4ème de couverture:
Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée. placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.
A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millénium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans -Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ; Millénium 3 -La Reine dans le palais des courants d'air.
Je ne lis jamais de polar mais comment passer à côté du phénomène Millénium ?
Des millions d’exemplaires vendus, une adaptation cinématographique et l’absence tragique de son auteur.
Mikael Blomkvist journaliste économique suédois est engagé par l’industriel Henrik Vanger pour résoudre une énigme vieille de 40 ans. Hariet Vanger la nièce de Henrik a disparu et celui-ci reçoit chaque année pour son anniversaire des fleurs séchés pour le lui rappeler.
Tout commence par un prologue bien mystérieux,qui nous donne envie d’en savoir plus. S’ensuit un grand nombre d’information sur l’économie suédoise, et là j’ai du m’accrocher car ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.De plus je n’ai pas l’habitude de lire de la littérature suédoise et il faut s’habituer aux lieux et aux noms des personnages difficiles à prononcer.Le plan des lieux et la liste des suspects nous sont cependant donnés.
L’auteur nous présente ensuite les personnages principaux: Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander
Il nous donne de nombreux détails sur ceux-ci, leurs vies, leurs histoires personnelles….
On s’attache très vite à ces personnages singuliers, malgré leurs particularités et leurs défauts…
Le récit alterne entre le point de vue de Lisbeth et de Mikael ce qui permet une vraie implication du lecteur dans le récit. Il découvre l’affaire et les indices en même temps que les personnages.
On se familiarise avec les Vanger,on découvre chaque membre de la famille et le mystère qui les entoure.
L’histoire met du temps à se mettre en place, tout comme Mikael on a l’impression que l’énigme ne sera jamais résolu. Pendant les 300 premières pages, ils ne se passent pas grand-chose…Puis un tout petit détail attire notre attention et tout s’enchaine très vite. Les indices apparaissent peu à peu. On n’arrive plus à se détacher du livre. Les rebondissements sont nombreux. On soupçonne tous les membres du clan Vanger.. Ce qui semblait être une simple histoire de famille nous entraine dans le monde des tueurs psychopathes. On comprend enfin le titre « Les hommes qui n’aimaient pas les femmes » a été choisis. Malgré le nombre de pages, ce livre se dévore très rapidement.
L’auteur a un style plutôt simple mais sait maitriser le suspens et tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin.
C'est donc un coup de cœur pour moi !
Citations:
« Sa bouche était large, son nez petit et ses pommettes hautes, ce qui lui conférait un vague air d'Orientale. Ses mouvements étaient rapides et arachnéens et, quand elle travaillait à l'ordinateur, ses doigts volaient d'une façon presque surexcitée sur les touches. Son corps était voué à l'échec pour une carrière de mannequin, mais avec un maquillage adéquat, un gros plan sur son visage n'aurait déparé aucun panneau publicitaire. Sous le maquillage - parfois elle arborait un répugnant rouge à lèvres noir -, les tatouages et les piercings elle était... disons... attirante. D'une manière totalement incompréhensible. »
« — Lisbeth, peux-tu me donner une définition du mot « amitié » ?
— Quand on aime bien quelqu’un.
— Oui, mais qu’est-ce qui fait qu’on aime bien quelqu’un ?
Elle haussa les épaules.
— L’amitié – ma définition – est basée sur deux choses, dit-il soudain. Le respect et la confiance. Ces deux facteurs doivent obligatoirement s’y trouver. Et ça doit être réciproque. On peut avoir du respect pour quelqu’un, mais si on n’a pas la confiance, l’amitié s’effrite. »
Tiens c'est marrant, je suis en train de le lire justement ! (^-^) je vais juste survoler ta chronique
RépondreSupprimerBonne lecture Wilhelmina,j'espère qu'il te plaira autant qu'à moi !
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