mercredi, juin 06, 2012

Rituels tribaux du samedi soir de Nik Cohn

4ème de couverture:
Fondateur mythique de la critique rock, Nik Cohn fit plus que rendre compte d’un genre musical. Chantre des mensonges de la culture pop, il façonna son époque. Qui mieux que Vincent, incarné à l’écran par John Travolta dans La fièvre du samedi soir, pour symboliser les années disco? S’il s'admire devant la glace, parade sur les pistes, il sait que le succès n'a qu’un temps, celui de la jeunesse.
Des sex-shops de New York à La Nouvelle-Orléans oubliée par le progrès, ces quatre nouvelles, inédites en français, nous présentent la face sombre du rêve américain, quand une génération en quête d'une illusoire célébrité se retrouve dans l'impasse. Cela n’empêche pas l'humour, le glamour, l'envie.

Rituels tribaux du samedi soir est un recueil de nouvelles sur l'Amérique des années 70. Il contient particulièrement la nouvelle La fièvre du samedi qui a été adapté au cinéma avec John Travolta.

Les deux premières nouvelles La Nouvelle-Orléans: la ville frappée par la maladie et 24 heures sur la 42ème ne m'ont pas du tout plu.
Je n'ai pas réussi à rentrer dans ces deux histoires. La première passe d'un sujet à l'autre sans transition ce qui est assez déconcertant. De plus, de nombreuses références m'étaient inconnues, ce qui n'a pas facilité ma lecture. Différents aspects de la Nouvelle-Orléans nous sont décrits dans le but de nous prouver que cette ville est frappée d'une maladie. Le sport a une place très importante dans celle-ci et donc dans la nouvelle - ce qui je dois l'avouer n'est pas un sujet qui me passionne.

Dans la 2ème nouvelle, le narrateur visite la 42ème rue afin de pouvoir écrire un article sur celle-ci. C'est l'occasion pour l'auteur de dévoiler le côté sombre de l'Amérique: Drogue, sexe et alcool, les habituelles activités du samedi soir. Cette nouvelle m'a semblé sans intérêt, j'ai eu l'impression de lire un guide touristique mais qui pour une fois montrait le vraie visage de l'Amérique et non le rêve Américain.

Après ces deux nouvelles décevantes, j'ai eu peur que le reste du recueil soit sur la même longueur d'onde mais finalement les deux suivantes m'ont convaincue.
Pourtant quand j'ai compris que le sujet de La dernière course était les courses de voiture, j'ai bien cru que j'allais m'ennuyer encore une fois. Cependant cette fois-ci, l'auteur nous propose une vraie intrigue avec un personnage principal auquel - malgré ces défauts- on s’attache très rapidement. Œil de Faucon rêve de gagner sa vie grâce à sa passion: les courses automobile et pour cela il est prêt à tout. Cette nouvelle est ma préférée du recueil. Malgré le peu de pages qui la composent, l'auteur parvient à nous captiver. On veut savoir si Œil de Faucon va réaliser son rêve ou va connaître la désillusion.

La fièvre du samedi reprend les mêmes thèmes que la nouvelle précédente sauf que cette fois-ci le rêve de Vincent est d'obtenir la gloire grâce à la danse. J'ai également bien aimé cette nouvelle seulement j'ai trouvé la fin un peu bâclée. J'aurai aimé en savoir plus sur l'avenir des personnages. Ici on s'arrête en pleine action, le suspens reste intact et on est un peu déçu. Je n'ai pas vu le film donc je ne peux pas comparer avec celui-ci mais cette nouvelle m'a donné envie de le regarder.

 Deux nouvelles sur quatre m'ont finalement convaincue, le bilan est donc plutôt positif. De plus, ces deux nouvelles sont les plus longues. Ce recueil plaira surement davantage à ceux qui ont connu les années 70 et à ceux qui veulent découvrir La fièvre du samedi soir pour la comparer avec le film.

1 commentaire:

  1. Je l'ai reçu en partenariat folio et je me suis un peu perdue parfois.

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