mercredi, septembre 26, 2012

Ce que cache ton nom de Clara Sanchez

4ème de couverture:
Sandra est venue s’installer à la fin de l’été dans cette petite ville de la Costa Blanca, près d’Alicante. Enceinte, sans véritables attaches, elle se laisse aller à la dérive.
Sur la plage où elle passe ses journées, la jeune femme fait la connaissance des Christensen, un couple d’octogénaires norvégiens qui coule là une retraite paisible. Karin et Fredrik pourraient-ils devenir les grands-parents qu’elle n’a jamais eus, eux qui semblent se prendre d’amitié pour Sandra, et lui proposent de venir s’installer dans leur villa, lui offrant
même une rémunération en échange de menus services... ?
Julián, lui, a traversé l’Atlantique depuis Buenos Aires, pour une dernière mission dont il ne sait s’il reviendra. Mais le vieil homme, survivant du camp de Mauthausen, ne peut pas laisser échapper cette opportunité : révéler que sous le masque débonnaire des Christensen se dissimule un couple d’anciens tortionnaires nazis.
La rencontre de Julián et de Sandra met alors lentement en marche un mécanisme dont les protagonistes ignorent l’issue... Les détails que découvre peu à peu la jeune femme, sont-ils des indices de la véritable identité des Christensen ? Ceux-ci ne semblent-ils pas l’attirer chaque jour davantage dans leurs filets ? Peut-être la fin de l’innocence de Sandra la mettra-t-elle en danger, à moins qu’elle ne lui donne un but, et lui permette de grandir...
Ce que cache ton nom, vendus à plus de 500 000 exemplaires dans le monde vient de sortir aujourd'hui chez Marabout... et j'ai eu la chance de pouvoir le lire en avant première.

Pour réfléchir et remettre de l'ordre dans sa vie, Sandra part quelques temps habiter dans la maison de sa sœur près d'Alicante. Alors qu'elle est enceinte, un malaise la frappe pendant qu'elle est à la plage, comme tous les après-midi. Un couple de retraités lui porte alors secours et très vite une amitié se lie entre eux.
Sandra les considère même comme les grands-parents qu'elle n'a jamais eu mais un jour un vieil homme la met en garde contre ce couple qui parait si inoffensif...

La narration alterne entre les points de vues des deux personnages principaux: Sandra et Julián. Avant que l'intrigue se mette réellement en marche, on apprend à les connaitre.
Sandra est parti de chez elle sans que personne ne sache qu'elle est enceinte, à part sa sœur qui lui prête son appartement. C'est une jeune fille naïve mais surtout perdue qui ne sait que faire de sa vie. Elle espère trouver les réponses à ses interrogations sur la côte.
Julián est un homme qui sait que ses jours sont comptés et dont la vie lui offre une dernière chance de vengeance: son ami Salva vient de mourir mais lui a laissé la piste de nazis vivant tranquillement sur la Costa Blanca. Julián est un survivant des camps de concentration, depuis ceux-ci il n'a jamais réussi à vivre normalement.
Je me suis très vite attachée à ces personnages. Grâce à la double narration, on connait les actes et les pensées de chacun ce qui permet de se sentir très proche d'eux. On s'inquiète quand un danger les menace, on est heureux quand rien de grave ne leur arrive. Sandra, en particulier, m'a beaucoup touché. Au fil des pages, elle gagne en maturité.
Sandra et Julián sont avec le couple Norvégien au centre de l'intrigue mais d'autres personnages font bien sur leur apparition. Leur portrait n'ait pas aussi développé que celui des autres mais cela contribue au mystère du roman. Un personnage secondaire en particulier m'a beaucoup plu...

Ce n'est pas un livre d'action. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il y est toujours des rebondissements au contraire l'intrigue avance tout en douceur. En même temps que nos deux héros, nous découvrons le couple de retraités et leurs petites habitudes ainsi que leur sombre secret. Il y a peu d'action mais cela ne veut pas dire que l'on s'ennuie! Pour ma part, j'ai vraiment été captivée par cette histoire et j'ai vraiment eu du mal à lâcher mon livre. Autant dire que je l'ai dévoré. Le suspens est omniprésent et ce jusqu'à la dernière page.
L'auteur n'a pas choisi la facilité: la fin n'est pas prévisible. Je ne dirais pas qu’elle surprenante car elle reste dans la suite logique de l'intrigue.
Le style de l'auteur est très agréable à lire, ni trop simple ni trop complexe avec peu de description.

Il est toujours difficile de parler des livres que l'on a aimé et celui-ci en fait parti. Je me suis vraiment attachée aux personnages et une fois le roman finit, j'ai bien eu du mal à les quitter. L'intrigue m'a tenu en haleine du début à la fin. Je ne me suis pas ennuyer une seule seconde malgré le peu d'action du roman. En fait, c'est surtout la psychologie des personnages qui est développé dans ce livre, on apprend à les connaitre.
Alors si vous aussi vous voulez connaitre Sandra et Julián et savoir qui sont les Christensen, foncez l'acheter !

lundi, septembre 24, 2012

Quand les Dieux buvaient, tome 1 : Blanche Neige et les lance-missiles de Catherine Dufour

4ème de couverture:
Tous les contes commencent par " il était une fois " et finissent par " ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ". Oui mais... et après ? Et si le règne de Blanche Neige avait été une horrible dictature ? Et si le miroir magique était devenu gâteux ? Et si Peau d'Âne était tombée amoureuse du prince de Cendrillon ? Une poignée de fées du bois de Boulogne, une bande de spectres, le père Noël et sa fille, l'Ankou et sa faux, le Petit Chaperon rouge et l'affreux démon Bille Guette suffiront-ils à sauver le monde du chaos ?

Ce livre est divisé en deux parties: Les grands alcooliques divins et L'ivresse des providers que j'ai lu séparément et je vais donc diviser ma chronique en deux parties.

Première partie: Les grands alcooliques divins

Aurore se réveille d'un sommeil de cent ans et vient d'épouser son sauveur le Prince Charmant....qui finalement n'est pas si charmant. Peau d'âne en veut à sa Marraine la bonne fée qui s'est trompée de destinataire dans l'envoie de son gâteau où une bague était dissimulée. Cendrillon repose sous une cloche de verre car la belle-mère de Blanche-neige s'est trompée de princesse, quant à Blanche-neige elle-même c'est une dictatrice qui veut envahir le Sude.

Voila pour résumer grossièrement cette première partie. En effet, le récit ne suit pas une seule trame mais est plutôt un fouillis d'intrigue croisée. On suit en même temps de nombreux personnages avec des noms pas toujours facile à prononcer ni à se rappeler. On a tendance à confondre le sort des différentes princesses étant donné qu'il est différent de celui de nos contes d'enfant et que pour ne rien arranger Cendrillon se retrouve à la place de Blanche-neige. Autant dire que l'histoire est très complexe et qu'il faut s'accrocher, être concentrer pour comprendre quoi que ce soit. J'ai alors trouvé ce livre pas très agréable à lire, indigeste même et qui m'a donné parfois mal à la tête.

De plus, le style de l'auteur est aussi complexe et indigeste que son intrigue. Elle multiplie les références aux contes mais aussi à la fantasy, aux dessins-animés et bien d'autres encore. On passe alors souvent à côté de clins d’œil de ces références. Catherine Dufour utilise un vocabulaire très riche mêlant différents niveaux de langue.
Elle parvient à nous faire sourire au début du livre mais très vite cela devient lourd et on est tellement concentrer à essayer de comprendre l'intrigue qu'on ne rigole plus. Les blagues, souvent vulgaire finissent pas tomber à plat et à nous lasser.
On finit de lire le livre à tout vitesse avec la hâte d'en avoir terminé. La fin m'a paru un peu plus compréhensible que le reste mais n'a pas éveillé plus que ça mon intérêt.

Deuxième partie: L'ivresse des providers

 Alors que Les grands alcooliques divins se déroulent en des temps mythologiques, L'ivresse des providers se produit à une époque bien plus proche de la notre. Suite au grand cataclysme, certains non-vivants se sont retrouvés coincés sur Terre à s'ennuyer tout en évitant la faucheuse de l'Ankou. Par chance, la technologie va leur venir en aide en leur fournissant un nouveaux foyer: internet. Malheureusement Bill Guette rôde toujours et est bien décidé à se venger...

J'ai bien fait de continuer ma lecture: J'ai trouvé cette deuxième partie nettement plus compréhensible et plus agréable à lire. Bien sur, il y a toujours des références que je n'ai pas capté et quelques notions d'informatiques qui m'ont un peu perdu. Le style de l'auteur est plus plaisant et surtout plus léger. L'humour est le grand absent de L'ivresse des providers.

On retrouve quelques personnages de la première partie mais la plupart sont nouveaux. On rencontre en particulier des spectres habitant le web et des fées s'étant accoutumés à la vie terrestre. Leurs aventures sont originales et un chapitre absurde mais poétique m'a complétement séduite. L'auteur a eu quelques bonnes idées notamment celle des fantômes qui hante la toile et qui explique que certaines personnes soient tout le temps en ligne, n'ayant plus rien à espérer de la vie. Les histoires de l'origine du Père Noël et de la faucheuse m'ont également beaucoup plu. Je ne dirai pas que c'est un coup de cœur mais cette deuxième partie m'a étonnamment plu et m'a donné presque envie de lire la suite (La première partie ayant été un calvaire à lire, je vais réfléchir à deux fois avant de me lancer dans le second tome).

Pour conclure sur ce premier tome, j'ai d'abord était déçue par le style de l'auteur mais aussi par l'intrigue. Le premier m'a paru bien trop complexe à lire avec plein de référence que l'on ne connait pas forcément. Pour l'histoire, je m'attendais à ce qu'elle soit linéaire et parodie un conte en particulier mais finalement l'intrigue part un peu dans tous les sens et l'on s'y perd.
Heureusement, la deuxième partie est plus facile à lire et donne envie de connaitre la suite.

mercredi, septembre 19, 2012

Pure, tome 1 de Julianna Baggott

4ème de couverture:
Nous savons que vous êtes là, nos frères et sœurs.
Un jour, nous sortirons du Dôme pour vous rejoindre dans la paix.
Pour l'heure, nous vous observons de loin, avec bienveillance.
Pure est une dystopie post-apocalyptique. Suite aux Détonations qui ont ravagées le monde, la population est divisée en deux: Il y a les habitants du Dôme. Protégés par celui-ci, ils respirent la santé et semblent mener une vie en paix. On les appelle les Purs car leur peau est immaculée. Et il y a les Malheureux qui n'ont pu se réfugié dans le Dôme qui est désormais impénétrable. Les Détonations ont engendrés de nombreux dégâts: leurs corps ont fusionné avec des objets, d'autres êtres vivants ou avec leur environnement. L'air est saturé de radiations et la cendre recouvre tout. 

Lorsque l'on commence Pure, on découvre notre monde devenu méconnaissable. Tout nous parait étrange parfois repoussant. Au début, j'ai eu du mal à adhérer à cette vision de la Terre. Certains aspects de l'histoire ne me paraissaient pas crédible. En particulier, les gens qui fusionnent avec toutes sortes d'objets (majoritairement métallique) ou avec d'autres êtres vivants de tel sorte que certains n'ont plus rien d'humain. Certains sont plus proches de la bête et d'autres font maintenant partis du décor. Les descriptions des corps transformés et mutilés sont parfois crues, l'auteur ne fait pas dans la dentelle ce qui est parfois révulsant.

Dans ce monde, nous rencontrons Pressia qui n'a pu être sauvée en atteignant le Dôme à temps. Elle vit donc parmi les Malheureux où chaque jour elle est confrontée à des horreurs. Son corps présente des cicatrices et des brulures et un de ses poing a fusionné avec la poupée de son enfance. Elle va bientôt avoir seize ans et va donc être enlevée à son grand-père avec qui elle vit pour être entrainer à faire partie d'une sorte de milice ou si elle est trop faible, être éliminée...

Sous le Dôme vit Patridge dont le père est un élément important du gouvernement si ce n'est le plus important. Comme tous les garçons de son âge, il doit subir un entrainement intensif et se soumettre à un codage comportemental censé décupler ses forces. Cependant, ce codage ne semble pas avoir l'effet escompté chez Patridge, de plus il retrouve des objets ayant appartenu à sa défunte mère, qui remet en question ses certitudes...

La narration alterne entre les points de vue de Pressia et Patridge et celui d'autres personnages qu'ils vont rencontrer et qui vont devenir important pour la suite de l'histoire.
Le début du roman est très lent. L'action est quasi inexistante. On découvre les changements que le monde a subi, les personnages principaux et au fur et à mesure du récit des révélations nous sont faites. On commence en particulier à comprendre le pourquoi des Détonations.
Puis finalement, on se prend au jeux. Les révélations nous surprennent et on veut en savoir toujours plus.
Un bémol pour moi: J'ai trouvé que la psychologie des personnages n'était pas assez développée ce qui nous empêche de réellement nous attacher à eux.
Comme dans la plupart des dystopies, la romance est présente mais en arrière-plan sans prendre la majeur partie de l'intrigue.
Le mystère est omniprésent et nous maintient en haleine. La plume de l'auteur est vraiment très agréable à lire. On sent bien qu'elle ne s'adresse pas à des enfants mais plutôt à des jeunes adultes et à des adultes.
Quelques éléments nous font penser à d'autres dystopie mais l'intrigue reste originale.

Dans pure, Julianna Baggot a créé un univers complexe qui ne manque pas de nous surprendre. Sa plume et le suspens omniprésent nous captive malgré un début un peu lent. Les personnages manquent de personnalité pour être véritablement attachants mais les liens qui finissent par se tisser entre eux les rendent touchant.
Le dénouement apporte beaucoup de réponses à nos questions mais certaines restent en suspens et d'autres surgissent.... Pure étant un premier tome, il faudra attendre la suite pour en savoir plus !

Merci aux éditions J'ai lu pour cette découverte !

vendredi, septembre 14, 2012

Les Matchs de la Rentrée Littéraire [2]

Cette année encore, Priceminister organise son opération " Les Matchs de la rentrée littéraire ".
Le principe est simple: en échange d'une chronique sur votre blog, le site vous envoie gratuitement un livre au choix parmi les 12 titres de la rentrée littéraire qu'ils ont sélectionné.

Cette année la sélection est:
    Parfums, de Philippe Claudel
    Pour seul cortège, de Laurent Gaudé
    Barbe Bleue, d’Amélie Nothomb
    Oh…, de Philippe Dijan
    Une place à prendre, de J.K. Rowling
    Home, de Toni Morrison
    Les affreux, de Chloé Schmitt
    L’amour sans le faire, de Serge Joncour
    Je vais passer pour un vieux con, de Philippe Delerm
    Gains, de Richard Powers
    Un week-end en famille, de François Marchand
    Tigre Tigre !, de Margaux Fragaso


On peut également recevoir un 2ème livre en parrainant un autre bloggeur. Alors si vous n'avez jamais participé, ça serait sympa de donner mon nom pour le parrainage (Morgane Petit).

Priceminister va ensuite recueillir tous les avis et établir un classement de popularité.

Alors ça vous dit? Toutes les infos sont ICI

samedi, septembre 08, 2012

Barbe bleue de Amélie Nothomb

4ème de couverture:
« La colocataire est la femme idéale. »

Que serait la rentrée littéraire sans Amélie Nothomb? Pour moi, ce ne serait plus vraiment la rentrée littéraire puisque j'attends chaque année avec impatience son nouvel opus.

Saturnine Puissant vie en colocation à Marne-la-Vallée avec son amie Corinne mais elle ne supporte plus de dormir sur le canapé qui sent le tabac froid. Elle croit rêvé quand elle lit une annonce de colocation dans le VIIème arrondissement pour un loyer de 500euros. Pourtant c'est bien elle qui est choisit comme colocataire parmi toutes les candidates...

On retrouve dans son 21ème roman le style habituelle d'Amélie avec ses prénoms farfelues, ses personnages singuliers, son ton sarcastique et les thèmes qui lui sont chers: L'amour et la religion entre autre.
Comme le titre l'indique, elle revisite dans ce livre le célèbre conte pour enfants Barbe bleue.
Saturnine va en effet devenir la colocataire de don Elemirio Nibal y Milcar, aristocrate espagnol qui ne sort plus de chez lui depuis vingt ans. Jusque là vous allez me dire, quel est le rapport avec Barbe bleue? Et bien lorsque Saturnine attend son entretien avec les autres candidates à la colocation, elle apprend qu'on ignore ce que sont devenues les huit précédentes colocataires de don Elemirio...

J'ai beaucoup aimé ce nouveau roman Nothombien. L'héroïne m'a beaucoup plu. Elle est intelligente et ne se laisse pas impressionnée par don Elemirio. Ses répliques où transparaissent l’ironie de l'auteur m'ont beaucoup fait rire. Les dialogues entre les personnages principaux, qui constituent le plupart du roman, sont jouissives. A travers Barbe bleue, Amélie nous propose quelques réflexions sur l'amour: sa naissance, son caractère incontrôlable, la confiance et les secrets au sein d'un couple.

Les fans d'Amélie Nothomb ne pourront qu'aimer Barbe bleue puisqu’on y retrouve les ingrédients habituelles de ses romans. Même après vingt-deux romans on ne se lasse pas. L'auteure revisite de façon originale et drôle le célèbre conte.

samedi, septembre 01, 2012

A comme Association, tome 2 : Les Limites obscures de la magie de Pierre Bottero

4ème de couverture:
PRÉNOM : Ombe
ÂGE : 18 ans
DESCRIPTION : Cheveux blonds et courts en pétard, yeux bleus, allure sportive
PROFESSION : Agent stagiaire à l'Association et étudiante (officiellement)
SIGNE PARTICULIER : incassable
AIME : sa moto, tabasser un bon gros monstre, qu'on lui fiche la paix
MISSION : faire l'effet d'une bombe sur gobelins et trolls
Je continue les livres courts pour me détendre avec cette fois-ci un roman jeunesse !

Ombe, agent stagiaire à l'Association, va effectuer sa première mission sur le terrain: Elle doit rappeler à l'ordre quelques gobelins qui veulent prendre possession d'un lycée pour en faire un lieu de culte. Une mission qui ne semble pas bien compliquée mais qui doit être effectuée en toute discrétion...

Le premier tome de A comme Association ne m'avait pas plu plus que ça mais comme le deuxième était dans ma PAL, je me suis dit que ça serait dommage de ne pas le lire. Et j'ai bien fait car ce deuxième tome est bien meilleure que le premier ! Pour rappel, A comme association est né d'une collaboration entre deux auteurs: Erik L'Homme et Pierre Bottero. Le premier tome a été écrit par Erik et ce deuxième par Pierre.

J'ai tout de suite accroché à l'écriture de Pierre Bottero mais surtout à son humour: on rit à toutes les pages si ce n'est à toutes les lignes ! Après avoir fait la connaissance de Jasper dans le tome 1, cette fois-ci nous rencontrons Ombe, une jeune fille au caractère bien trempé. Contrairement à Jasper qui est maladroit et excelle en magie, Ombe est une dure à cuire qui préfère la bagarre aux incantations et aux potions magiques.
Son physique avantageux séduit les hommes mais son franc-parler les intimide et les désarçonne.
Voila enfin une série jeunesse où la fille n'est pas la nunuche de service et où pour une fois c'est le garçon qui n'est pas très doué avec ses dix doigts !
Ombe fait ses premiers pas au sein de l’association et se retrouve dans des situations cocasses au grand dam de son patron mais pour notre plus grand plaisir.

L'intrigue est drôle et originale mais surtout sans prise de tête, d'ailleurs on sent que l'auteur ne se prend pas au sérieux.
Voila un deuxième tome qui me donne envie de lire la suite mais surtout de retrouver Ombe et son sale caractère !

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