Enfin la vraie vie! Sylvia et Maarten s’installent pour deux ans dans un atoll paradisiaque du Pacifique Sud. Mais la réalité les rattrape bien vite. Leur maison est un taudis, l’électricité et l’eau potable manquent cruellement, la mer turquoise se révèle polluée. Sans parler des fonctionnaires tatillons, des voisins aux facultés altérées par l’abus de substances variées… Rien n’est plus drôle que le récit d’un voyage raté. J. Maarten Troost nous révèle avec un humour corrosif l’envers des cartes postales.J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio, j'ai postulé car son titre et son résumé m'intriguaient. Finalement, cet ouvrage ne correspond pas du tout à ce que j'imaginais. Je n'ai toujours pas compris pourquoi ce titre a été choisi et alors que je croyais avoir affaire à une fiction humoristique, il s'agit en fait du récit d'un vrai voyage dans le pacifique Sud. En effet, l'auteur raconte deux années passées dans les kiribati avec sa femme Sylvia. Il décrit les mœurs particulières de la population, la beauté des paysages mais aussi l'envers du décor c'est-à-dire le manque d'hygiène, de nourriture, d'eau....
J'ai donc d'abord été plutôt déçu de ne pas trouver dans ce livre ce que j'attendais. De plus, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Le style m'a paru aux premiers abords ennuyeux et lent. Je suis passée vite sur certains passages qui m'ennuyaient profondément. Il m'est arrivé de sourire à plusieurs reprises aux sarcasmes de l'auteur mais La vie sexuelle des cannibales est loin d'être humoristique, il s'agit plutôt d'un récit autobiographique.
J'ai finalement commencé à apprécié ce livre après quelques chapitres. Le style de l'auteur devient plus agréable à lire, comme je le disais plus haut, il nous fait souvent sourire et découvrir les kiribati m'a intéressé. Comme beaucoup, je ne connaissais pas du tout cet endroit avant de lire ce livre. C'est sur une île minuscule que l'auteur et sa femme ont séjourné, tellement petite que peu de livre et de carte géographique la mentionne. Malgré tout, Maarten Troost parvient à nous captiver. On découvre en même temps que lui les lieux avec nos yeux d'occidentaux, ont sourit à l'évocation de ses (nombreuses) mésaventures et ont prend plaisir à apprendre au fur et à mesure de nouvelles informations sur cette île.
On finit par s'attacher au kiribati mais aussi à l'auteur à force de le suivre au quotidien. Sa femme, elle, reste en retrait dans son récit, les autres personnages également. J'ai d'ailleurs eu du mal à me repérer parmi tous les personnages secondaires qui font que très peu d'apparition. Le nom des habitants de l'île sont difficiles à retenir et je ne me souvenais plus à chaque fois si la personne était originaire de l'île ou de l’extérieur.
Pour conclure, après une entrée en matière décevante, j'ai passé un agréable moment à lire La vie sexuelle des cannibales. La plume de l'auteur est appréciable et travaillée et j'ai beaucoup aimé découvrir la vie sur une île du pacifique sud, pas aussi paradisiaque que l'on peut penser.