lundi, juin 27, 2011

Stupeur et tremblements suivi par Les myrtilles de Amélie Nothomb


4ème de couverture:
Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière. Une course absurde vers l'abîme -image de la vie-, où l'humour d'Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.
Encore un Nothomb ! J'avoue je n'ai pas pu résisté à l'appel du coffret collector et de la nouvelle inédite.
J'ai relu avec plaisir ce roman qui est un des mes préférés de l'auteure. Celui-ci est autobiographique, Amélie y raconte en effet son travail au Japon au sein de l'entreprise Yumimoto.

Malgré qu'elle commence au plus bas de l'échelle sociale, la narratrice est optimiste quant à son avenir dans la firme. Depuis qu'elle a quitté le Japon lorsqu'elle était enfant, elle a toujours rêvé d'y revenir. En travaillant chez Yumimoto, elle réalise son rêve bien que la vie au Japon soit plus difficile qu'elle ne l'imaginait.

C'est un véritable choc des cultures qu'elle va vivre pendant un an. Seul occidental à son travail, elle va être constamment rabaisser par ses supérieurs et victimes de nombreux préjugés. Plutôt que de désespérer (ou de se suicider comme il est fréquent au Japon), elle prend la situation avec humour et se tourne elle-même en dérision. Elle ri de son audace face à la hiérarchie et s'amuse à respecter méticuleusement les coutumes locales non sans se retenir de rire.
Bien sur, elle en profite pour analyser et dénoncer les mœurs absurdes et l'injustice au Japon.
Les japonais n'ont pas de vie en dehors du travail. Très tôt, on empêche les petites filles de rêver, les garçons n'auront pas cette chance car tout leurs rêves seront brisés.

Les personnages sont peu nombreux. On rencontre notamment Mori Fubuki, bourreau et la japonaise parfaite aux yeux d'Amélie. Sous son apparence frigide et autoritaire semble se cacher une fragilité et des déceptions. Fubuki respecte tout les percepts que lui a inculqué son éducation mais à 29ans est toujours célibataire ce qui est considéré comme honteux au Japon.
Ce roman est peu plus gros que les autres ouvrages de l'auteur mais on ne va pas s'en plaindre !
Le dénouement m'a particulièrement plu. L'humour et la plume incisive d'Amélie sont succulents et nous font très souvent sourire.

Les myrtilles:

Les myrtilles est une nouvelle autobiographique qui se déroule simultanément de Stupeur et tremblements et de Ni d'ève ni d'Adam. Il est question de l'envie de l'auteure de manger des myrtilles, nostalgique de son pays d'origine. Elle part à la montagne à la recherche des précieuses baies et fait une rencontre inattendue.

Bien qu'elle soit très courte, cette nouvelle est très plaisante. C'est un autre aspect de sa vie au Japon que nous livre Amélie. Les pièces du puzzle entre ces livres autobiographiques s'assemblent dans nos têtes peu à peu.

Le style est très agréable. Amélie nous donne quelques explications à propose de l'écriture de ses romans et nous conte cette anecdote amusante qui fini en beauté.
De plus le fascicule comporte de magnifiques illustrations en couleurs de style asiatique.

dimanche, juin 26, 2011

Robert des noms propres de Amélie Nothomb


4ème de couverture:
Pour un écrivain, il n'est pas de plus grande tentation que d'écrire la biographie de son assassin.
Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence. C'est la vie de celle qui me donne la mort.
J'avais envie d'un livre court et facile à lire. J'ai opté pour un Nothomb: une valeur sure !
Tout le long de notre lecture,on se demande pourquoi ce titre mais également pourquoi ce résumé qui ne correspond pas du tout à l'histoire ! Il faut attendre les dernières pages pour mettre fin à ce questionnement.

Le début est in media res, très vite on est happé par l'histoire. On rencontre Lucette, 19 ans mariée à Fabien et enceinte de huit mois. Son entourage la désigne comme une folle mais très vite celle qu'on pensait être le personnage principal, se suicide et c'est donc sa fille née avant cet événement tragique que nous suivons dans ce roman.

Comme beaucoup de héros Nothombien, elle porte un nom à coucher dehors, imprononçable et désagréable à l'oreille: Plectrude. Accueillie par son oncle et sa tante, elle ne sait rien de ses géniteurs. Clémence, l'élève comme sa propre fille et la vénère. En effet, la petite Plectrude est doté d'immenses yeux qui suscite la fascination chez les uns et le malaise chez les autres. Un destin hors du commun semble tout tracé pour elle. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement attachante. Elle ressemble aux autres petites filles héroïne des romans d'Amélie et donc à Amélie elle-même lorsqu'elle avait son âge.Elle voit l'enfance comme le meilleur moment de la vie et elle redoute l'adolescence car à partir de ce stade de développement pour elle, tout n'est que décadence.

On suit l'héroïne de sa naissance à l'âge adulte. A part le début et la fin, l'histoire ne m'a pas franchement emballée. Rien de nouveau comparé aux autres romans de l'auteure. Les thèmes de l'enfance des petites filles et de l'anorexie sont abordés comme dans la plupart de ses romans.
Le cynisme et l'humour noir habituels de l'auteure sont quasiment absents. Pas de répliques ou réflexions cinglantes qui nous font sourire. C'est le récit d'une vie qui oscille entre conte de fée et descente aux enfers. Après avoir refermé ce livre, j'ai appris qu'il avait été inspiré par la vie de la chanteuse française Robert que je ne connaissais pas du tout. D'après mon ami Wikipedia , les deux femmes sont amies et Amélie a écrit des textes pour la chanteuse.

Le dénouement m'a particulièrement troublé puisque que l'auteure elle-même apparait en tant que personnage ! Maintenant que je sais que Robert existe et qu'elle est son amie, je comprends mieux mais cette fin me laisse tout de même un sentiment de malaise.
Le style est plus simple que dans ses autres romans. Pas de vocabulaire compliqué, on lui connait une écriture beaucoup plus élaborée. J'ai beau ne pas aimé lorsqu'elle intègre au récit des mots dont j'ignorais jusque là l'existence, c'est une des caractéristique de sa plume et je suis un peu déçue quand elle ne m'apprend pas de nouveau mot. Par contre, j'ai beaucoup aimé la romance entre Plectrude et Mathieu, encore plus touchante lorsqu'on retrouve le nom de celui-ci dans la biographie de la chanteuse.

Ce livre n'est pas mauvais mais ce n'est pas le meilleur de l'auteure. Il est très court et se lit très rapidement. L'histoire manque d'originalité à part l'incipit et le dénouement qui rattrape le reste même s'ils sont troublants voir choquants. Avec le recul et l'idée que ce roman est en réalité une biographie romancé, je ne l'apprécie que davantage.
Quant à moi, il ne me reste plus que trois livres de l'écrivain et à découvrir la chanteuse Robert ainsi que ses titres écrits par Amélie.

Pokémon Zoroark : Le maître des illusions de Momota Inoue, Satoshi Tajiri, Tsunekazu Ishihara & Hideki Sonoda

4ème de couverture:
Dans cette nouvelle aventure inédite, Sacha et Pikachu auront fort à faire car ils devront faire équipe avec un tout nouveau et facétieux Pokémon encore jamais découvert!
Moi qui ne suis pas une grande lectrice du genre, j'ai trouvé l'idée d'une masse critique spéciale manga et BD de babélio vraiment géniale. Je suis arrivée sur le site un peu en retard mais il restait encore quelques titres sympas. Quand j'ai vu le manga Pokémon, ça m'a rappelé de bon souvenir alors je l'ai coché et c'est pour ce livre que j'ai été sélectionné ! Alors un grand merci à Babelio !

Pokémon c'est un peu comme Goldorak et Albator de nos parents: Un dessin animé mythique auquel on n'a pu échappé si on est né dans les années 90. C'est aussi un des meilleure jeu vidéo jamais créé (un des rares que j'ai terminé ^^ ). On a tous rêvé d'être dresseur Pokémon et de collectionner ces derniers.

En outre, ce manga nous rappelle de bon souvenirs. On retrouve les inséparables Sacha et Pikachu ainsi que la pitoyable et drôle Team Rocket.
Dans cette histoire inédite, Sacha et ses amis doivent venir en aide à Zorua, un Pokémon qui a réussi à s'échapper de l'emprise de l’infâme Kodai mais doit libérer son ami Zoroak (qui est également son évolution) toujours retenu prisonnier . Pour atteindre un mystérieux objectif, Kodai profite des pouvoirs des Zoroak.

Les dessins sont fidèles à l'animé: Les expressions de détermination et de joie de Sacha, ses vêtements et ses répliques cultes. Jesse et James membres de la Team Rocket accompagnés de Miaouss, un des rares Pokémons qui parle mais qui répète comme les autres constamment son nom, sont toujours en train de comploter mais comme d'habitude ils échouent. Je suis un peu déçu qu'il n'est pas réciter leur devise (Nous sommes de retour. Pour vous jouer un mauvais tour...).
Les traits des illustrations sont nets sans fioritures mais deviennent brouillons lors des combats.
Le lecteur a alors du mal à suivre le déroulement de l'action et doit revenir aux cases précédentes et inspecter les moindres détails pour comprendre ce qui se passe.

Les personnages sont très attachants. Cela fait plaisir de retrouver ses héros d'enfance. Ceux-ci n'ont pas pris une ride et ont gardé leur naïveté et leur fraicheur.
A part Pikachu, je ne connaissais pas les autres Pokémon ( je connais surtout la première génération de Pokémon) présents dans cette histoire. Ils possèdent des pouvoirs inédits comme la télépathie, la création d'illusions, la métamorphose ou le voyage dans le temps.
Leurs noms sont plus compliqués et moins drôles que ceux de leurs prédécesseurs. Leur apparence est redoutable à part Celebi et Zorua qui sont très mignons.

L'amitié incarnée par Pikachu et Sacha joue un rôle très important dans ce manga, et dans le concept Pokémon en générale. L'intrigue n'a que peu d’intérêt et reste très stéréotypé. C'est l'affrontement entre un méchant au projet machiavélique et les gentils soudés entre eux.
Quelques rebondissements nous surprennent tout de même.
Les dialogues sont peu nombreux et très simpliste. De ce fait, ce manga se lit très rapidement, d'une traite en même pas une heure.

Ce livre plaira sans aucun doute aux plus jeunes mais ravira aussi des fans de la première heure qui retrouveront avec joie Sacha et Pikachu dans une aventure inédite.

samedi, juin 25, 2011

Réédition de Stupeur et tremblements de Amélie Nothomb



Le 22 juin dernier, pour fêter ses 10 ans, Stupeurs et tremblements de Amélie Nothomb a été réédité en coffret avec en plus, la nouvelle inédite Les myrtilles.
L'intégralité des bénéfices de la vente de ce coffret collector est reversée à l'association Médecins du monde, en soutien aux victimes du tremblements de terre du 11 mars 2011.
Ce coffret est vendu à un prix relativement abordable ( 6 euros 95) de plus il est d'excellente qualité.
J'ai été agréablement surprise en découvrant la couverture du livre que voici:

Recto:

Verso:En bas de chaque page figure une petite japonaise qui salue si on tourne les pages rapidement:
La nouvelle les myrtilles est imprimé recto verso sur un petit fascicule à part avec quelques illustrations en couleurs.

Que de bonnes raisons pour acheter ce livre, pourquoi se priver?
Stupeurs et tremblements est un des meilleurs livres de l'auteure, adapté au cinéma et au théâtre il a également été récompensé par le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999. C'est un de mes préférés d'Amélie :D Je vais profiter de la sortie de cette nouvelle édition pour le relire et le chroniquer sur mon blog ^^

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Le prochain livre de Amélie Nothomb est prévue pour le 17 aout et s'intitule Tuer le père.
La couverture vient d'être dévoilé:

vendredi, juin 24, 2011

Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer


4ème de couverture:
Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant… Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.
Vu toutes les éloges qu'a reçu ce roman, il fallait absolument que je le lise. Merci à MarionJB de me l'avoir proposé en troc ;)

Emma Rothner souhaite résilier son abonnement au magazine Like mais en envoyant son mail elle se trompe de destinataire et c'est un certain Leo Leike qui le reçoit. Leur échange restera cordial mais Emma se trompera à d'autres reprises. C'est ainsi qu'ils finissent par s'écrire régulièrement jusqu'à ne plus se passer des mails de l'autre.

Ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais mais je suis plutôt agréablement surprise. Avec une rencontre sur internet, on s'imagine aisément des dialogues futiles, un style simpliste voir vulgaire mais au contraire c'est par leurs styles que brillent Léo et Emmi. Chacun tombe amoureux de la plume de l'autre. Ils savent user de figures de style et s'en amusent. Malgré l'intimité qui se créé entre eux, ils continuent à se vouvoyer, n'osent parler de leur quotidien et de leur vie privée et gardent un ton pompeux. De quoi peuvent bien t-il parler alors? De tout et de rien, de la météo, ils se cachent derrière les mots qu'ils alignent et jouent aux devinettes quant à leurs apparences.
Tour à tour ivres de joie et déprimés, leur relation devient une bulle de tranquillité au sein de la dure réalité.
Bien que Léo soit célibataire, ils ne peuvent avouer leurs sentiments et se laisser aller à la familiarité car Emmi est mariée et mère de famille...

Tout deux sont très attachants mais parfois énervants. L'arrogance d'Emmi m'a particulièrement agacé. Léo ne peut que nous plaire, par ses mots et ses idées. Il sait que tout deux s'idéalisent à cause de la particularité de leur rencontre. Ne se connaitre qu'à travers les mails offre une grande liberté d’imagination. De ce fait, ils ne souhaitent pas se rencontrer, pour ne pas briser le charme et être déçus. Comme le souligne Emmi, Léo pense comme une femme et elle comme un homme c'est pourquoi chacun plaira aux deux sexes...

Lire des mails est très agréable. La lecture est très rapide et le roman peut s'avaler d'une traite.
On ne se rend compte du faible nombre de page qu'il nous reste à lire que lorsque le dénouement se fait ressentir. Celui-ci est très surprenant et n'en ai que plus plaisant. Suite à la demande de ses lecteurs, Daniel Glattauer a écrit une suite. Je la lirai avec plaisir même si je trouve que cette fin est originale mais juste et amène à la réflexion...
Ce n'est pas le coup de cœur auquel je m'attendais. En effet Leo et Emmi reste tout de même parfois froid et distant,il manque un petit quelque chose... Il tourne souvent autour du pot, oubli un sujet et n'y revienne que plus tard. L'histoire d'amour n'a pas autant d'importance que la quatrième de couverture le laisse penser. Ce n'est pas du tout un roman à l'eau de rose, les dialogues ne sont pas niais mais intelligents.

dimanche, juin 19, 2011

Emily the Strange, tome 1 : Les Jours perdus de Rob Reger

4ème de couverture:
Emily est frappée d'une vilaine amnésie et ne se rappelle même plus son prénom. Chassée par les policiers de la décharge de Blackrock, elle trouve refuge dans le café El Donjon tenu par Raven, une fille du zinc on ne peut plus bizarre... Là-bas, elle fait la connaissance de joueurs de Calamity poker (qui peut comprendre les règles de ce jeu ?), de passage en ville, qui semblent lui cacher des choses. Le monde se serait-il détraqué à son réveil ? Dans ce journal, elle rassemble tous les indices qui pourraient la mener à sa véritable identité. Pour l'instant, la seule chose qu'elle sait c'est qu'elle aime le noir et les chats.
Cela fait un moment que je voulais lire ce roman. La couverture toute de rouge et de noir est magnifique. Je connaissais vaguement Emily par ses produits dérivés.

Ce livre est le journal que tient Emily après avoir perdu la mémoire. Elle espère recueillir le maximum d'indices afin de retrouver son identité et comprendre ce qu'elle fait dans une ville comme Blackrock.

J'ai vraiment eu du mal à me plonger dans l'histoire. Le style et la syntaxe sont assez particuliers: Emily s'exprime au présent et à le première personne mais néglige parfois les pronoms.Ainsi le récit manque cruellement de fluidité. On a du mal à s'y retrouver et ce sentiment est renforcé par la perte de mémoire de l'héroïne. Elle fait de nombreuses listes (ce dont elle se souvient,ce qu'elle a compris, ce qu'elle possède...) plus facile à lire et plutôt pratique quand on a du mal à comprendre tout ce qui se passe ou ce qu'elle déduit des événements.
Emily est plutôt vulgaire et peut parfois parler crument, de ce fait ce livre ne convient pas aux enfants mais plutôt aux adolescents et jeunes adultes.

Le livre contient de nombreuses illustrations en rouge et noire,elles aussi. J'ai beaucoup apprécié ce petit plus. Elles permettent de mieux visualiser les lieux mais aussi de mettre un visage sur le nom des personnages. On trouve également des lettres et des petits mots écrits par des connaissances d'Emily. Ces dessins nous aident à rentrer dans l'atmosphère sombre de l'intrigue.

L'action met un peu de temps à se mettre en place mais une fois quelques pièces du puzzle réunies, on veut trouver des réponses à nos questions et en particulier à la raison de l'amnésie de l'héroïne. L'histoire est plutôt originale,quoique un peu tiré par les cheveux. La fin quant à elle est un peu facile...
J'ai adoré recollé les morceaux en même temps qu'Emily à partir des indices qu'elle a trouvé,en apprendre plus sur elle et sa situation mais aussi comprendre l'importance de sa perte de mémoire...

C'est une héroïne atypique, très différente des filles de son âge qui d'ailleurs la répugne. Elle est très intelligente, solitaire et adore les chats. Les illustrations de ceux-ci m'ont beaucoup plu.
Emily est du genre cynique et ainsi ajoute un peu d'humour et donne une peu de légèreté à l'histoire. Plus mature que les héroïne de son âge, elle s'intéresse à la science, aux inventions et à la mécanique plutôt qu'à son apparence.

Il faut un peu de temps pour s'habituer au style mais l'histoire pleine de mystère est plutôt plaisante. On s'attache facilement à cette héroïne atypique,cynique et sans la niaiserie des ses semblables. Le livre en lui-même est un très bel objet et les illustrations sont magnifiques.

vendredi, juin 17, 2011

Les messages cachés d'Harry Potter de Méziane Hammadi

4ème de couverture:
Ces " messages cachés " nous entraînent au cœur de l'univers magique du jeune Harry Potter, celui qui fascine encore et toujours des millions de lecteurs puis de spectateurs partout dans le monde. Comme un photographe passionné change d'objectif, de cadrage, d'éclairage pour mieux révéler ce qu'il aime, l'auteur braque ici son regard curieux sur les aventures du magicien rebelle... Outre la biographie de J.K. Rowling, l'ouvrage aborde et développe tous les thèmes de la saga et en dévoile les mystères. Derrière les créatures féeriques, les elfes, les trolls, les centaures, les sorts et les magiciens se " cache " une œuvre d'une grande portée politique, révoltée et émancipatrice, où religion, sexualité, racisme et différences sociales sont subtilement évoqués. Rien n'échappe à l'analyse minutieuse de l'auteur qui fait de ce livre l'ouvrage le plus complet sur le sujet. Tous les fans trouveront dans ces pages tout ce qu'ils ont toujours voulu savoir sur Harry, Ron, Hermione, Hagrid, Dumbledore, Severus et les autres !
Étant fan de la célèbre saga de J.K Rowling, ce livre a retenu mon attention. Découvrir ce qui se cache derrière la richesse de l'intrigue et l’impressionnante palette de personnage m'a semblé prometteur malheureusement je suis très déçue...

Le titre est plutôt mensonger car la plupart des messages relatés dans ce livre ne sont pas si cachés que ça. Pas besoin d'avoir fait de grandes études pour comprendre que J.K Rowling dénonce le racisme, les discriminations d'hier et d'aujourd'hui. Dès qu'ils sont introduits dans la saga, les classifications de sorciers de sang purs et de sang mêlés nous rappellent la sombre époque du nazisme mais pas que... Difficile de ne pas remarquer que les initiales du fondateur de la maison Serpentard sont SS.
Si l'auteur avait développé ce chapitre, apporté des références précises cela aurait été vraiment intéressants cependant Méziane Hammadi manque de professionnalisme. Il parle comme un fan de la saga et n'hésites pas a donné son propre avis - ce qui personnellement ne m'intéresse pas dans ce genre de livre, je préfère une analyse en toute objectivité.

Parfois, il va trop loin en interprétation: comment peut-on affirmer que l'auteure s'est inspiré de tel ou tel événements ou d'autres œuvres? C'est là tout le problème des analyses de texte, on ne peut pas savoir ce qui a traversé l'esprit de l'auteure lorsque elle a écrit les lignes de son livre.

Heureusement tout n'est pas à jeter. La biographie de J.K Rowling est plutôt intéressante bien que j'ai vu des reportages beaucoup plus complets. On remarque très vite que son expérience personnelle a joué un rôle important dans sa saga. La pauvreté de la famille Weasley rappelle l'époque où elle ne vivait qu'avec 70livres par jour. Les détraqueurs - créatures qui se nourrissent de la joie de leurs victimes - symbolisent sa dépression. Pour certains protagonistes, elle s'est inspiré de personnes réelles. Harry est son prénom masculin favoris et Potter le nom d'un de ses amis d'enfance.

J.K Rowling est passionnée de mythologie et cela se ressent dans ses romans que ce soit par le nom de certains personnages comme Nymphadora ou par les péripéties de l'intrigue comme le labyrinthe dans la coupe de feu.
Un des chapitres qui m'a le plus intéressé est celui sur les œuvres préférés de J.K Rowling ainsi que celle dont elle s'est inspirée. J'ai noté quelques titres dans ma wish-list.
Certaines comparaison m'ont paru faciles comme avec le Seigneur des Anneaux... Oui Gandalf et Dumbledore se ressemble et Tolkien a également créé un univers riche mais ces deux œuvres restent tout de même différentes. De plus, Tolkien est un précurseur de la fantasy donc inconsciemment ou non la plupart des écrivains s'en inspirent.
Par contre, je ne connaissais pas du tout Jessica Mitford que J.K Rowling admire beaucoup.

J'ai découvert des choses sur la saga que j'ignorais comme par exemple que Dumbledore était gay ! Cela m'a beaucoup surpris car ce n'est pas dit clairement dans le livre mais J.K Rowling l'a dit à plusieurs de ses fans.
Le livre se terminé sur "116 choses que vous devez savoir sur Harry Potter et J.K Rowling", c'est sans doute la partie que j'ai préféré, on apprend notamment qu'une jeune fille morte d'une leucémie a eu le droit à son nom dans la saga en tant qu'élève à Poudlard, que J.K Rowling a rencontré Lisa Simpsons,que l'auteure possède une édition originale de Jane Austen, etc...

Le livre comporte également un index des personnages de la saga avec une brève descriptions ainsi que les résumés et critiques de chaque tome mais aussi des livres.
Méziane Hammadi se répète de nombreuses fois dans ce livre, il résume souvent la saga et relève des faits que les fans de Harry Potter connaissent par cœur. Parfois il utilise le nom français des personnages et d'autres leurs noms en VO,comme Rogue et Snape, il serait plus judicieux de choisir une fois pour toute de les nommés en VO ou en français...

Des pages inutiles, des répétitions et un manque de professionnalisme mais quelques anecdotes intéressantes: Ce livre n'est pas indispensable. Il existe de nombreux livres très complets sur la saga,celui-ci conviendra peut-être mieux aux non-initiés mais il vaut mieux lire la saga plutôt que la découvrir au travers de résumés. Ce livre ressemble à un listing: on passe d'une idée à une autre sans transition. La plupart des messages évoqués sont évidents.

dimanche, juin 12, 2011

Une aventure d'Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans âme de Gail Carriger

4ème de couverture:
Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales.
Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait pas été présenté !
Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou– est envoyé par la reine Victoria pour démêler l’affaire.
Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ?
Après toutes les éloges que ce livre a reçu, il fallait absolument que je le lise. C'est chose faite grâce à Bambi Slaughter qui le propose en livre voyageur, merci beaucoup :D
A côté de toutes les couvertures sexy à la mode, celle-ci est vraiment classe, j'adore !

Des vampires et des loups-garous en plein XIXème siècle? C'est l'idée géniale qu'a eu Gail Carriger. Son héroïne, Alexia Tarabotti, a vingt-cinq ans est considérée comme une vieille fille. Elle a perdu tout espoir de se marier, mais son intelligence remarquable lui vaut d'être toujours invitée aux soirées mondaines. Elle doit supporter des demis-sœurs et une mère obnubilées par leurs réputations et les ragots, sans compter un comte loups-garous des plus renfrogné.

Dès les premiers pages, j'ai été charmé par l'écriture de l'auteure. Habituée au style simple voire vulgaire de la bit-lit celui-ci est plus élaboré et c'est une bouffée d'oxygène. On a l'impression de se retrouver à déguster du thé dans un salon typiquement anglais en compagnie de dames de bonnes familles. Le ton un peu guindé et prude de ces demoiselles est juste exquis et lorsqu'elles osent outrepasser les convenances il en devient jubilatoire.

Mais ce roman ne serait pas aussi bien sans son héroïne et son fort caractère. Alors que les autres femmes sont plutôt discrètes et ne cherchent qu'à plaire, Alexia n'hésites pas à dire ce qu'elle pense même - et surtout - si son interlocuteur est l'Alpha de la meute de Loups-garous du coin. Ses sarcasmes et ses critiques acerbes rajoutent une note humoristique au roman. Et on ri beaucoup, car même dans les situations les plus improbables et les plus embarrassantes, Alexia a toujours le mot pour rire ou pour clouer le bec à son assaillant. Hormis les pics verbaux, son arme favorite est une ombrelle en cuivre qui se révèlera fort utile en présence de créatures surnaturelles. Dotée d'une curiosité scientifique à toutes épreuves , elle n'hésite pas à s'en servir pour faire de nouvelles expériences plutôt agréables mais interdites par les mœurs.

Son désir d'avoir toujours le dernier mot exaspère Lord Maccon comte de Woosley et Alpha de la ville. Pour son plus grand malheur, Alexia va se retrouver impliquée dans les affaires des surnaturelles , il va devoir la supporter elle et tous ses défauts si agaçants. De plus, Alexia n'est pas tout à fait humaine...
Leurs échanges sont savoureux et souvent très drôles. Lorsqu'ils se retrouvent dans la même pièce,cela promet d'être explosif et on est sur de passer un bon moment.
Lord Maccon et son côté boudeur ne vous laisseront pas de marbre...

La famille d'Alexia fait beaucoup penser à celle d'une certaine Elizabeth Bennet. Préférant la mode et les potins,ils ne comprennent pas le goût d'Alexia pour les livres, la science et les ennuis(?). Heureusement celle-ci peut compter sur le soutien de son ami le vampire Lord Akadelma qui aime lui donner de nombreux surnoms poétiques et fantaisistes.

L'action ne se fait pas attendre. Alexia est en effet attaquer à son grand étonnement par un vampire dès le premier chapitre. S'ensuivra une enquête menée par notre héroïne et ses amis surnaturelles. Les rebondissements s'enchaineront jusqu'au dénouement. Après avoir tourné la dernière page, on siroterait bien un peu de thé dans un robe victorienne sans oublier notre inséparable ombrelle... Pour notre plus grand plaisir, trois autres tomes ont déjà été publiés en VO.

Savant mélange de Orgueil et Préjugés et de la communauté du sud, ce livre comblera les fans de Jane Austen, du steampunk tout comme les fans de bit-lit. On ne peut qu'aimer cette héroïne indépendante et drôle qui n'a pas peur de se frotter au loup-garou le plus puissant de sa ville.

jeudi, juin 09, 2011

Le cercle secret, tome 1 : L'initiation de L.J. Smith

4ème de couverture:
Un cercle mystérieux. Un amour interdit. Une aventure hors du commun.
Cassie est à peine arrivée dans son nouveau lycée qu'elle devient le souffre-douleur de Faye, une fille aussi belle que venimeuse. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Diana, qui la prend sous son aile et dont elle devient la confidente. Faye et Diana appartiennent à une bande étrange qui semble régner sur les lycéens. Que dissimulent-elles vraiment? Cassie apprend bientôt leur incroyable secret : un pacte ancestral lié ce cercle d'amis... et d'ennemis, où les couples et les alliances se font et se défont.
Quand Cassie tombe amoureuse du beau et mystérieux Adam, elle doit alors choisir entre résister à la tentation ou trahir sa meilleure amie. Elle le sait : un seul faux pas et les forces obscures se déchaîneront contre elle...
Depuis que j'ai lu le tome 3 du Journal d'un vampire, je boude L.J Smith. En effet, j'avais trouvé ce livre vraiment mauvais et très commercial. En recherchant un livre pour me détendre, je suis tombée sur celui-ci qui m'a semblé sans prise de tête (à moins que lui aussi soit mauvais et m'énerve).

Le début ressemble à l'incipit de nombreux livres pour jeunes adultes depuis un certain Twilight...
En effet, Cassie se retrouve obliger de quitter ses amis et de déménager. Tout dans sa nouvelle ville, lui semble étrange, sentiment renforcé par le nom de celle-ci: La Nouvelle-Salem...
Très vite, elle devient la pestiférée du lycée: tout le monde l'ignore et elle est victime de blagues de très mauvais goût...

La couverture ne donne vraiment pas envie de le lire et celle du tome 2 est encore pire ! J'espère qu'un jour cette mode de mettre des visages ou des personnes en couverture va changer... Je n'aime pas non plus la police du titre,d'ailleurs. Mais bon je suis allée au-delà de celle-ci et de mes préjugés sur l'auteure.

L'histoire s'installe en douceur et on est immergé très rapidement dans celle-ci grâce au style si simple de L.J Smith. C'est très loin d'être de la grande littérature mais plutôt agréable quand on veut se détendre et lire quelque chose de pas trop complexe. Par contre, j'ai trouvé la focalisation un peu bizarre par moment . On a l'impression que le narrateur veut se détacher des personnages et les observer objectivement mais à la fois il connait Cassie et ses sentiments les plus profonds à tel point que parfois on n'oublie que ce n'est pas elle qui raconte l'histoire.
Cependant cela la rend plus attachante et on s'identifie facilement à elle malgré qu'elle soit naïve et "innocente". Son amie Dianna, lui ressemble sur ce point. Elle est idéalisé proche d'un ange sans qu'aucun défaut ne l'entache. Dianna et ces amis semble s'opposer à Faye et sa petite bande.
Cette dernière est tout le contraire de Dianna.Elle est une forte tête et aime jouer les rebelles.
Son personnage est également un peu caricatural mais il a le mérite de casser l'aspect lisse des autres.

Pour ce qui est de l'histoire, rien de bien originale et beaucoup de stéréotype. On retrouve des clans de lycéens: ceux qui inspirent la crainte, les intouchables et la petite lycéenne souffre douleur des autres isolée des deux groupes. Les rebondissements, si on peut appeler ça comme ça, sont tous prévisibles et en 280 pages ils ne se passent pas grand chose.
Comme pour beaucoup de romans pour adolescents, un triangle amoureux se forme... Est-ce que c'est si fréquent dans la réalité???
L'aspect fantastique du livre reste banal, il rappelle les films sur les sorcières et les séries comme Charmed.

Malgré tous ces défauts, ce livre se lit très rapidement et n'est pas désagréable. Tout est très stéréotypés mais au moins L.J Smith ne nous serre pas des événements abracadabrants comme dans Journal d'un vampire....
J'ai passé un bon moment, les personnages sont attachants et même si c'est prévisible, on souhaite connaitre la fin. Je lirais la suite si j'en ai l'occasion...

mercredi, juin 08, 2011

Le tag des 7 choses



J'ai été tagué pour la première fois par Didi et Ingrid ^^ Voici donc le principe:

1 - Remercier les personnes qui vous ont donné ce prix.
Merci beaucoup d'avoir pensé à moi ! Un peu débile comme règle quand même, je l'aurai fait spontanément,mais bon c'est l'jeu ma pov' Lucette !

2- Mettre le logo sur votre blog.
Done !

3 - Mettre le lien vers la personne qui vous l'a envoyé.
Allez visiter le blog de Didi: http://lovebooks8921.blogspot.com/
et celui de Ingrid: http://ingreads.blogspot.com/

4 - Dévoiler sept choses sur vous.
Sept? c'est beaucoup, je vais essayer de pas trop en dire sinon je vais vous faire fuir ^^

1.Vous devez trouver mon pseudo et donc le titre de mon blog un peu bizarre, j'en profite donc pour vous donner des explications. J'ai ce pseudo depuis que je me promène sur la toile. En plus des livres,j'ai une autre passion qui est la confection de bijoux en perle et certaines de mes préférées ont la couleur de l'améthyste. J'aimais bien la sonorité donc j'ai choisi ce pseudo avec une préférence pour l'orthographe anglaise et depuis il me suit partout ^^ Mon ancien blog est un peu à l'abandon car j'ai un peu moins de temps pour les perles néanmoins si vous voulez voir ce que je fais c'est ICI Quand j'ai cherché un nom original pour mon blog,j'ai trouvé ce jeu de mot avec mon pseudo...

2.Je lis énormément depuis peu (avant c'était ponctuellement surtout pendant les vacances) et ce grâce au tome 7 de Harry Potter. Après avoir visionner le 6ème volet de ces aventures au cinéma,j'étais un peu perplexe et j'ai lu le tome 6 suivit du 7 sans avoir lu les précédents. Aucun livre ne m'a autant tenu en haleine que ce dernier tome. Depuis j'ai relu toute la saga qui est devenue une de mes préférés.

3.Je suis une grande fan de la série Glee mais si vous suivez un peu mon blog vous devez déjà le savoir (c'est pas écrit de dire des choses que les autres ne savent pas :P). Il ne se passe pas une journée sans que j'écoute un des titres de la série.

4.Après avoir hésité et fait un première année en fac de biologie,je me suis dirigée en Psychologie ce que je ne regrette pas du tout. On y apprend des choses très intéressantes et parfois surprenantes ! Malgré mon goût pour la lecture, j'aime beaucoup la science et contrairement à ce que l'on peut croire, la psychologie a un aspect scientifique très important !

5.J'aime beaucoup les dessins animés. J'ai vu la plupart des Walt Disney et après avoir vu sa rétrospective sur Arte je suis fan de Hayao Miyazaki. Moi,moche et méchant est un des derniers DA qui m'a fait mourir de rire. Côté film, c'est surtout l'adaptation cinématographique de livres qui m'intéresse. Et certains films m'ont poussés à lire les livres dont ils sont tirés. Harry Potter mais aussi le Seigneur des Anneaux, Orgueil et Préjugés...

6.L'avis des autres lecteurs influencent beaucoup mon choix pour l'achat de livres. Il y a certains auteurs que j'achète en fermant les yeux car ce sont des valeurs surs. J'aime pouvoir choisir mon édition et donc la couverture, le format, la qualité du papier, etc mais c'est surtout pour les classiques qu'on peut avoir ce choix.

7.Je n'aime pas trop parler de moi :P En fait, j'ai parlé de mes passions mais pas vraiment de moi Mouahaha (c'est censé être un rire diabolique...)

5 - Nommer sept blogs qui devront faire comme vous.
Je tiens quand même à préciser que vous n'êtes pas obligés de le faire =)

6 - Mettre le lien des sept blogs.

Luthien: http://andimagine.wordpress.com/
Sybille: http://sunset-avenue.herobo.com
Eloo: http://eloobooks.canalblog.com/
Realisaude: http://tiki.tina.over-blog.com/
Frankie: http://lesescapadesculturellesdefrankie.blogspot.com/
Radicale: http://chezradicale.canalblog.com/
Et tous ceux qui le veulent !


mardi, juin 07, 2011

Philtres et potions présenté par P. N. Elrod

4ème de couverture:
Un délicieux cocktail de sorcellerie, de mystère et de glamour…

Loups-garous, vampires et sorcières peuplent les univers de vos séries préférées.
Retrouvez-les dans neuf aventures signées par les maîtres du genre : Patricia Briggs, Jim Butcher, Rachel Caine, Karen Chance, P.N. Elrod, Charlaine Harris, Faith Hunter, Caitlin Kittredge et Jenna Maclaine.

À consommer sans modération : tous les fans de bit-lit vont se régaler !

J'attendais beaucoup de cette anthologie et en particulier de la nouvelle écrite par Charlaine Harris, malheureusement j'ai été très déçue...
Tout d'abord,je n'aime pas du tout la couverture,trop sexy à mon goût mais c'est le cas pour la plupart des romans Milady...
Je suis plutôt difficile en matière de nouvelles, je les aime simples et originales.
La plupart des nouvelles présentés ici ne comporte pas ces deux caractéristiques.

En effet, ce sont surtout des spins-off issus des univers assez complexes des différents auteurs. Si on n'a jamais lu leurs séries,certaines peuvent être difficiles à comprendre. Il faut un peu de temps avant de s'immerger complétement dans l'histoire malgré des débuts in média res plutôt accrocheurs.

Ces récits manquent cruellement d'originalité. Ils mettent en scène des héroïnes très semblables les unes les autres,pratiquant toutes la magie, certaines sont en plus des loups-garous, des vampires ou d'autres créatures surnaturelles. Le seul auteur masculin, Jim Butcher , a choisi un homme comme personnage principal,ce qui n'est pas vraiment surprenant. C'était la première fois que je lisais de la bit-lit de la plume d'un homme et on ne peut pas dire qu'il diffère beaucoup de ses homologues féminins. Peut-être seulement plus de vulgarité.

Heureusement tout n'est pas à jeter. La première nouvelle, celle de Patricia Briggs, présente une héroïne qui se démarque des autres. Celle-ci est aveugle,ce qui va donner de l'originalité à l'intrigue mais également apporter une atmosphère particulière. En effet, privée de la vue l'héroïne va percevoir différemment le monde environnant. De plus, l'histoire est intéressante et le titre bien trouvé.

La nouvelle de P.N. Elrod, auteure jusqu'à la inconnue pour moi, m'a beaucoup plus. Le côté fantastique est plus discret, les personnages principaux tout deux masculins sont originaux et de ce fait plus attachants. L'intrigue n'est pas des plus originale mais le style de l'écrivain la rende captivante.

Faith Hunter profite de cette anthologie pour introduire le personnage de Jane Yellowrock. C'est une femme à la fois mystérieuse et puissante. Cherokee, tueuse de vampires et chamane elle détone parmi les autres héroïnes. C'est surtout l'humour de Caitlin Kittredge qui m'a plu dans sa nouvelle.

La nouvelle de Charlaine Harris m'a déçue. Elle reprend le personnage du vampire Dahlia déjà utilisé dans l'anthologie "Crimes au clair de lune" édité chez Albin Michel. Il est intéressant d'avoir le point de vu d'un vampire à première vue dénué de sentiments mais l'histoire reste inintéressante.
Karen Chance m'a profondément ennuyée avec "Les jeux sont faits". De nombreuses lignes de combats digne d'un mauvais film d'action rendent ridicules certains passages. Quel est l'intérêt dans un livre d'un scénario du genre: "Machin frappe Truc dans l'abdomen, Truc riposte par un croche pied mais Machin est tellement fort qu'il ne ressent aucune douleur, bla bla bla...."
Quant à la nouvelle de Jenna Maclaine, elle m'a plutôt exaspérée. Le dénouement est vraiment trop facile:faire apparaitre une divinité pour sortir l'héroïne d'un mauvais pas c'est franchement mauvais.

Parmi ces neuf nouvelles seulement quatre m'ont plu dont deux totalement convaincu. Le genre policier est omniprésent,la plupart des intrigues se focalisant sur des mystères à élucider. Les personnages principaux de ces nouvelles manquent de personnalité,il semble y avoir un archétype du héros de bit-lit...
A noter également quelques soucis de traduction très désagréables : Les traducteurs ont interverti plusieurs fois les noms des personnages. On est perdu dans l'histoire, on relit plusieurs fois la même ligne,ce qui nous coupe dans notre lecture....

dimanche, juin 05, 2011

Concours 1an: Résultat

Vous avez été 40 à participer à mon concours, merci à tous !
J'ai d'abord voulu faire le tirage au sort avec le logiciel The hat mais je n'ai pas réussi à le télécharger, mon antivirus l'a pris pour un virus. J'ai donc décidé de vous attribuer chacun un ou plusieurs numéro (tout dépend de votre nombre de chance) et un numéro a été selectionné par le site random.org

Petit-Lips 1 à 4
Akajou 5
Kactuss 6
Didi8921 7 à 13
Platinegirl 14 à 17
Candicesbook 18 , 19
Letteratura 20 à 22
Luthien 23 à 26
King72 27 à 29
LaetiiChouùx 30, 31
bibietgigi 32 à 34
piloune2 35 à 39
Laetitia 40, 41
Aude Nantois 42 à 44
Sofiaportos 45 à 47
meg 48 à 50
masatgiera 51
Marionnette 52 à 53
E//o 54
Lou 55, 56
Eloo 57 à 60
Nithouxx 61 à 63
Gribouilleage 64 à 66
Tiboux 67 à 71
Marie 72 à 74
Ganymède 75, 76
Le Mammouth 77 à 79
Cheezyflow 80
Clara 81, 82
Mirlou 83
Gerry29 84, 85
Nelfah 86 à 89
Lovesbooks 90, 91
Cln 92 à 95
Nadi26 96
Emilie 97, 98
Iwona46 99 à 103
MamzelleAl 104 à 108
Naru 109
douline 110 à 113

Le résultat:


C'est donc Platinegirl qui remporte le livre de son choix :) Félicitations ! Je t'envoie un mail tout de suite.
Désolé pour les autres, merci pour votre participation et à bientôt ;)

jeudi, juin 02, 2011

Delirium de Lauren Oliver

4ème de couverture:
Et si rien n'était plus dangereux que l'amour?
Tout d'abord merci à Nodrey de m'avoir prêté ce livre :)
Nous avons affaire à une dystopie, genre florissant dans les rayons de nos librairies. Ces romans mettent en scène des sociétés qui empêchent ces membres d'atteindre le bonheur et restreignent les libertés. Ici c'est l'amour classé comme une maladie mortelle qui est prohibé.
A 18 ans tous doivent subir une opération qui les guérira des prémices de la maladie qui sommeille en eux. L'opération de Lena, le Protocole, est pour bientôt et elle compte avec impatience les jours qui la séparent de sa guérison.

En découvrant ce livre, j'ai tout de suite pensé à la saga Uglies de Scott Westerfeld. En effet le schéma reste le même: une ville où tout les habitants doivent subir une opération, une héroïne impatiente de guérir et qui ne doute pas une seule seconde de la nécessité de cette intervention et qui ne songe pas que le Gouvernement puisse lui mentir et enfin LA rencontre qui la fait changer d'avis. La différence majeure réside dans le but du traitement: ici éradiquer l'amour de la surface de la Terre, dans Uglies changer l'apparence des individus afin que tous soient semblables et ainsi réduire les discriminations.

Le début est plutôt lent et parfois ennuyeux mais cela se révèle nécessaire afin de poser le contexte si particulier, de connaitre et comprendre l'héroïne ainsi que d'explorer son passé qui jouera un rôle important dans l'histoire. On découvre les lois et les théories de cette société grâce à des citations de livres fictifs à chaque début de chapitre. Il faudra attendre la dernière partie du livre pour qu'il y est véritablement de l'action et des rebondissements inattendus. Si vous préférez les livres d'action et ne supportez pas les histoires d'amour,mieux vaut passer votre chemin...
Le style de l'auteure est poétique presque contemplatif et créé une atmosphère envoutante.
Les personnages sont attachants en particulier Lena et Alex et leur relation est émouvante dans le cadre de cette société oppressante. Grace, la cousine de Lena m'a également beaucoup touchée et j'espère la retrouver dans un prochain tome.

Car apparemment il y aura une suite. Je ne sais pas si je dois me réjouir car la fin est tellement belle qu'il serait dommage de la gâcher. C'est le genre de dénouement que l'on déteste mais qui reste tout de même magnifique. La plupart des rebondissements sont prévisibles et l'amour est très idéalisé. Cela reste tout de même crédible car il ne faut pas oublier que ce sont les perceptions d'une adolescente amoureuse qui a toujours cru qu'avoir des sentiments était mal.

Dans ce livre, Lauren Oliver invite le lecteur à avoir un œil critique sur sa propre société et de ne pas tout prendre pour argent comptant. En effet, la lecture n'est-elle pas un moyen de découvrir d'autres opinions que la notre, de nous ouvrir à d'autres cultures et de développer son sens critique? Sinon pourquoi sous les dictatures pratique t-on des autodafés?

C'est donc un livre magnifique,une ode à l'amour et à la liberté avec une fin qui nous laisse toute retourné.

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