4ème de couverture:
Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre.Un autre Nothomb pour me détendre mais celui-ci n'a pas eu l'effet escompté...
Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
Prétextat Tach,prix Nobel de littérature avec vingt-deux romans à son actif,est au bord de la mort. Cependant il s'enorgueillit des raisons de sa mort imminente: il est atteint d'une maladie extrêmement rare,le cancer des cartilages...
Il autorise cinq journalistes triés sur le volet par son secrétaire de l'interviewer.
Je vous le dit tout de suite: ce roman ne m'a pas plu du tout. Prétextat est un personnage abject. Il est obèse,imberbe,condescendant. Il mange des choses immondes, se trouve gentil alors qu'il est odieux. Il se divertit en humiliant ses interlocuteurs,il aime particulièrement les voir en train de vomir...
Le dernier des journalistes nous surprend. On se dit voila enfin un personnage intéressant qui va tenir tête à Prétextat. C'est ce qu'il fait grâce à quelques pics,figures de style mais au bout d'un moment il devient aussi sadique que l'écrivain.
Notre journaliste va réveiller les vieux souvenirs de Prétextat. Il est le seul à avoir lu l'œuvre intégrale du romancier. De ce fait il a compris qu'un des livre est en réalité une autobiographie inachevé.
Amélie utilise énormément de mots compliqués,de figures de style et de vocabulaire littéraire. Ceci m'a empêché de comprendre certains dialogues,certaines réparties entre les deux interlocuteurs.
L'histoire est peu crédible. De plus le titre du livre,nous révèle déjà une partie de l'intrigue.
J'ai franchement détesté,j'avais envie d'en finir avec ce livre.
Seul point positif: la couverture qui est un tableau de Millais représentant l' Ophélia de Shakespeare.
Citations:
J'aurais pu me marier quand même, ne serait-ce que pour le plaisir d'emmerder ma femme. Et bien non, car c'est là que ma gentillesse intervient: je ne me marierai pas pour épargner cette malheureuse
L'écriture commence là où s'arrête la parole, [...]