mardi, juin 01, 2010

La ballade de l'impossible de Haruki Murakami

4ème de couverture:

Au cours d'un voyage en avion, le narrateur entend une chanson des Beatles: Norwegian Wood. Instantanément, il replonge dans le souvenir d'un amour vieux de dix-huit ans. Quand il était lycéen, son meilleur ami, Kizuki, s'est suicidé. Kizuki avait une amie, Naoko. Ils étaient amoureux. Un an après ce suicide, le narrateur retrouve Naoko. Elle est incertaine et angoissée, il l'aime aussi. Une nuit, elle lui livre son secret, puis disparaît...
Hommage aux amours enfuies, "La ballade de l'impossible" est un magnifique roman aux résonances autobiographiques, d'une tendresse et d'une intensité érotique saisissantes.


Après Kafka sur le rivage,j'ai voulu lire d'autres livres de cet auteur.
Du début à la fin,ce roman est empreint de mélancolie.Le livre refermé,une tristesse nous envahit.
Pendant ses 446 pages,il ne se passe pas beaucoup de choses.
Le narrateur nous décrit sa vie d'étudiant.En fait,ce sont seulement deux années qui nous sont décrites mais ces années semblent durer une éternité.
L'auteur décrit avec sensibilité et sincérité les émotions de ses personnages.Ils sont torturés à la recherche du bonheur,d'eux-même et même de la vie.
C'est aussi la découverte de l'amour et de la sexualité.Les personnages ont tous des histoires personnelles complexes mais par moment on se reconnait à travers eux.
Étant moi même à l'université,je me suis sentie proche du narrateur,comme s'il faisait partit des étudiants qui défilent devant mes yeux à la fac.
La fin est troublante car les personnages ne trouvent pas les réponses à leurs questions,leurs doutes et leurs craintes ne sont pas apaisés.On aimerait savoir ce que devienne tous ces personnages.A noter également que ce roman contient des éléments autobiographiques.


Citations:
"J'étais gêné de n'être que moi."


"Plutôt qu'une allumette de second ordre, je préfère être une boîte de première qualité."


"Quelle que soit notre vérité, la tristesse d’avoir perdu quelqu’un qu’on aime est inconsolable. La vérité, la sincérité, la force, la douceur, rien ne peut calmer la douleur, et, en allant au bout de cette souffrance, on apprend quelque chose qui ne nous est d’aucune utilité pour la prochaine vague de tristesse qui nous surprendra."


"Quand on lit la même chose que tout le monde, on ne peut que penser comme tout le monde."

4 commentaires:

  1. Un Murakami que je n'ai pas encore lu ! Il a l'air plus triste qu'étrange (comme le sont d'habitude ses livres) alors j'hésite à le lire tout de suite, mais ça viendra certainement :)
    Les fins de Murakami sont toujours ainsi, sans offrir de réponse, mais on finit en général par passer au-dessus de la frustration pour apprécier l'histoire en elle-même.

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  2. Ce n'est pas le livre que je compte lire prochainement de cet auteur (jamais entendu parler pour tout dire) mais j'aime bien sa plume qui compense parfois l'ennui. A voir donc.

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  3. Le sujet a l'air intéressant, peut-être que je continuerai ma découverte de Murakami par celui-ci!

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  4. Bonjour, pas encore lu bien que conseillé par une lectrice de ma connaissance. En revanche, je ne sais pas si j'irai voir le film adapté qui vient de sortir aujourd'hui en France. Bonne après-midi.

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