dimanche, juillet 11, 2010

Stardust de Neil Gaiman


4ème de couverture:
D'un côté, il y a Wall, paisible village niché au sein d'une calme forêt anglaise. De l'autre, le pays des fées, univers d'enchantements, de sorcières, de licornes et de princes sanguinaires.
Entre les deux, il y a le Mur, l'infranchissable et épaisse muraille qui ceint le hameau et le sépare de Féérie. Infranchissable ? Pas tout à fait, puisque tous les neuf ans s'ouvre la Foire des Fées qui, durant un jour et une nuit, permet aux deux mondes de se rencontrer.
Dans certaines circonstances, cependant, attendre si longtemps pour pénétrer en Féerie est impossible. Car quand on s'appelle Tristran Thorn et que l'on a promis à sa belle l' étoile filante tombée du firmament de l'autre côté du Mur, aucun obstacle ne saurait s'élever contre l'amour...


Après L'étrange vie de Nobody Owens, Stardust est le deuxième roman de Neil Gaiman que je lis.
Celui-ci est bien différent du premier qui était un roman jeunesse.
Tristran Thorn,jeune homme habitant à Wall,promet à Victoria dont il est amoureux de lui rapporter l'étoile filante qui vient de tomber en Féerie.
Il ne s'imagine pas alors,dans quelle aventure il se lance:
Il rencontrera d'étranges personnages et affrontera quelques dangers...
En plus des aventures de Tristran,celle de la reine des sorcières et des seigneurs de Stormhold nous sont contés.L'étoile filante est le point commun de ces trois récits.La sorcière veut son coeur afin de retrouver sa jeunesse et les seigneurs se disputent la pierre qu'elle possède afin de devenir roi de Stormhold.
On retrouve la plume si particulière de l'auteur qui choisit de nous rapporter les faits sous forme de conte.La première phrase: "Il était une fois un jeune homme qui voulait conquérir l'Elue de son coeur."nous donne tout de suite envie d'en savoir plus.
Malgré un style agréable,j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire.Aucune émotion ne m'a traversée,les personnages ne sont pas attachants,ils sont trop fades pour cela...
Je m'attendais à ce que l'amour qu'éprouve Tristran à l'égard de Victoria soit plus développé.
Il est tellement obsédé par le désir de ramener l'Etoile qu'il en oublie presque pourquoi il doit le faire.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "Alice au pays des merveilles" de Lewis Caroll à cause de certains passages absurdes.Neil Gaiman fait de nombreux clins d'oeil à la littérature anglaise,à Shakespeare,Dickens,etc...Il transforme certaines comptines anglaise,fait de nombreux jeu de mots que la traduction ne peut malheureusement reproduire.
On trouve également quelques notes d'humour grâce à un personnage,une réplique ou un détail.
J'ai bien aimé l'histoire de ces sorcières cruelles et avides de jeunesse qui rappellent celle de Macbeth.
A la fin du livre,il reste quelques zones d'ombre,qui est le petit homme velu?qui sont réellement les sorcières du miroir?
Cette fin bien que prévisible est une réussite.Quelques éléments semés au fil du récit révèlent enfin leur secret.Le dénouement peut paraitre heureux mais le récit s'achève sur une note mélancolique...

Bien que l'histoire soit originale et le style agréable,j'ai été déçu par ce livre.Il n'y a que la fin qui m'a vraiment plu....

Extrait:

- Je viens du village de Wall, répondit-il enfin. Là-bas vit une jeune fille du nom de Victoria Forester, une gente demoiselle à nulle autre pareille. Et c'est à elle et à elle seule que j'ai donné mon coeur. Son visage est...
- Deux yeux ? Un nez ? Une bouche ? Et tout l'toutim ?
- Evidemment.
- Bon, ben tu peux sauter l'couplet. On f'ra comme si tu l'avais déjà chanté. Alors quelle bougre d'idiotie cette jeune damoiselle t'a mis en tête de faire pour ses beaux yeux ?
Offusqué, Tristan posa sa tasse en bois et se leva.
- Qu'est-ce qui peut bien vous faire croire, s'indigna-t-il d'un ton qui se voulait aussi méprisant que hautain, que ma bien aimée m'aurait envoyé entreprendre quelque quête insensée ?
Le petit homme leva vers lui de petits yeux perçants, d'un noir de jais.
- Pasque c'est la seule raison qui peut pousser un p'tit gars comme toi à faire quelqu'chose d'aussi stupide que d'franchir la frontière pour v'nir en Féerie. Les seuls d'vot'monde qui viennent ici sont les ménestrels, les amoureux et les fous. Or, comme t'as pas vraiment l'air d'un ménestrel et qu't'es - pardonne-moi d'te dire ça, mon garçon, mais c'est vrai - aussi banal qu'un bout d'fromage sur une tranche de pain... C'est donc l'amour, si tu veux mon avis.
- Parce que, déclama Tristan, tout amoureux a le coeur d'un fou et l'âme d'un ménestrel.

4 commentaires:

  1. il attends dans ma PAL
    désolée que tu n'ai pas plus accroché à ce livre

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  2. Il est dans ma PAL, il m'attend bien sagement. Ayant découvert récemment Neil Gaiman, je suis tombée sous son charme et j'ai envie de lire tous ces ouvrages. J'espère qu'il me plaira...

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  3. J'ai largement préféré Coraline et Nobody Owens. Mais je n'ai pas fini de lire Neil Gaiman! J'ai trouvé qu'il y avait des moments très beaux. Mais d'autres où je décrochais totalement!

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  4. Moi aussi,j'ai décroché à certains moments.
    Mais je ne vais pas m'arrêter là,on m'a conseillé Neverwhere,j'espère qu'il me plaira...

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