mercredi, février 29, 2012

Les aventures fantastiques d'Hercule Barfuss de Carl-Johan Vallgren

4ème de couverture:
Hiver 1813, dans une maison close de Königsberg, deux enfants naissent la même nuit. Hercule présente un corps atrocement difforme et particulièrement repoussant, tandis qu'Henriette se révèle être un ravissant nourrisson. Nain monstrueux, sourd et muet, Hercule découvre très vite qu'il possède le talent signulier de lire les pensées.
Le destin va brutalement séparer les deux enfants, et Hercule n'aura de cesse de rechercher sa bien-aimée, la douce et belle Henriette. Sa quête va alors le jeter sur les routes, l'entraînant d'un monastère jésuite à un asile d'aliénés en passant par un cirque ambulant qui exhibe des monstres.
A travers cette histoire d'amour étrange et émouvante, Carl-Johan Vallgren livre une peinture sombre et lumineuse de l'Europe du XIXè siècle, théâtre d'injustices et de persécutions.

Depuis le temps qu'il y était, je me suis enfin décidée à sortir ce livre de ma PAL malheureusement c'est une véritable déception....

Hercule et Henriette viennent au monde le même jour dans une maison close de Königsberg, ainsi va naitre entre eux un amour inébranlable. Pourtant, ils sont physiquement très opposés: Hercule est aussi repoussant qu'Henriette est sublime. Pour compenser ses malformations physiques celui-ci a le don de télépathie.

J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire tellement le style est indigeste. L'auteur multiplie les phrases à rallonge si bien que parfois on est obligé de les relire plusieurs fois pour en comprendre le sens ou pour retrouver le sujet de celle-ci que l'on a perdu en cours de route. Les références philosophiques sont nombreuses et nous embrouillent. Vallgren sait varier les genres littéraires puisque l'on peut trouver des articles de journaux et des correspondances. Cela casse la monotonie du récit et combat l'ennuie. En effet, l'histoire est ralentie par quelques longueurs ce qui ne peut que susciter l'ennuie.

Je m'attendais à un roman sur la tolérance et finalement ce sujet n'est pas assez exploité tout comme la psychologie des personnages qui est peu détaillée. Je ne me suis pas du tout attachée à ceux-ci, l'action étant mise en avant au détriment de leurs sentiments. Ainsi on reste insensible à leur malheur alors que l'on s'attendrait au contraire venant d'un livre sur ce thème. Ils m'ont paru très caricaturaux: l'extrême laideur d'Hercule et la beauté époustouflante d'Henriette et pourtant ils tombent amoureux...
De plus, certains événements manquent de crédibilité.

J'ai quand même voulu connaitre le fin mot de l'histoire et certains rebondissements m'ont vraiment surprise. L'auteur aurait du s'arrêter sur ces rebondissements puisque la suite n'a ma pas du tout convaincu et m'a même choqué par sa violence et ses détails crus.

C'est donc une grosse déception que ce livre mais peut-être plaira t-il à d'autres lecteurs !

jeudi, février 23, 2012

Purge de Sofi Oksanen

4ème de couverture:
1992, fin de l’été en Estonie. L'Union soviétique s'effondre et la population fête le départ des Russes. Sauf la vieille Aliide, qui redoute les pillages et vit terrée dans sa ferme. Lorsqu’elle trouve dans son jardin Zara, une jeune femme que des mafieux russes ont obligée à se prostituer à Berlin, meurtrie, en fuite, elle hésite à l’accueillir. Pourtant, une amitié finit par naître entre Zara et elle. Aliide aussi a connu la violence et l’humiliation… A travers ces destins croisés pleins de bruit et de fureur, c’est cinquante ans d’histoire de l’Estonie que fait défiler Sofi Oksanen.
Ce n'est pas du tout le genre de livre que je lis d'habitude mais la critique de Eloo m'avait convaincu alors j'ai été ravie d'apprendre que j'allais recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.

Malgré les insultes et les cailloux lancés à sa fenêtre, Aliide vit toujours seule dans la ferme de son enfance. Elle ressemble à toutes les vieilles dames mais l'apparition d'une jeune femme à l'accent étrange dans son jardin va réveiller de douloureux souvenirs.

J'avais quelques appréhensions avant de commencer ce livre. Je n'aime pas particulièrement l'histoire alors celle de l'Estonie m'était complétement inconnue. L'épaisseur du roman m'a un peu effrayé: Je me suis dit que s'il y avait trop d'éléments historiques qui m'échappaient, je n'arriverais jamais à le finir. Et bien, une fois la dernière page tournée, j'en redemande !

Le début est lent, en effet l'auteur met doucement en place le décor et nous présente ses deux héroïnes: Aliide et Zara. Le roman s'ouvre donc sur la rencontre entre ces deux inconnues et en même temps qu'elles, nous allons découvrir au fil des pages leurs passés et leurs lourds secrets.
Les descriptions sont nombreuses dans cette première partie afin de créer une ambiance mystérieuse et quelque peu angoissante.

Chaque chapitre est daté et situé dans l'espace afin de le mettre en lien avec le contexte historique. On ne comprend pas tout aux allusions à la situation politique en Estonie mais on arrive à avoir une vue globale de celle-ci qui nous permet amplement de comprendre l'histoire.
En même temps que le récit de la rencontre entre les deux personnages féminins, l'auteure fait de nombreux flash-back illustrant tour à tour les vies de Zara et Aliide.

Certains passages sont difficiles voire crus mais ils ne rendent les personnages que plus attachants malgré leur grande part d'ombre. Derrière ce contexte historique se cache une histoire familiale et plus particulièrement une histoire d'amour non partagée.
Cette histoire m'a beaucoup touché. L'auteure décrit avec intensité toutes les émotions de la peur à la jalousie. Son style fluide nous emmène avec facilité jusqu'au dénouement. Elle n'aurait pas pu écrire de fin qui conviennent mieux que celle-ci. J'aurais juste aimer en savoir un peu plus sur certains personnages.

Vous l'aurez compris: j'ai été conquise par Purge un roman dur mais bouleversant qui met en scène des personnages au passé et à la personnalité complexes. La plume de Sofi Oksanen est efficace, descriptions et dialogues sont parfaitement dosés. L'alternance entre passé et présent nous permet de reconstituer pas à pas toutes l'histoire des protagonistes.

Merci au Livre de Poche et à Babelio pour ce partenariat !

samedi, février 18, 2012

Parle-moi d'amour de Philippe Claudel

4ème de couverture:
Femme

Les enfants ! Comme si tu les connaissais ! Tu t'en es préoccupé de tes enfants ?

Homme

J'ai toujours eu leurs photos sur mon bureau !

Femme

Et c'est en les regardant en photo que tu les as élevés peut-être ? C'est toi qui les as torchés ? Tu t'es réveillé la nuit lorsqu'ils étaient malades ? Tu les as consolés quand ils pleuraient ? Tu les as emmenés au zoo, au cirque, au jardin d'enfants, au Luxembourg pousser des bateaux, faire du poney ?

Homme

Chaque année je faisais le père Noël !

Femme

Tu l'as fait deux fois ! Et en plus tellement mal qu'ils t'ont reconnu tout de suite ! Et les anniversaires ? Tu étais là pour les anniversaires avec les copines et copains qui dévastaient systématiquement l'appartement, se gavaient de bonbons et vomissaient ensuite leurs chamallows dans tous les coins ? C'est toi qui t'es fait engueuler par les instituteurs, les professeurs, les principaux, les proviseurs ?

La couverture et le titre romantique de cette pièce de théâtre m'ont beaucoup plu mais il ne faut pas se fier aux apparences puisqu'il s'agit en réalité d'une dispute entre un homme et une femme. Ils sont simplement nommés ainsi car ils pourraient être n'importe quel couple. De nombreux stéréotypes sont alors mobilisés.

Il est préférable de lire cette pièce d'une seule traite pour mieux l'apprécier, ce qui n'est pas difficile étant donné qu'elle est très courte. Les didascalies sont peu nombreuses, elles sont présentes seulement en début et fin de l'ouvrage. Même sans indications, il est facile d'imaginer le ton employé par les personnages: les dialogues sont très vivants, les points d'exclamations nombreux.

Au fond, il n'y a pas vraiment de raison à cette querelle. On peut se reconnaitre à travers l'homme et la femme, on a même tous déjà entendu certaines réflexions qu'ils échangent.
Tous ce que nous savons d'eux est qu'ils ont passé la cinquantaine et vivent dans un milieu aisé.
Il y a d'un côté la femme artiste et rêveuse et de l'autre l'homme plus cartésien et boursicoteur. Ils sont souvent vulgaires. Certaines répliques m'ont fait sourire. Leurs réparties sont cinglantes et on aimerait avoir l'esprit de les ressortir en pleine altercation.

La fin est plutôt prévisible: la plupart des disputes de couples finissent de cette manière... De ce fait, le dénouement est un peu décevant, on aurait aimé un rebondissement final plus surprenant.

Ce n'est pas une pièce d'une grande originalité, tous les couples vivent ce genre de situation. Néanmoins on passe un agréable moment. Le style vivant et sans fioritures en font une lecture très rapide.

Merci au Livre de Poche et à Livraddict pour ce partenariat !

vendredi, février 17, 2012

Les écriveurs, tome 1 : La cité lumineuse de Frédéric Mars

4ème de couverture:
« Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi ce cadeau ou cette place d’honneur qui vous semblaient destinés ont atterri dans les mains d’un autre que vous ? Pourquoi des obstacles de dernière minute se dressaient sur votre route alors que rien ne semblait s’opposer à votre succès ? Pourquoi le bus que vous deviez prendre partait sans vous à quelques secondes près ?

Vous invoquez le sort, la malchance, la fatalité ? Vous pensez que c’est comme ça et qu’on n’y peut rien ?

Mais bientôt, dans quelques instants, VOUS SAUREZ. Ma vie et la vôtre, que vous le vouliez ou non, sont dorénavant liées à jamais…

Pourquoi ça ?

Oh, c’est très simple, ça se résume même en une phrase : Votre vie, c’est moi qui l’écris ! »
Après Non Stop, Frédéric Mars revient avec un nouveau roman jeunesse: une dystopie cette fois !
Lara vit depuis toujours à Hometome, une île coupée du monde et inconnue pour les autres habitants de la Planète. D'étranges événements et des révélations surprenantes vont lui faire comprendre l'importance de cette isolation: Certains habitants de Hometone nommés les Ecriveurs composent la vie des autres êtres humains.

Dès les premières lignes nous sommes happés par l'histoire, nous faisons même partie de celle-ci puisque l'héroïne s'adresse directement au lecteur. Cette entrée en matière nous met toute de suite dans l'atmosphère pleine de mystère du roman et nous rapproche de Lara. Quelques flash-back nous permettent de mieux la connaitre, en particulier son passé qui va influencer la suite des événements. Nous découvrons en même temps qu'elle la vérité sur l'île et ses habitants. J'ai trouvé qu'elle acceptait un peu trop facilement ces révélations: Si on m'apprends que nos vies sont écrites et que je peux moi aussi écrire celles des autres, il va me falloir un peu de temps pour me faire à cette idée ! De plus, ces révélations sont un peu vite expédiées et pas assez développés. L'intrigue se complexifie au fil des pages et je me suis sentie parfois un peu perdue. J'espère en apprendre plus dans le prochain tome.

Néanmoins, l'histoire reste très crédible et donc troublante. Certains détails nous font douter, et si c'était réelle? ( je pense en particulier à l’explication de la sensation de "déjà-vu" ).
Le sujet du livre m'a vraiment plu et m'a donné envie d'écrire !
Des chapitres courts et un style très vivant rythment le récit: on ne s'ennuie pas une seule seconde. Il n'y a aucun temps mort, les rebondissements s’enchainent et nous surprennent à chaque fois.

Ce livre m'a parfois fait penser à Harry Potter: L'héroïne se découvre en effet des pouvoirs qu'elle ignorait en même temps qu'une société très organisée dont les êtres humains lambdas méconnaissent l'existence. Mais ce n'est pas tout puisque les habitants de Hometome ont inventé leur propre sport ce qui m'a tout de suite fait penser au Quidditch. Et enfin, une menace pèse sur les Ecriveurs: un homme qui change toujours d'apparence et qui n'a pas de nom.

Malgré quelques petits bémols, ce premier tome m'a beaucoup plu. L'intrigue réaliste allié au style de Frédéric Mars nous captive du début à la fin. L'héroïne est très attachante, on espère la retrouver ainsi que ses écrits dans le prochain tome qui s'annonce très prometteur.

Merci aux éditions Baam pour cette découverte !

samedi, février 11, 2012

Queen Betsy, tome 1 : Vampire et célibataire de Mary Janice Davidson


4ème de couverture:
Mourir, ça fait réfléchir ... Par exemple, cette semaine, j'ai perdu mon boulot, je suis morte dans un accident, et quand je me suis réveillée à la morgue, j'étais devenue vampire. Bon, il y a des côtés positifs : je suis désormais super forte et les hommes semblent bien plus sensibles à mon charme de suceuse de sang. Il faut juste que je m'habitue à mon nouveau régime liquide.... Aucun problème. Mes amis du monde de la nuit disent que je suis une sorte de reine annoncée par une prophétie ridicule. Ils ont besoin de moi pour renverser un vampire assoiffé de pouvoirs, au look trop ringard ! Le cadet de mes soucis ! Sauf qu'ils ont des moyens de pression efficaces, comme la nouvelle collection Manolo Blahnik ; une fille qui se respecte ne peut pas dire non ...
Les avis étant très enthousiastes j'ai voulu à mon tour découvrir Queen Betsy et je suis finalement déçue...

Élisabeth Taylor alias Betsy était secrétaire jusqu'à ce qu'elle soit virée mais ce n'est rien comparée à ce qui vient de lui arriver: Après avoir été fauchée par une voiture, elle se réveille morte...vivante !

Heureusement que l'héroïne est drôle sinon je me serais ennuyée à mourir et encore elle est plus vulgaire que drôle ! La mort n'a rien changé de la personnalité de Betsy, en effet à peine sortie de son cercueil elle est indignée par la paire de chaussure bon marché qu'on lui a fait porter. On sait alors dès le début à qui on a affaire: une vampire superficielle et égocentrique. Ses réparties et son sarcasme m'ont parfois fait sourire mais je m'attendais à beaucoup plus d'humour.
Les autres personnages restent en second plan et sont typiques de la bit-lit: le vilain méchant et ses sbires , le vampire sexy (s'appelant Éric comme c'est original! ), etc.

L'histoire manque cruellement d'originalité, on peut même dire qu'il ne se passe pas grand chose ! D'ailleurs la quatrième de couverture révèle une bonne partie de l'intrigue dont des événements se produisant dans les dernières pages ! Tous les ingrédients de la bit-lit sont réunis: des créatures surnaturelles, une héroïne indépendante , (trop) de sexe , (un peu) d'action. En bref, rien qui ne puisse distinguer Queen Betsy des autres romans du genre.

Si le style de l'auteure n'était pas aussi fluide, je pense que j'aurais abandonné ce livre car malgré tous ses défauts il se lit très vite et reste une lecture divertissante. De plus, les chapitres sont très courts et les dialogues nombreux.

Ce livre mélange de bit-lit et de chick-lit reste très stéréotypé. L'héroïne est exaspérante et l'action est quasi-inexistante. Seul le style de l'auteure nous permet de venir à bout des 337 pages.

lundi, février 06, 2012

La probabilité statistique de l'amour au premier regard de Jennifer E. Smith

4ème de couverture:
Elle a raté son avion ?
Elle prendra le suivant.
Pendant ce temps à Londres, son père se remarie ? Elle n'avait aucune envie d'assister à cet événement.
Un jeune homme charmant s'assied à côté d'elle ?
Le vol dure six heures, tant mieux si on peut allier l'utile à l'agréable.
Et vous, croyez-vous au destin, surtout quand il défie toute logique ?
Je ne suis pas très fan de la couverture de cette ouvrage mais le titre et sa police m'ont au contraire donné envie de le lire. De plus, le résumé est plutôt alléchant...

Alors qu' Hadley s’apprête à assister au remariage de son père, elle rate son avion. Heureusement avec le prochain, elle arrivera à temps pour la cérémonie. Et si elle n'avait pas loupé son avion, elle n'aurait surement jamais rencontré Oliver...

Un prologue nous met tout de suite dans l'ambiance du livre et très vite, on ne peut plus le lâcher. Le style de l'auteure, très agréable à lire, nous permet de nous mettre facilement à la place d'Hadley: il est simple et correspond parfaitement à l'état d'esprit des adolescents. Les problèmes liés au divorce des parents de l'héroïne, de plus en plus courant de nos jours, toucheront les jeunes lecteurs. Les sentiments engendrés par cette situation, entre haine et amour, sont très bien retranscrits.

L'intrigue est plutôt banale: une rencontre dans un aéroport, mais Jennifer E. Smith parvient à la rendre intéressante et captivante. De plus, elle est enrichie par de nombreux flash-back qui nous aident à mieux connaitre Hadley et son histoire familiale. Nous nous attachons alors facilement à la jeune femme et partageons les mêmes émotions qu'elle.
Nous découvrons Oliver en même temps qu'Hadley. D'abord un inconnu, il se dévoile peu à peu et nous l’apprécions d'autant plus. Il apporte une touche d'humour à l'histoire à travers ses conversations avec Hadley.
Les autres personnages restent en arrière plan mais ont tout de même une importance dans l'intrigue: Les parents de Hadley, Charlotte la belle-mère qu'elle voudrait détester et la pétillante Violette l'amie de Charlotte.

Malgré ses 288 pages, ce roman nous parait bien trop court. Une fois la dernière page tournée, on aimerait en savoir plus. Avec un titre pareil, on pourrait s'attendre à une histoire niaise mais je n'ai pas du tout eu cette impression. Au contraire, la relation délicate d'Hadley avec ses parents lui donne de la maturité. De plus, les émotions ne sont pas exagérées et reste très crédibles. C'est une jolie histoire qu'on aimerait toutes vivre !

Pour conclure, j'ai passé un très agréable -quoique trop court- moment avec Hadley. La plume de Jennifer E. Smith que j'ai trouvé à première vu trop simpliste m'a finalement happée et c'est rapidement que j'ai terminé ce roman.

Un grand merci à News Book et aux éditions Hachette Jeunesse pour ce partenariat !

vendredi, février 03, 2012

A comme Association, tome 1 : La Pâle Lumière des ténèbres de Erik L'Homme

4ème de couverture:
PRÉNOM : Jasper
ÂGE : 15 ans
DESCRIPTION : grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon
PROFESSION : Agent stagiaire à l’Association et lycéen (à ses heures perdues)
SIGNE PARTICULIERS : pratique de la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval
AIME : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l’Agent stagiaire Ombe
MISSION : démanteler un trafic de drogue chez les vampires
Après toutes les éloges que j'ai pu lire sur cette série, j'avais très envie de la découvrir à mon tour. Malheureusement lorsque l'on en attend beaucoup d'un livre, on est souvent déçu...

A comme association est né de la collaboration de deux auteurs, Erik L'Homme et Pierre Boterro et de leurs deux maisons d'édition respectives. Ainsi chacun écrit un tome à tour de rôle. Ce premier opus est l’œuvre d'Erik L'Homme. Il introduit Jasper, jeune lycéen de 15ans, agent stagiaire de l'association. Celle-ci a pour but de réguler les relations entre les Humains et les Anormaux, c'est-à-dire les créatures surnaturelles. C'est particulièrement aux vampires auxquels Jasper va avoir affaire dans ce premier tome.

On rentre très facilement dans l'histoire: le style est simple et s'adresse clairement à des adolescents. Erik L'homme fait de temps à autre quelques clins d’œil à ses autres ouvrages ainsi qu'à ceux de son co-auteur. Je n'avais jamais lu ces auteurs auparavant, alors je dois avouer que je n'ai pas toujours capté les références. Mais cela ne gène en rien la compréhension.

Jasper est le roi de la boutade, même dans les situations dangereuses il n'hésite pas à plaisanter. Il m'a beaucoup fait rire mais parfois exaspérée: Ses blagues à tout bout de champ finissent par être un peu lourdes. Hormis ce petit bémol, j'ai beaucoup apprécié ce personnage. Il est très attachant et rend l'histoire plus divertissante. Les autres personnages restent en arrière plan pour être mieux représentés au prochain tome.

L'intrigue est sympathique mais sans grande originalité. Seule l'idée d'un agent stagiaire change des livres du même genre et m'a beaucoup plu.
L'ouvrage est très court et de ce fait l'univers n'est pas assez développé,manque de détails. S'agissant d'un premier tome on peut espérer plus de précisions dans les prochains !

Pour résumé, c'est une lecture rapide et divertissante avec un héros attachant et surtout très drôle. Cependant l'intrigue manque d'originalité et n'est pas assez exploité.


mercredi, février 01, 2012

Hunger Games, tome 2 : L'Embrasement de Suzanne Collins


4ème de couverture:
Les Jeux continuent !
Plus terribles que jamais...
Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. À l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...
/!\Spoilers du premier tome/!\

Plus d'un an après ma lecture du premier tome, je me lance enfin dans le second. Il faut dire que cette saga ne m'avait pas emballé plus que ça...

Katniss et Peeta ont vu leur existence s'améliorer suite à leur victoire au dernier Hunger Games.
Malgré tout, leur tranquillité est de courte durée. Devenue un symbole de rébellion pour les douze districts, Katniss est menacée par le président Snow en personne...

Dès les premières lignes nous sommes happés dans l'univers créé par Suzanne Collins. Malgré le temps qui s'est écoulé depuis ma lecture du premier tome, je me suis souvenue rapidement des personnages et du contexte. Seuls quelques mots de vocabulaire tels que tribut, Carrières, tessera m'ont perturbés au début.

Je me demandais ce qu'elle allait nous concocté l'auteur pour ce deuxième tome. Elle a fait le choix de garder les mêmes personnages. Elle aurait en effet pu créé une autre saison des Hungers Games avec de nouveaux protagonistes. La difficulté est alors de faire évoluer Katniss en dehors des jeux et d'éviter toutes similarités avec le premier tome.
L'intrigue est assez prévisible mais elle reste alors cohérente. Le début est lent mais je dois avouer que j'ai préféré les deux premières parties à la dernière qui ressemble trop au premier tome et est un peu trop bâclée à mon goût...

Moins centrés sur les jeux, les personnages sont mis en avant. Je me suis alors beaucoup attachée à Katniss, à Gale mais surtout à Peeta. Simple adversaire de Katniss, dans ce deuxième opus, il devient un allié, un ami voir plus... Je me suis autant inquiété pour lui que Katniss, oubliant parfois l'existence de Gale.
Haymitch prend également de l'ampleur: il fait désormais partie de la famille de Katniss et des pans de son passé nous sont révélés. Certains personnages secondaires sont mis avant comme Effie, Cinna ou encore la mère de Katniss.

Grâce à la tournée de la victoire, on prend conscience des conditions de vie du peuple de Panem.
Certains événements sont choquants et on se demande alors s'ils seraient possibles dans la réalité ou si l'auteure n'a pas un peu exagéré. En tous cas cela fait beaucoup réfléchir et c'est ce que j'apprécie dans les dystopies.

La plume de Suzanne Collins est toujours aussi simple mais efficace. Par contre, les descriptions ne sont pas assez détaillées à mon gout et le récit est parfois confus. J'ai eu du mal à comprendre où l'auteure voulait en venir, à visualiser certaines scènes et objets. Mais peut-être est-ce dû à un problème de traduction.
L'embrasement se lit à une vitesse déconcertante. On veut à tout prix connaitre la suite. De plus, la fin s'arrête sur un insoutenable cliffhanger. Peut-être que je n'attendrais pas aussi longtemps pour lire le dernier tome...

L'embrasement semble être un tome de transition: de nouveaux enjeux nous sont révélés et nous découvrons de nouveaux aspects du monde de Katniss. Plus lent que le premier tome, il reste tout autant captivant. On se prend d'affection pour les personnages que l'on espère retrouver sain et sauf dans le prochain tome...
Cette série n'est toujours pas un coup de cœur pour moi mais Suzanne Collins réussit à nous donner envie de connaitre la suite des événements.


Avis des autres participants de cette LC: ptitelfe , pimousse4783 , Arcaaela , Aurélie. , Luna , Tousleslivres , Juliah , styx2005 , Audy91 , Venji , reveline , ImagIn , klouche , laura1912 , Stelphique , didikari , Rose , NiThOuxx ,

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