dimanche, mai 23, 2010

Le sabotage amoureux d'Amélie Nothomb

4ème de couverture:

Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue ? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans.




Me voila de nouveau avec un livre d'Amélie Nothomb. J'ai eu plus de mal à rentrer dans le livre cette fois.Difficile de se mettre dans la peau d'une petite fille de 7ans exilé dans la Chine communiste.Cette fillette n'est autre qu'Amélie,en effet ce roman est autobiographique.
Des enfants de nationalité divers se retrouvent dans un "ghettos" de la Chine communiste,c'est l'occasion pour eux de continuer la seconde guerre mondiale à leur façon.La jeune narratrice se plait à jouer les éclaireurs mais elle va être bouleversée par l'arrivée d' Elena ,Italienne à la beauté éblouissante.
L'utilisation d'un vocabulaire très élaboré m'a beaucoup gêné au début du livre.Je dois avouer que mon niveau de vocabulaire est plutôt médiocre...
De plus je n'apprécie pas vraiment le thème de la guerre,même si ce n'est qu'entre des enfants.
J'ai réellement accroché lorsque la narratrice tombe amoureuse d'Elena.J'ai aimé la vision de l'amour de cette enfant de 7ans.C'est à la fois touchant et cruel.Sa vision des garçons m'a également beaucoup amusé.Cette histoire m'a replongé de mon enfance,j'ai essayé de me rappeler qu'elle était ma façon de penser à 7ans...
Malgré un début difficile,ce livre m'a beaucoup plu,je ne suis pas déçue.

Citations:
"Quand je serai grand,je penserai à quand j'étais petit"


"Qu'est ce qu'une fleur? Un sexe géant qui s'est mis sur son trente et un"


Et un extrait que j'ai bien aimé:
"L'élite de l'humanité était les petites filles. L'humanité existait pour qu'elles existent. Les femmes et les ridicules étaient des infirmes. Leurs corps présentaient des erreurs dont l'aspect ne pouvait inspirer autre chose que le rire. Seules les petites filles étaient parfaites. Rien ne saillait de leurs corps, ni appendice grotesque, ni protubérances risibles. Elles étaient conçues à merveille, profilées pour ne présenter aucune résistance à la vie. Elles n'avaient pas d'utilité matérielle mais elles étaient plus nécessaires que n'importe qui, car elles étaient la beauté de l'humanité - la vraie beauté, celle qui est pure aisance d'exister, celle où rien ne gêne, où le corps n'est que bonheur des pieds à la tête. Il faut avoir été une petite fille pour savoir combien il peut être exquis d'avoir un corps."


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