nous rencontrons également Thomas ou Ti-tom, un orphelin amoureux des livres vivant à Braunau. Elias se prend d'affection pour celui-ci.

J'ai tout de suite été happé par la plume de Gregory Samak, tellement mystérieuse, on se laisse envouter par celle-ci. On se laisse guider sans trop savoir où il veut nous emmener. On s'attache très vite aux personnages que ce soit Elias le Sage ou Ti-Tom. Au final, on ne sait que peu de choses de ceux-ci mais dans leur solitude nous sommes les seuls témoins de leurs actes, de leurs découvertes. Et la découverte que fait Elias n'est pas des moindres. En tant que lecteur, on aimerait découvrir une pièce remplie de livres dans notre maison. Cependant, les livres cachés chez Elias ne sont pas ordinaires: ils renferment un secret et un pouvoir divin. Le livre secret est donc un roman où le fantastique fait apparition mais l'Histoire et la religion sont également omniprésents. L'Histoire dont il est question dans ce roman est celle qui en a inspiré de nombreux autres: celle de la 2ème guerre mondiale, de la Shoa, de la montée au pouvoir d'Hitler.

Contrairement à ce que j'imaginais, il n'y a pas tellement d'actions. On découvre l'intrigue tout en douceur comme Elias. Cependant on ne s'ennuie pas une seule seconde. La narration ne reste pas exclusivement focalisé sur Elias. Parfois, nous suivons plus particulièrement Ti-tom mais aussi d'autres personnages plus secondaires. Les chapitres sont extrêmement courts, ils font rarement plus de cinq pages. Le livre est lui-même très court et se lit relativement vit tellement on veut connaitre le fin mot de l'histoire. Et celui-ci nous surprend énormément, nous pince le coeur mais surtout nous fait beaucoup réfléchir. C'est en effet un livre qui nous fait réfléchir sur le bien et le mal, la nature humaine, le destin. Un livre qui nous rappelle également la nécessité de ce souvenir. Dans ce livre, Gregory Samak met en parallèle notre époque et celle du nazisme et nous met en garde sur certaines dérives de notre société.

Voila je n'ai pas voulu vous en révéler trop sur l'intrigue, je trouve que la 4ème de couverture en fait déjà bien assez mais allez-y j'ai beaucoup aimé ce livre pour son style, ses personnages et son histoire mystérieuse.

vendredi, mai 16, 2014

La Science du caca de Frédéric Marais

4ème de couverture:
Des fientes d’oiseaux dans la peinture, du caca de cachalot dans le parfum, des crottes de poules qui font de l’électricité... D’hier à aujourd’hui, découvre vingt utilisations étonnantes des excréments des animaux à travers le monde.

Voici un album très coloré, drôle et instructif qui conviendra autant aux tout petits qu'aux plus grands.
A l'aide de grandes illustrations de deux pages, l'auteur, Frédéric Marais, nous fait découvrir vingt utilisations surprenantes des excréments d'animaux à travers le monde et les époques. On apprend notamment que depuis trois mille ans, les crottes de cachalot dites "Ambre gris" sont utilisées dans la composition du parfum. On aimerait en savoir un peu plus sur ces utilisations. Ici seulement une phrase nous l'indique. Dans tous les cas, cela donne envie de faire de plus amples recherches.
Les dessins sont colorés, drôles et intelligents. Pas une seule fois n'est représentée un excrément dans cet album !
Dans ce livre, nous est offert un marque page fait à partir de bouse d'éléphant. J'ai adoré l'idée !
Cela se lit vraiment trop vite même si l'on prend le temps de bien regarder les illustrations.
Je reprocherais le prix trop élevé de cet album vu la vitesse à laquelle il est lu.

vendredi, février 28, 2014

Première Séance : 20 raisons d'entreprendre (ou non) une psychothérapie de Robert Neuburger

4ème de couverture:
Première séance donne au lecteur l'occasion unique d'entrer dans le cabinet d'un psychothérapeute. Au cours des entretiens réunis ici, qui tous ont parus dans Psychologies Magazine, Robert Neuburger permet de faire jaillir les difficultés d'hommes et de femmes qu'il rencontre pour la première fois – ce qui les anime, ce qui les empêche d'être eux-mêmes –, et les aide à décider si leur problème requiert une psychothérapie.
Des discussions qui révèlent la richesse extraordinaire de la parole, et le pouvoir de l'écoute.
Étant étudiante en psychologie, quand j'ai vu ce livre à la dernière Masse critique de Babelio je n'ai pu que postuler. Et c'est avec joie que j'ai appris que j'avais été sélectionné. J'ai bien sur, grâce à mes stages déjà assisté à des entretiens mais j'aime toujours découvrir de nouvelles histoires personnelles ainsi que la pratique singulière d'un "psy". En l'occurence Robert Neuburger est psychiatre, psychanalyste et thérapeute de couple et de famille.

Dès l'introduction, j'ai apprécié la vision de la "psy" de Robert Neuburger, sa vision psychanalytique, qui correspond à la mienne. Pour lui, les symptômes sont la partie émergé de l'iceberg et une psychanalyse peut être indiqué pour traiter l'origine des troubles. Ce livre est en fait la retranscription d'entretien paru dans Psychologies magazine (je n'apprécie pas spécialement ce magazine qui pour moi est un magazine "féminin" comme on en trouve beaucoup). Dans le cadre de ce magazine, le psychiatre a rencontré des personnes volontaires pour un unique entretien afin qu'ils exposent leur(s) problème(s) et ainsi Robert Neuburger les orientaient ou non vers une thérapie spécifique.

Première séance est divisé en trois parties: la première expose plutôt des cas de névrosés c'est-à-dire de personnes souffrant de troubles qui trouvent essentiellement leur origine dans l'enfance et qui ne sont pas incurables. La deuxième partie présente des problèmes de couple et enfin la dernière partie traite plutôt des souffrances liés à des événements de vie particulier, à des traumatismes.

J'ai trouvé ce livre intéressant et très bien construit. Je pense qu'il aidera les personnes hésitant à entamer une thérapie à se décider. Cela peut permettre également aux curieux d'avoir un aperçu de ce qu'est un entretien en psychologie. Les cas présentés sont divers et variés, c'est donc un livre riche en histoire de vie. Cela permet d'appréhender l'étendue des situations que la psychologie peut prendre en charge. Et encore ce livre est loin d'être exhaustif, il présente surtout des problèmes de la vie courante.

J'ai trouvé dommage que les entretiens aient été réduits. Il nous manque des informations pour essayer de comprendre le raisonnement du psy ainsi que l'histoire des interrogés. Ce qui m'a le plus dérangé est la rapidité des interprétations que peut faire Robert Neuburger. Peut-on être aussi sur de ce qu'on comprend de ces patients en un unique entretien? J'espère que suite à ces entretiens ceux qui en avait besoin ont été redirigé vers d'autres psy, un entretien comme celui-ci pouvant "chambouler" les personnes...

Pour conclure, Première séance est un livre intéressant pour les débutant et les non-initiés à l'entretien psychologique. Il permet également d'aider ceux qui hésite à entamer une thérapie. C'est un livre très abordable et facile à lire.

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