jeudi, novembre 17, 2011

Une aventure d'Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l'ombrelle, tome 2 : Sans forme de Gail Carriger

4ème de couverture:
Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu'elle se réveille de sa sieste, s'attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s'en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication... laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n'est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !
J'avais adoré Sans âme, le tome 1 des aventures d'Alexia Tarabotti, aussi j'attendais avec impatience la sortie de ce deuxième opus. Encore une fois la couverture est magnifique et reflète bien l'univers du livre, j'adore !

Nous retrouvons Alexia en tant que Lady Maccon. Elle a en effet épousé Conall Maccon, comte de Woosley et accessoirement Alpha de la meute de loup-garous de Londres. Alors que ce dernier disparait, un régiment de militaire établit un campement sur la pelouse de leur résidence et d'étranges événements perturbent les surnaturels de Londres: Pendant un laps de temps, ils sont redevenus mortels...

C'est avec plaisir que l'on retrouve Alexia et ses répliques cinglantes. Dès les premières lignes, elle nous prouve qu'elle n'a pas changé et ce n'est pas son imposant mari qui va dire le contraire:
Elles sont rares les occasions où il parvient à lui fermer son clapet ! Les dialogues entre le couple sont à mourir de rire. On aimerait avoir autant de répondant et d'ironie que Lady Maccon.
En même temps, comment ne pas être sarcastique avec une amie qui porte des chapeaux plus laids les uns que les autres ! Fidèle à elle-même cette chère Ivy va elle aussi nous faire rire mais à ses dépens....

Toujours armée de sa fameuse ombrelle, un tantinet plus sophistiquée cette fois, elle veut découvrir ce qui est arrivé aux surnaturels de Londres. Il n'y a qu'elle, en tant que Sans âme, qui est censé leur faire cet effet-là ! Son enquête est l'occasion d’introduire de nouveaux personnages: une meute de loup-garous en kilt ( il fallait y penser XD), et des femmes aux tempérament semblables à celui d'Alexia -mais sans son humour légendaire.

Le suspens est omniprésent, comme dans un polar on soupçonne tout le monde et on se trompe complétement ! Certains passages plus longs que les autres m'ont parfois ennuyée. Les inventions de l'époque m'ont paru bien compliqué et leur fonctionnement m'ont complétement échappé. L'univers créé par Gail Carriger est totalement maîtrisé et tout à fait crédible. L'intrigue reste cohérente par rapport au tome précédent mais manque un peu de nouveauté, de surprise. Le dénouement grâce à quelques indices distillés tout le long du récit est prévisible mais nous donne terriblement envie de lire la suite. Le style de l'auteur est toujours aussi succulent, c'est un vrai plaisir -mais trop court- à lire.

Si vous avez aimé Sans âme, Sans forme ne peut que vous plaire. L'héroïne, fidèle à elle-même malgré son nouveau statut d'épouse, est attachante et surtout très drôle. Ce sens de l'humour a tendance à déteindre sur son Alpha de mari. L'influence de Jane Austen est assumé et les créatures surnaturelles omniprésente: de quoi passer un bon moment !

Les participants à la LC: Blanche ,

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