mercredi, novembre 28, 2012

Bloodlines, tome 1 Richelle Mead

4ème de couverture:
Sydney est alchimiste. Elle déteste les vampires et protège les humains en leur dissimulant l'existence de ces êtres maléfiques.

Lorsqu'on lui assigne une nouvelle mission, la jeune fille se voit obligée de mettre de côté ses réticences: elle doit cacher et protéger une vampire de lignée royale qui fait l'objet de menaces de mort. Quel meilleur endroit pour cela qu'un école privée à Palm Spring, sous le soleil de Californie? Voilà bien le dernier endroit où des vampires sanguinaires iraient les chercher!

Mais le mal rôde... Sydney saura-t-elle se montrer suffisamment vigilante et éviter que sa mission tourne au drame?
Me revoilà après quelques semaines d'absence avec une chronique du spin-off de l'une mes sagas favorites: Vampire Academy. Quand celle-ci s'est achevée, j'ai été ravie d'apprendre que Richelle Mead préparait une autre série issue de VA. J'attendais beaucoup de ce premier tome et j'avais peur d'être déçue...

Ce n'est plus l'intrépide Rose, l'héroïne mais Sydney l'alchimiste qui a fait plusieurs apparitions dans VA. Dans ce premier tome de Bloodlines, elle a pour mission de protéger Jill, la sœur de la reine Vasilisa Dragomir, dont la vie est menacée par des opposants au pouvoir moroï. Pour cela, toutes deux ainsi qu'Eddie le gardien de Jill, étudient incognito dans un lycée humain.

J'ai d'abord eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire mais surtout à m'habituer à Sydney qui n'a pas le tempérament de feu de Rose. Notre nouvelle héroïne respecte scrupuleusement les procédures et se soumet à sa hiérarchie sans jamais protester. Face à Rose, elle manque cruellement de caractère et apparait comme une jeune fille coincée toujours tirée à quatre épingles.
Jill non plus n'a pas beaucoup de caractère. Elle est toujours la jeune fille innocente et naïve de VA et nous fait parfois penser à Lissa en cela.
Eddie quant à lui, reste trop en arrière plan et n'est pas vraiment impliqué dans l'histoire.

Autant dire que le début de Bloodlines m'a ennuyée et j'ai bien eu peur que cela allait continuer jusqu'à la fin du livre. En effet, il ne se passe pas grand chose. Les trois adolescents suivent des cours parmi les humains et essayent de se mêler à eux, de nouer des amitiés. Rien d'original et d'intéressant donc et qui de plus nous fait penser au tome 1 de VA, soeurs de sang.

Heureusement, un personnage que j'appréciais beaucoup dans VA est très présent dans Bloodlines et pimente l'intrigue. Il s'agit d'Adrian Ivashkov. Toutes ses répliques m'ont fait sourire et son faux air désintéressé ne m'a pas laissé de marbre. Dans ce tome, on apprend à mieux le connaitre. Il est blessé par la trahison de Rose et fragilisé par l'esprit qui lui confère un tempérament instable.

Enfin, durant la dernière partie du livre, tout s'accélère, les rebondissements s'enchainent, des révélations sont faites et même si cela est assez prévisible, on est captivé et on a bien du mal à lâcher Bloodlines. On veut avidement connaitre la suite. Cette dernière partie a hautement relevé mon intérêt et m'a donné envie de poursuivre cette saga (ce qui n'était pas gagné au début). J'ai fini par apprécier et à m'attacher à Sydney et puis comme j'adore Adrian je ne veux pas manquer une de ses aventures ou une de ses répliques pleines d'ironie!

Pour conclure, malgré un début lent Bloodlines semble être une nouvelle saga prometteuse. Comme étant un premier tome, on peut excuser l'ennui des débuts car il faut bien mettre en place le décor et présenter les nouveaux personnages. On finit par s'attacher à Sydney qui évolue beaucoup au fil des chapitres. De plus, cela fait plaisir de retrouver un personnage récurrent de VA, surtout lorsqu'il s'agit d'Adrian !
Je rajouterai pour finir que pour lire Bloodlines, il me semble essentiel d'avoir lu toutes la saga VA. Sinon les notions de dhampir, moroï, strigoï, pouvoir de l'esprit, la monarchie des moroï seront incompréhensibles pour les néophytes.

jeudi, novembre 08, 2012

Une place à prendre de J.K Rowling

4ème de couverture:
Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...
Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige. 
Une place à prendre est un des livres que j'attendais avec le plus d'impatience cette année. J'avais hâte de découvrir ce dont était capable J.K Rowling dans un genre différent de sa célèbre saga Harry Potter. Bien sur, le risque d'être déçue était présent mais la curiosité l'a emporté.

Pagford est une petite ville anglaise où tout le monde se connait et où les ragots se propagent vite. Quand Barry Fairbrother meurt, sa place vacante en tant que conseiller communal, attise les convoitises.

Dès les première lignes, on reconnait avec plaisir la plume malicieuse de J.K Rowling mais après plusieurs pages on est très surpris voir un peu choqué de découvrir quelques mots vulgaires. En effet, certains personnages n'ont pas leur langue dans leur poche. Ce n'est pas un reproche mais cela fait bizarre de lire ce genre de vocabulaire sous la plume de J.K Rowling tant on est habitué à son style adapté à la jeunesse.
Néanmoins, Une place à prendre est très agréable à lire. L'auteur maitrise parfaitement la construction de son roman.

Celle-ci est assez complexe vu qu'il n'y a pas un personnage principal mais une petite dizaine de protagonistes que nous suivons tout au long de l'intrigue. L'histoire est alors envisagée selon différents points de vues de quelques habitants de Pagford. Le soucis, lorsque les personnages sont nombreux, c'est que l'on peut parfois s'y perdre. Ça n'a pas été mon cas ici, j'ai intégré très rapidement les différents personnages et leurs noms ainsi que leur lien de parenté. En effet, nous suivons plusieurs familles, parents et enfants voir grand-parents.
L'autre risque d'un roman avec autant de personnages est de ne pas s'attacher à ceux-ci et donc de ne pas réussir à adhérer à l'histoire. J'ai bien cru au début que je ne m'attacherai jamais à l'un de ces personnages.
L'auteur nous les présente en effet sous leur plus mauvais jour: hypocrisie, jalousie, égocentrisme... Personne n'est épargné, défauts et noirs secrets sont mis à nu.

Finalement, j'ai beaucoup aimé ces différents personnages, certains plus que d'autres. Krystal Weedon est particulièrement touchante et pourtant, à première vue, elle n'a rien pour plaire: Elle jure et insulte sans arrêt,  elle est bagarreuse et sait à peine lire. Très tôt, elle a été frappé par la dure réalité de la vie: sa mère est toxicomane et s'est déjà prostitué pour se procurer de la drogue, les services sociaux menacent de lui enlever Krystal et son frère Robbie. Au début, je n'aurai jamais pensé m'attacher à Krystal mais finalement quand il a fallu la quitter à la fin du roman, ça n'a pas été facile...
Il y a d'autres personnages que j'ai adoré détester comme Howard et Shirley Mollison.
Si malgré leur défaut, ces personnages nous plaisent c'est parce qu'ils sont très humains. J.K Rowling décrit avec finesse la psychologie humaine et dévoile nos hypocrisies.

Je me demandais ce qui se caché derrière le résumé d'Une place à prendre mais finalement tout est dit dans ses quelques lignes. L'intrigue consiste en effet à suivre la petite vie des différents protagonistes.
Cette intrigue peut paraitre banale voir ennuyeuse mais sous la plume et l’ingéniosité de J.K Rowling elle devient captivante. On se demande où elle veut en venir et je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement. Comme la totalité du roman, il est très crédible et dépeint parfaitement la réalité.

Une place à prendre est un livre qui nous touche et qui nous fait réfléchir. Nous suivons avec plaisir l'existence des nombreux personnages créé par J.K Rowling au sein de la bourgade de Pagford. Dans ce huit clos, les défauts humains sont disséqués et analysés sans tabou et en toute crédibilité.

J'ai pu lire Une place à prendre grâce à l'opération Les Matchs de la rentrée littéraire de Priceminister que je remercie donc pour m'avoir permis de découvrir ce roman.
Ce n'est pas dans mes habitudes de noter un roman mais pour établir un classement des livres de la rentrée littéraire, l'équipe de Priceminister a besoin de recueillir les notes des différents lecteurs.
J'attribue donc un 19/20 à Une place à prendre.

dimanche, novembre 04, 2012

Therapy de David Lodge

4ème de couverture:
A successful sitcom writer with plenty of money, a stable marriage, a platonic mistress and a flash car, Laurence 'Tubby' Passmore has more reason than most to be happy. Yet neither physiotherapy nor aromatherapy, cognitive behaviour therapy or acupuncture can cure his unidentified knee pain or his equally inexplicable mid-life angst.
As Tubby's life fragments under the weight of his self-obsession, he embarks - via Kierkegaard, strange beds from Rummidge to Tenerife to Beverley Hills, a fit of literary integrity and memories of his 1950s South London boyhood - on a picaresque quest for his lost contentment ...
J'ai dû lire ce livre pour mes cours d'anglais. Au début, j'étais plutôt réticente, je n'aime pas tellement être forcée à lire quelque chose et de prime abord l'anglais était plutôt complexe mais finalement j'ai bien aimé.

Laurence Passmore est le scénariste de la célèbre série "The People Next Door" mettant en scène deux familles très différentes vivant l'une à côté de l'autre. Laurence a tout pour être heureux: il est marié, a deux enfants qui ont réussi dans la vie, il est riche et a un job qui lui plait. Malgré cela, il sent la dépression poindre et essaye alors divers thérapies.

Comme je le disais, j'ai d'abord eu un peu de mal avec l'anglais trop complexe pour moi. Les seuls livres que j'avais lu dans la langue de Shakespeare auparavant étaient écrit par J.K Rowling qui a un style plus simple et fluide. Le problème ne venait pas particulièrement du style de l'auteur mais du vocabulaire qu'il utilise, souvent lié à un domaine spécifique. Puis peu à peu, je me suis habituée à ce vocabulaire et mon rythme de lecture s'est accéléré (il me fallait au début environ une heure pour lire dix pages...). J'étais censée lire une trentaine de pages par semaine (pour les cours) et finalement je l'ai fini bien avant la date fixée.
J'avoue avoir particulièrement apprécié les dialogues, qui sont beaucoup plus facile à lire et à comprendre.
Je me suis donc habituée à cette lecture mais j'ai aussi été embarqué dans l'histoire.

Ce livre est en fait le journal intime de Laurence, lequel a t-il décidé d'écrire sur les conseils de son psychiatre. Il commence alors par se présenter un peu et à faire l'état des lieux de sa vie.
Cette première partie m'a plutôt ennuyé. Le narrateur commence à déprimer et n'est donc pas des plus drôle. Il découvre et se prend d'affection pour le philosophe Danois Kierkgeraad avec qui il partage quelques points commun. J'ai moi aussi découvert ce philosophe que je ne connaissais pas. J'ai trouvé son histoire très intéressante et parfois comique. Quant à Laurence Passmore, j'ai aimé ses réflexions personnels et ses pointes d'ironie.
J'ai vraiment commencé  à apprécié ce livre à partir de la deuxième partie où enfin des rebondissements apparaissent. Laurence a dans cette deuxième partie de vraies raisons de s'apitoyer sur son sort.
Il va alors essayé par tout les moyens (et surtout sexuels, je dois dire) de retrouver confiance en lui.
Ils se retrouvent alors dans des situations incongrus qui ne peuvent que nous amuser.

Les troisième et quatrième parties sont celles que j'ai préféré. Laurence nous raconte son enfance et plus particulièrement ses premières expériences amoureuses, et il essaye ensuite de renouer avec cette enfance perdue. Cette deuxième partie du roman est touchante et nostalgique. Très vite, on veut connaitre tous les détails de l'adolescence de Laurence et on espère avec lui qu'il va réussir sa quête vers son enfance.

Ce n'est pas le livre idéal pour débuter la lecture en VO. Le vocabulaire peut rebuter et pendant ma lecture, je n'étais toujours pas loin de Google traduction (ce n'est pas forcément nécessaire de comprendre toutes les phrases mais je n'aime pas en perdre une miette quand je lis).
C'est une lecture très divertissante, drôle et ironique avec un personnage principal attachant qui nous livre ses moindres secrets. L'auteur, David Lodge n'est jamais très loin derrière les paroles de son héros.
Les autres personnages restent en arrière plan puisqu'il s'agit d'un journal. Ils vont et viennent dans l'existence de Laurence.

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