lundi, novembre 28, 2011

Le Magasin des suicides de Jean Teulé

4ème de couverture:
Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre.
Je ne me saurais jamais tourné spontanément vers ce livre. Avouez que le titre et la couverture ne donne pas spécialement envie ! C'est Cajou et sa critique si enthousiaste qui m'a convaincu.

Le monde n'est plus que malheur, tristesse et déprime, alors de plus en plus la population se tourne vers le suicide. Grâce au Magasin des suicides des Tuvache, ils ont a porté de mains tous le matériel nécessaire pour effectuer leur dernier geste. Mais voila, le jour où Lucrèce Tuvache met au monde son cadet, le rire rentre dans la petite boutique...

L'histoire m'a beaucoup plu. Originale et décalé, elle avait tout pour séduire.
Malheureusement je n'ai pas réussi à accrocher au style de l'auteur. Il manque de fluidité: j'ai du relire plusieurs fois certaines phrases pour en comprendre le sens. De plus, il n'y a pas vraiment d'intrigue, ce sont plutôt les petites anecdotes du magasin chamboulé par la venue d'Alan, le petit dernier qui nous est raconté. L'humour noir m'a à peine fait sourire. Certains jeux de mots sont bien trouvées mais ne sont pas non plus hilarants.

Les chapitres sont très courts et malgré tout, cela se lit très vite. Les personnages sont attachants en particulier Alan et son cheveu sur la langue. Toujours positif, il sait trouvé la lueur d'espoir caché sous un océan de malheur. Les autres membres de sa famille sont du genre dépressif mais leurs défauts les rendent très attachants. Que ce soit Vincent, l'artiste anorexique incompris ou Marylin l'ado mal dans sa peau.

J'ai passé un bon moment et la fin m'a vraiment surprise. J'ai du relire plusieurs fois pour être sure de ne pas m'être trompée. Je pensais ce livre porteur d'un message mais ce dénouement brise complétement cette possibilité.

L'idée de départ était intéressante mais le style de l'auteur ne m'a pas convaincu. J'aurai aimé un humour plus affirmé. Je ne vais pas rester sur une déception et je pense essayer d'autres livres de Jean Teulé.

jeudi, novembre 24, 2011

Le Dernier jardin, tome 1 : Éphémère de Lauren DeStefano

4ème de couverture:
Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort ?
L'humanité croyait son avenir assuré. La science avait créé des enfants parfaits, immunisés contre toutes les maladies. Mais qui pouvait imaginer le prix à payer ? Car désormais, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n'est plus qu'un souvenir. Au nom de la survie de l'espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames. Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n'a qu'une idée en tête : fuir. Qu'importe l'amour que lui portent son mari et ses soeurs épouses. Quand on n'a que quelques années à vivre, la liberté n'a pas de prix.
Une couverture sublime, un résumé attractif et de nombreux avis positifs: comment passer à côté du premier livre de Lauren DeStefano?

Dans notre futur, grâce à des modifications génétiques, les scientifiques ont réussi à concevoir des êtres humains parfaits. Cependant, la durée de vie de leurs enfants est limitée: 20 ans pour les filles, 25 ans pour les garçons. Dans ce contexte, les jeunes filles sont capturées et mariées de force. C'est le cas de Rhine, une jeune fille de seize ans, arrachée à son frère et mariée au gouverneur Linden.

Dès les premières lignes, une atmosphère pesante se met en place. On ressent l'oppression et la crainte de toutes ces jeunes filles privées de leur liberté. Cette ambiance particulière perdure tout au long du roman. C'est en effet un huis-clos oppressant que nous présente l'auteure.
Rhine se retrouve mariée à un inconnu tout comme ses deux soeurs épouses, Jenna et Cecily.
Toutes trois sont retenues prisonnières dans le manoir qui leur fait office de nouveau "chez soi".

Cecily est la plus jeune des mariée. N'ayant connu que l'orphelinat, cette nouvelle existence est un rêve devenu réalité. Au contraire, Jenna a perdu tout espoir et attend sa mort comme une délivrance. De son côté, notre héroïne se rattache aux souvenirs de son enfance et en particulier à son frère qui l'attend quelque part. On s'attache énormément aux personnages même s'ils peuvent tour à tour nous émouvoir et nous exaspérer. Leur relation est la plus grande réussite du roman. Les trois sœurs sont soudées et s'entraide dans les moments difficiles. Les sentiments contradictoire de Rhine à l'adresse de Linden sont parfaitement détaillés.

On ne peut pas dire qu'il y est beaucoup d'action. Nous sommes constamment dans l'attente de la mort ou d'une quelconque échappatoire. Le récit est alourdit par quelques longueurs. Malgré l'étrangeté de la situation, une routine s'établit. Les personnages oscillent entre leur désir de liberté et la facilité, le confort et la sécurité que leur apporte leur statut.

C'est une véritable réflexion sur le statut de la femme que nous propose Lauren DeStefano. Dommage que la société qu'elle a crée ne soit pas plus développé. Les idées sont là mais pas assez exploitées. Comme c'est un premier tome, on peut espérer en savoir plus par la suite.
Le style est fluide et agréable mais j'ai remarqué quelques problèmes de temps: Présent et passé sont difficilement différentiable ce qui pose problème pour les flash-back...

Ce n'est donc pas le coup de cœur auquel je m'attendais. L'intrigue est originale mais mal exploité. J'ai quand même passé un bon moment grâce à des personnages attachants.

samedi, novembre 19, 2011

Danny Valentine, tome 1 : Le baiser du démon de Lilith Saintcrow

4ème de couverture:
« Mon nom est Dante Valentine — Danny pour les amis. Je suis nécromante, c'est-à-dire que je peux communiquer avec les morts. Un métier comme un autre, pour lequel je suis plutôt douée...
Jusqu'à ce lundi matin pluvieux, où le Diable en personne me propose un contrat : la vie sauve, en échange de l'élimination d'un renégat. Une offre impossible à refuser...
Sauf que je déteste les créatures des Enfers, y compris le séduisant démon que Lucifer me prête, soi-disant pour veiller au bon déroulement de la mission... »
Danny Valentine, mercenaire et nécromante, est trainée de force en enfer par un Assassin de Lucifer. Celui-ci l'embauche afin de retrouver L'Oeuf et de tuer le démon qui l'a volé.

J'ai vraiment dû m'accrocher pour terminer ce livre, et encore je l'ai lu en même temps que d'autres...
Déjà l'idée de départ -L'Oeuf de Lucifer à retrouver- ne m'a pas du tout emballé. Ensuite j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à visualiser l'univers créé par Lilith Saintcrow. En effet, Danny évolue dans un monde qui semble différent du notre. Est-ce qu'il s'agit de notre futur ou d'un monde complétement différent du notre: on ne sais pas ! Les technologies sont plus développés que les nôtres et des objets aux noms inconnus apparaissent. Certaines créatures qui vivent avec les humains nous sont inconnus . Ici pas de vampires ni de loup-garous mais des skinlins ,des psions, des nécromants et des chamanes.

Cependant, le schéma de l'intrigue reste proche de celui de la bit-lit: une héroïne indépendante qui possède des pouvoirs surnaturels, une mission à accomplir, des vilains méchants à combattre et une pointe de romance.
Même si les êtres surnaturels et le monde où ils évoluent sont différents, l'intrigue manque cruellement de nouveauté. A force de lire toujours la même chose, on se lasse. De plus, il faut attendre plus de deux cents pages pour qu'il y est de l'action et que cela devienne intéressant. Autant dire que l'on s'ennuie.

Je ne me suis pas attachée à l'héroïne, malgré qu'elle soit nécromante aucune particularité ne la distingue de ses homologues. Par contre, le démon Japhrimel m'a beaucoup plu. Il est mystérieux et rassurant. L'évolution de sa relation avec Danny nous pousse à lire la suite du roman.
Heureusement pour moi, l'écriture de Lilith Saintcrow est fluide et permet de finir le livre rapidement. Certains passages m'ont quand même plus, en particulier le dénouement qui m'a surprise. L'auteure n'a pas choisi la fin la plus simple ce que j'admire.

Pour conclure, Le baiser du démon est un roman bit-lit sans grande originalité. On y retrouve les ingrédients habituels du genre: héroïne avec un fort caractère, des personnages surnaturels, de l'action et un soupçon de romance.

jeudi, novembre 17, 2011

Une aventure d'Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l'ombrelle, tome 2 : Sans forme de Gail Carriger

4ème de couverture:
Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu'elle se réveille de sa sieste, s'attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s'en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication... laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n'est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !
J'avais adoré Sans âme, le tome 1 des aventures d'Alexia Tarabotti, aussi j'attendais avec impatience la sortie de ce deuxième opus. Encore une fois la couverture est magnifique et reflète bien l'univers du livre, j'adore !

Nous retrouvons Alexia en tant que Lady Maccon. Elle a en effet épousé Conall Maccon, comte de Woosley et accessoirement Alpha de la meute de loup-garous de Londres. Alors que ce dernier disparait, un régiment de militaire établit un campement sur la pelouse de leur résidence et d'étranges événements perturbent les surnaturels de Londres: Pendant un laps de temps, ils sont redevenus mortels...

C'est avec plaisir que l'on retrouve Alexia et ses répliques cinglantes. Dès les premières lignes, elle nous prouve qu'elle n'a pas changé et ce n'est pas son imposant mari qui va dire le contraire:
Elles sont rares les occasions où il parvient à lui fermer son clapet ! Les dialogues entre le couple sont à mourir de rire. On aimerait avoir autant de répondant et d'ironie que Lady Maccon.
En même temps, comment ne pas être sarcastique avec une amie qui porte des chapeaux plus laids les uns que les autres ! Fidèle à elle-même cette chère Ivy va elle aussi nous faire rire mais à ses dépens....

Toujours armée de sa fameuse ombrelle, un tantinet plus sophistiquée cette fois, elle veut découvrir ce qui est arrivé aux surnaturels de Londres. Il n'y a qu'elle, en tant que Sans âme, qui est censé leur faire cet effet-là ! Son enquête est l'occasion d’introduire de nouveaux personnages: une meute de loup-garous en kilt ( il fallait y penser XD), et des femmes aux tempérament semblables à celui d'Alexia -mais sans son humour légendaire.

Le suspens est omniprésent, comme dans un polar on soupçonne tout le monde et on se trompe complétement ! Certains passages plus longs que les autres m'ont parfois ennuyée. Les inventions de l'époque m'ont paru bien compliqué et leur fonctionnement m'ont complétement échappé. L'univers créé par Gail Carriger est totalement maîtrisé et tout à fait crédible. L'intrigue reste cohérente par rapport au tome précédent mais manque un peu de nouveauté, de surprise. Le dénouement grâce à quelques indices distillés tout le long du récit est prévisible mais nous donne terriblement envie de lire la suite. Le style de l'auteur est toujours aussi succulent, c'est un vrai plaisir -mais trop court- à lire.

Si vous avez aimé Sans âme, Sans forme ne peut que vous plaire. L'héroïne, fidèle à elle-même malgré son nouveau statut d'épouse, est attachante et surtout très drôle. Ce sens de l'humour a tendance à déteindre sur son Alpha de mari. L'influence de Jane Austen est assumé et les créatures surnaturelles omniprésente: de quoi passer un bon moment !

Les participants à la LC: Blanche ,

jeudi, novembre 10, 2011

1Q84, tome 2 : Juillet-Septembre de Haruki Murakami

4ème de couverture:
Les choses qui restent enfermées dans notre coeur n'existent pas en ce monde. Mais c'est dans notre coeur, ce monde à part, qu'elles se construisent pour y vivre.

Le Livre 1 a révélé l'existence du monde 1Q84.

Certaines questions ont trouvé leur réponse.
D'autres subsistent : qui sont les Little People ? Comment se fraient-ils un chemin vers le monde réel ? Pourquoi deux lunes dans le ciel ? Et la chrysalide de l'air, est-elle ce lieu ou sommeille notre double ?

Ceux qui s'aiment ne sont jamais seuls.

Le destin de Tengo et d'Aomamé est en marche.
Je vous avez prévenu: je ne pouvez pas attendre longtemps avant de lire la suite de 1Q84. Dès que je l'ai vu à la médiathèque je me suis empressée de l'emprunter et je ne le regrette pas !

Il n'y a pas de scissure nette entre le tome 1 et le tome 2, à vrai dire ils pourraient constituer un seul et même livre. De ce fait, il est très facile de se plonger dans ce deuxième tome: on retrouve l'histoire là où on l'a laissé.

La chrysalide de l'air a été publié et rencontre un franc succès auprès du public mais Fukaéri, son auteur a mystérieusement disparu. Une autre disparition et une étrange rencontre viennent perturber la vie paisible de Tengo. De son côté, Aomamé s’apprête à effectuer sa dernière mission, de loin la plus difficile et surtout la plus dangereuse.

Encore une fois, la narration alterne entre le point de vue d'Aomamé et celui de Tengo. Le rythme est toujours aussi lent peut-être même plus que pour le 1er tome. Mais on sent que derrière tous ces événements un mécanisme implacable, bien réglé se met en place. Les destins de nos deux protagonistes sont étroitement liés et finissent presque par se croiser. Enfin, ils prennent conscience de ce lien. Ils réalisent que tous deux ont été entrainés dans l'année 1Q84.
Un monde qui d'apparence est similaire au nôtre. Si bien sur on oublie que dans le ciel, deux lunes apparaissent à la tombée de la nuit.

L'aspect fantastique de l'intrigue se manifeste plus souvent. On ne sait toujours pas qui sont les Little people et quel est leur but mais on découvre concrètement leurs actions. Certains événements sont presque absurdes mais ils nous font froid dans le dos. Ils semblent avoir une signification cachée, un sens métaphysique et nous paraissent dès lors bien réels.

C'est grâce à la plume de Murakami que cette histoire reste crédible. Toujours aussi hypnotique, elle nous entraine dans un monde où réalité et fiction se mêlent. Le suspens est omniprésent et nous captive du début à la fin. Quelques révélations nous sont faites mais d'autres interrogations apparaissent. Les personnages principaux nous sont devenus familiers. Leur psychologie est riche de détails et aucun élément de leur vie ne nous échappe. Leur histoire d'amour n'a rien de niais ou de pathétique, elle semble naturelle. Comme s'ils étaient fait l'un pour l'autre, leurs actions se font échos et sans le savoir, tous deux ont œuvré pour la même cause.

Cette fois, le dénouement est marqué par des événements significatifs mais il faudra attendre mars 2012 pour découvrir la suite...
Ce deuxième tome n'a rien de décevant: il reste sur la même longueur d'onde que le premier. L'atmosphère est toujours aussi mystérieuse voir malsaine et le rythme assez lent. Des révélations arrivent aux compte-gouttes mais d'autres questions nous assaillent. Une fois plongé dans 1Q84 on ne veut plus quitter ce monde étrange et découvrir les secrets qu'il dissimule...

mercredi, novembre 02, 2011

Le pacte des vierges de Vanessa Schneider


4ème de couverture:
"A la fin de l'année scolaire le lycée de Gloucester ( Massachussets ) comptait 17 jeunes filles enceintes [...]. La moitié d'entre elles - toutes ont moins de seize ans - ont avoué avoir fait un pacte pour avoir leurs bébés et les élever ensemble."
Times Magazine, 18 Juillet 2008
Sans l'opération Les matchs de la rentrée littéraire de Priceminster, je n'aurai sans doute jamais lu Le pacte des vierges. J'ai choisi ce livre pour son résumé qui m'a beaucoup intrigué et depuis, j'ai appris que cet article du Time Magazine existait vraiment !

Dans un lycée du Massachussets, dix-sept adolescentes sont enceintes en même temps. Certains y voient une coïncidence d'autres, comme le proviseur, pense que les jeunes filles ont conclu un pacte afin d'élever ensemble leurs enfants.

C'est le témoignage de quatre d'entre elles que contient ce livre. Elles ont accepté de se livrer à une journaliste française mais ne dévoilent que quelques informations au compte-goutte. On se demande alors si ce sont réellement les adolescentes dont parlent le Time Magazine, si Vanessa Schneider est cette journaliste, en bref si on a affaire à la réalité ou à la fiction. L'auteure s'est-elle seulement inspirée de ce fait divers ou a t-elle rencontrée les jeunes filles?

L'utilisation du langage familier voir parlé renforce ce doute et l'impression que les quatre futurs mamans sont devant nous à nous raconter leurs histoires. Ce style m'a gêné, je m'attendais vraiment à un langage plus élaboré et je me suis retrouvée face à des adolescentes qui s'expriment avec leurs propres mots. Bien sur, cette écriture ancre encore plus l'histoire dans le réel mais il est difficile de s'y habituer.

Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher à Lana, Cindy, Kylie et Sue. Elles sont naïves et irresponsables. Elles croyaient qu'avoir un enfant en même temps serait simple et résoudrait leurs problèmes mais peu à peu elles prennent conscience des difficultés. Leur évolution est intéressante. Seule Lana, la meneuse du groupe semble solidement attachée à ses idées et elle en payera le prix...

Leur récit est touchant et à travers lui une critique de la société américaine apparait. Dans cette petite ville très conservatrice, les adolescents sont complétement livrés à eux-même. Le père de Lana a disparu du jour en lendemain, la laissant seule avec une mère qui se gave de médicaments. Cindy est recueilli par sa tante lorsque sa mère s'enfuit avec le plombier de la ville.

Une fois la dernière page tournée, la plupart de nos questions restent sans réponses. Après avoir lu quelques articles sur ce fait divers, je me suis rendue compte que l'auteure n'avait pas dit plus de choses que ces articles. Certains détails m'ont paru superflus alors que l'intrigue en elle-même aurait pu être plus développé. C'est le suspens qui m'a donné envie de poursuivre ma lecture mais une fois celle-ci terminé, on est frustré de ne pas avoir eu des réponses.

Pour conclure: Le pacte des vierges est une histoire originale parfois touchante mais qui ne tient pas ses promesses. Elle n'est pas assez développé et le style m'a perturbé.

mardi, novembre 01, 2011

Scènes de mon âge de Agnès Abécassis

4ème de couverture:
Dans cet album à la fois hilarant et tendre, la romancière Agnès Abécassis revient à ses premières amours, le dessin.
Elle illustre avec brio les petits tracas et les grands bonheurs de la vie quotidienne d'une femme "normale".
Des ados à gérer, des amies pour comploter, des amours à cultiver, des ex à oublier...
Sa seule règle : user et abuser des éclats de rire !

Je connaissais déjà la plume d'Agnès Abécassis à travers ses romans et j'avais pu apercevoir son coup de crayon grâce aux couvertures de ceux-ci. Avec cet album, c'est 210 pages de bonheur avec ses illustrations mais surtout son humour décapant !

Elle nous prouve qu'elle manie avec brio l'auto-dérision, car c'est elle l'héroïne de cette BD ! Elle nous livre des anecdotes de son quotidien de mère célibataire, de la recherche de l'homme idéal aux soirées entre copines en passant par les chamailleries de ces ados. Impossible de ne pas s'identifier à cette femme moderne mais aussi - je l'avoue - à ces deux filles ! On se reconnait forcément à travers ces situations de la vie quotidienne où on aurait aimé avoir autant de répondant et d'humour que l'héroïne.

Différents styles de dessins sont présents mais toujours très colorés. Ce n'est pas une histoire continue mais plusieurs petites anecdotes. Certaines ne font qu'une page et d'autres s'étalent sur plusieurs pages. On peut trouver également des illustrations en pleine page comme "La dingue des listes: l'armoire à pharmacie" et des "avant-après" comme "mais si, l'habit fait le moine !". Pour résumé, le style de l'illustration s'adapte à la situation mise en valeur. On ne risque donc pas de s'ennuyer !

Scènes de mon âge est l'allié idéal contre la mauvaise humeur ! L'humour efficace d'Agnès rend ces situations complétement hilarantes. Pour une Bande-dessinée,ce livre est, pour notre plus grand plaisir, plutôt épais mais ça ne nous empêche pas d'en redemander une fois terminé !
En bref, un album coloré tout en légèreté avec une héroïne qui nous ressemble et qui nous fait mourir de rire !
Lien
Merci aux éditions Michel Lafon et à Agnès Abécassis pour ce bon moment et sa gentille dédicace !

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