tag:blogger.com,1999:blog-90903020980209008112024-03-13T05:28:28.753+01:00Ame(thyst) littéraireAmethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.comBlogger252125tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-84251098262305014822014-10-21T21:53:00.001+02:002014-10-21T21:53:40.643+02:00L'oeil du prince de Frédérique Deghelt<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKSMAZxzGYgy3z1gZkIg4FJpbJxcN5PP9R7M9D0D3H-YrnzKcf-e9ihUqDvnP4FreLFIf2eLM6-Hsn1Iyefw_Q4tkTfsWSeZ3q11nAcGtA9IlZuyyoGzr3ox18Ybz4BRk9vvB-ocTJSyY/s1600/couv15691008.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKSMAZxzGYgy3z1gZkIg4FJpbJxcN5PP9R7M9D0D3H-YrnzKcf-e9ihUqDvnP4FreLFIf2eLM6-Hsn1Iyefw_Q4tkTfsWSeZ3q11nAcGtA9IlZuyyoGzr3ox18Ybz4BRk9vvB-ocTJSyY/s1600/couv15691008.jpg" height="320" width="192" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Années 1980: Mélodie, une jeune Cannoise, commence son journal intime.
1964 : Yann, un Français habitant New York, semble avoir laissé sa vie
derrière lui. Vingt ans plus tard à San Francisco, Benoît voit son
couple se déliter alors même que sa carrière de pianiste connaît une
envolée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux résistants, Alceste et
Agnès se découvrent amoureux grâce à leur correspondance.<br />
Celle-ci sera ouverte, un demi-siècle plus tard, par une vieille dame
aux pensées habitées par les hommes qu'elle a aimés. Cinq voix s'élèvent
à travers le temps et l'espace pour tenter de saisir leur chance, de
comprendre leur vie, de mettre des mots sur le sentiment amoureux.
Destin, hasard ou fatalité, un seul être peut savoir ce qui les lie : le
lecteur.</blockquote>
<br />
J'ai lu rapidement le résumé de ce livre avant de le commencer. Il ne m'a pas beaucoup renseigné, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.<br />
<br />
Ce roman est divisé en cinq parties, chaque partie est le témoignage d'un ou plusieurs personnages différents. Ces témoignages nous sont rapportés grâce à des journaux intimes, des correspondances ou le personnage en question est tout simplement le narrateur de son histoire.<br />
On commence par faire la connaissance de Mélodie, jeune Cannoise de 17ans, par le biais de son journal intime. Très cultivée, avide de connaissances, elle se sent différente, pas à sa place dans sa famille pour laquelle seules les apparences comptent. Je me suis très vite identifiée à Mélodie grâce à ses réflexions très pertinentes sur la vie. Grâce à son journal intime, nous sommes témoins d'un événement particulier de sa vie: Son premier festival de Cannes.<br />
<br />
Nous rencontrons ensuite Yann par l'intermédiaire de son journal de bord. Après un événement dramatique survenue dans sa vie personnelle, c'est le récit de sa dérive et de la suture de ses blessures que nous lisons à travers ses pages. Je dois avouer que j'ai commencé à m'ennuyer à la lecture de ce deuxième chapitre. Le style m'a paru faussement poétique, les pensées du personnage principal très stéréotypées, trop larmoyantes, pathétiques.<br />
<br />
Vient ensuite la correspondance entre Agnès et Alceste , deux résistants pendant la seconde guerre mondiale. Ils ne se connaissent pas, ne se sont jamais vus, échangent des missives sous de faux noms et pourtant ils vont tomber amoureux. Et ces sentiments vont être amplifiés par l'urgence, l'horreur de la guerre. Ce troisième chapitre relève nettement le niveau du deuxième. Le style est plus travaillé, plus agréable à lire. On tremble en même temps que nos deux personnages.<br />
<br />
Le quatrième récit nous montre la déchéance d'un couple à travers les yeux de Benoit. Il est en train de perdre Anna, il ne supporte plus la violence verbale quotidienne, il ne sait plus quand tout cela a commencé. Les retrouvailles avec un ancien ami du lycée, lui redonne espoir, lui donne du baume au cœur. Je crois que cette partie est ma préférée, elle m'a vraiment touchée, fait trembler, mise en colère, émue bien qu'elle soit assez prévisible<br />
<br />
Enfin, dans le dernier chapitre, Anna s'adresse à son Moi vieillissant. Elle fait le point sur le temps qui passe, sur son passé. Et au crépuscule de sa vie, elle lève certains mystères sur ses origines. Ce chapitre de clôture est bien écrit, intéressant mais manque de crédibilité.<br />
<br />
Au fil du roman, des liens se sont tissés entre chaque histoire, nous apparait alors les relations entre les différents protagonistes des chapitres. Chacun d'eux pourrait être lu séparément et être considéré comme une nouvelle.<br />
Un arbre généalogique est présent au début de l'ouvrage: il permet de mieux se représenter les relations entre chaque personnage mais si on le considère dès le début de sa lecture, on perd la possibilité d'être surpris.<br />
Je reprocherais à ce roman son manque de profondeur, le manque de travail psychologique concernant les personnages et son style trop lisse, trop simple qui cherche à copier une certaine poétique. Il reste néanmoins agréable à lire.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-34778760423577423502014-10-04T14:36:00.001+02:002014-10-04T14:36:19.433+02:00Assortiment de friandises pour l'esprit ou l'art de positiver au quotidien de Agnès Abécassis<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzsywoCq0jm7Lu6TCLcJcQ7LSAABT8izJoT_rdCemz7qgaHvUMjqE0uFgCyeVqyaEXT8S0g1Vp1ailjkcoLcGDskVvGZ6Z3aCFuQUtcoKclEbrINXziqLUpThUKaM2TpSFIbJkfp9ncdA/s1600/Assortiment-SITE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzsywoCq0jm7Lu6TCLcJcQ7LSAABT8izJoT_rdCemz7qgaHvUMjqE0uFgCyeVqyaEXT8S0g1Vp1ailjkcoLcGDskVvGZ6Z3aCFuQUtcoKclEbrINXziqLUpThUKaM2TpSFIbJkfp9ncdA/s1600/Assortiment-SITE.jpg" height="320" width="228" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Ceci est un bouquet de pensées positives, une déclinaison de citations
inspirantes, un éventail d’activités relaxantes, une palette de rires et
de sourires, un journal d’intimité, un enivrant parfum de détente, des
miscellanées de choses à savoir, un cadeau à s’offrir à soi-même…<br />
<br />
Ceci n’est pas un roman. Ceci est votre livre.</blockquote>
A peine ai-je reçu cet Assortiment de friandises pour l'esprit que j'ai eu très envie de le commencer et de laisser ma lecture en cours de côté. Sa couverture joyeuse et ses dessins qui se dévoilent lorsqu'on le feuillette rendent ce livre très tentant. On a hâte de découvrir les secrets qu'il recèle !<br />
Agnès Abécassis nous préviens dès le début: elle n'est ni coach, ni psychologue et s'adresse à nous comme elle le ferait avec une bonne copine et tant mieux !<br />
<br />
Ce livre est divisé en plusieurs petits chapitres ayant une thématique bien précise. Pêle-mêle, nous avons par exemple la sérénité, la science, la musique, les livres, le rire, la douceur, le chocolat, le célibat...<br />
Pour chaque thème, nous avons le droit à des citations très inspirantes et motivantes de philosophes, écrivains, acteurs...<br />
Agnès Abécassis a rédigé un petit texte pour chaque thème. Des textes drôles, plein de bons conseils, déculpabilisant et surtout positifs !<br />
Ce livre contient également des quiz très amusants mais aussi instructifs !<br />
De plus à chaque chapitre, le lecteur doit mettre la main à la patte. Agnès nous a concocté des exercices physiques de son cru. Mais pas de panique ! Pas besoin d'être un athlète de haut niveau ni de vêtements de sports pour réaliser ces exercices. Il faut juste se munir de son stylo préféré et de crayons de couleurs ou de feutres (perso j'ai préféré les feutres :) ) Ainsi, Agnès nous propose des coloriages, des listes à rédiger, des croquis à dessiner... et plein d'autres surprises !<br />
<br />
A l'heure de la rentrée et de l'automne où la déprime pointe le bout de son nez, ce livre est un bol d'air frais qui nous détend, nous fait sourire, nous fait régresser. On a l'impression que l'auteur s'adresse à nous, d'être en tête à tête avec Agnès et ses bons conseils .<br />
Moi pour qui les livres sont sacrés, j'ai adoré gribouillé dans celui-ci. Ainsi personne n'a le même, chacun le personnalise à son gout.<br />
A offrir ou à se faire offrir :)Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-78006464197961540742014-06-18T20:43:00.000+02:002014-06-18T20:43:04.972+02:00Tomber amoureux de Sabrina Cerqueira<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUv1yuqzs5ZbApB7RtXM8kGkzd3zawXX9P2iH7cl7erq5kHpw7i08Je5c9HIMbHwt_zLfPr7cgIn1lhNDCK7EbVnKnzWmQFNvIqvRwXcWe23AWtdTCVw6x-ltXBPlZ7DWM_8tajcSKOG4/s1600/1115523-gf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUv1yuqzs5ZbApB7RtXM8kGkzd3zawXX9P2iH7cl7erq5kHpw7i08Je5c9HIMbHwt_zLfPr7cgIn1lhNDCK7EbVnKnzWmQFNvIqvRwXcWe23AWtdTCVw6x-ltXBPlZ7DWM_8tajcSKOG4/s1600/1115523-gf.jpg" height="320" width="184" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
On dit « tomber amoureux » comme « tomber enceinte », ou « tomber dans
l’alcool ». « Tomber », il faut donc l’entendre au sens fort — faire une
chute ; mais l’expression revêt aussi un sens plus souterrain qui
indique un devenir. Car si l'amour se manifeste parfois de façon
soudaine sous la forme du coup de foudre, tout amour n'est-il pas
bouleversant en ce qu'il nous fait devenir autre ? Porté par un désir
d'union ou de durée, l'amour est cette puissance qui nous déséquilibre
et nous fait envisager le monde sous un angle nouveau. Faudrait-il alors
se méfier de ce changement ? Charles Fourier moquait les « beaux
parleurs », les « orateurs fleuris » qui, pour parler d'amour, «
trempent leur plume dans l'arc-en-ciel et poudrent leurs écrits avec la
poussière des ailes du papillon ». De Spinoza à Titanic, de Thérèse
d'Avila à L'Empire des sens, de Peau d'âne à Schopenhauer, nous
tenterons de comprendre cette passion.</blockquote>
L'opération Masse critique de Babelio est l'occasion de tester des genres que l'on n'a pas l'habitude de lire, de faire des découvertes. Je trouvais le résumé de "Tomber amoureux" très alléchant et son contenu ne m'a pas déçue. Je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'un essai adressé aux adolescents. Il est vrai que ce livre peut être très utile pour les lycéens qui passent le bac de philosophie, il contient de nombreuses références très variés, empruntant ses exemples aux grands philosophes aussi bien qu'aux romanciers, aux poètes et même aux cinéastes. Il conviendra également aux plus grands qui aiment réfléchir sur des questions existentielles.<br />
<br />
Il s'agit donc d'un essai philosophique sur le thème de l'amour qui est subdivisé en sous thèmes. Ce livre s'interroge notamment sur le choix amoureux, la souffrance, la folie de l'amour, la possession mais aussi la fidélité et l'inventivité. Chaque sous thème correspond à un petit chapitre. Ces chapitres commencent par des mises en situation. Par exemple, deux adolescents en couple se disputent souvent et se demandent pourquoi. Sabrina Cerqueira tente d'y trouver des explications en s'inspirant des grands philosophes puis illustrent ces arguments à l'aide de films, romans ou encore opéras.<br />
<br />
J'ai trouvé ce petit livre très intéressant. Il nous fait réfléchir, parfois sourire, il nous convainc, confirme notre opinion ou bien nous laisse perplexe. C'est un essai qu'on prend le temps de lire afin de bien comprendre les arguments de l'auteur et afin de construire notre propre opinion sur le sujet.<br />
<br />
Je ne connaissais pas du tout la maison d'édition "Rue de l'échiquier" mais elle publie d'autres essais philosophiques destinés aux adolescents sur des thèmes très variés tel que la perte de temps, la jalousie, le mensonge, le rêve... Tomber amoureux m'a convaincu et m'a donné envie de découvrir les autres.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-50113772844361653142014-06-01T13:32:00.001+02:002014-06-01T13:32:06.643+02:00L'étranger de Albert Camus<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNSD-zQCPMVxc3rGTel9mRNwQQYmNI2tKRedqCCHncjDqJW3q-j1-Js0eCtAnQBijwxIZNzOmyridLijPah3c3jAsX1cR7jc7fN_COCbkSqApFITZk83X_s7R-5SKrwsYvQ2WM_zYJ0xw/s1600/couv30905803.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNSD-zQCPMVxc3rGTel9mRNwQQYmNI2tKRedqCCHncjDqJW3q-j1-Js0eCtAnQBijwxIZNzOmyridLijPah3c3jAsX1cR7jc7fN_COCbkSqApFITZk83X_s7R-5SKrwsYvQ2WM_zYJ0xw/s1600/couv30905803.jpg" height="320" width="178" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte,
c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et
cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le
jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté
de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans
une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique
au nom du peuple français..."</blockquote>
J'aime beaucoup les classiques, je suis rarement déçue de ceux-ci. Je n'avais jamais lu Camus et j'avais beaucoup entendu parler de L'étranger. J'ai donc décidé de me jeter à l'eau.<br />
<br />
Dès les premières lignes, je me suis ennuyée et cet ennuie ne m'a pas quittée jusqu'à la fin du livre. J'avais même hâte d'en finir. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, à m'y intéresser. Heureusement que ce livre est relativement court ! Cependant, il m'a tout de même parut trop long. Le style de l'auteur est simple, sans fioriture, voir même dépouillé. Plusieurs mots m'ont posée des problèmes de vocabulaire. Le manque de précision dans l'écriture m'a parfois aussi gênée, m'empêchant de tout comprendre ou de pouvoir bien imaginer la scène.<br />
<br />
Le livre se divise en deux parties. La première est sans aucun doute la plus ennuyeuse. Il ne se passe vraiment rien, le personnage principal mène une vie banale. Il n'éprouve absolument rien. Il n'a aucun avis sur quoique ce soit. Il est étranger à la société, à sa propre vie d'où le titre de ce livre. J'ai du mal à croire que des personnes aussi insensible puissent exister ( et pourtant je suis étudiante en psychologie...). Cela me parait extrêmement exagéré. En tant que lectrice, j'ai éprouvé à l'égard de ce livre, la même chose qu'éprouvait ce personnage à l'égard de la vie: j'ai été étrangère, insensible à cette histoire. Peut-être est-ce précieusement l'effet recherché par l'auteur?<br />
<br />
La deuxième partie est plus intéressante. Il se passe plus de choses, elle se lit alors plus facilement, plus vite. Cette deuxième partie nous permet de réfléchir sur la peine de mort et sur l'absurdité de la vie. Je dois avouer que le dernier chapitre était tout de même intéressant, qu'il fait beaucoup réfléchir.<br />
<br />
Étant donné que ce livre est considéré comme un chef d'oeuvre, j'ai voulu voir l'avis d'autres lecteurs: Je me suis demandée si on n'avais lu le même livre. Beaucoup ont grandement aimé, certains disent avoir été bouleversé! Parfois, je me demande si certains se sentent obligé d'aimer lorsqu'il s'agit d'un classique. Personnellement, j'ai trouvé que ce livre n'avait rien de particulier. Ou alors c'est moi qui suis passée à côté. Il n'a pas du tout ému, je n'ai rien ressenti en le lisant, seulement l'ennui et l'envie d'en finir. Je trouve que d'autres auteurs parlent beaucoup mieux de l'absurdité de la vie et ce sans nous ennuyer.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-73872242968661086992014-05-24T18:02:00.003+02:002014-05-24T18:02:59.590+02:00Un jour de David Nicholls<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjvVi6FM6OSjfCg4y6VrWy24CXfs4278CuHmeRz4ES_tz3w1f5WN9wV0jpqjyUHpNdcg9-sFsxLc5-GC04TgcL4X59eKQg3j4p7cThNy6UJ6nZMUsWmUXiwqhNiljRZPZPyQKXKSNmhbs/s1600/couv9745690.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjvVi6FM6OSjfCg4y6VrWy24CXfs4278CuHmeRz4ES_tz3w1f5WN9wV0jpqjyUHpNdcg9-sFsxLc5-GC04TgcL4X59eKQg3j4p7cThNy6UJ6nZMUsWmUXiwqhNiljRZPZPyQKXKSNmhbs/s1600/couv9745690.jpg" height="320" width="192" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
<span class="texte11_arial_gris_fonce">15 juillet 1988. Emma et Dexter
se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour
marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque
année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous
étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes ou la
splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier. </span></blockquote>
Cela faisait un moment que j'avais envie de lire ce roman. Sa couverture, son résumé, les avis positifs des bloggeurs, le fait qu'il ait été adapté au cinéma, tout me laissait penser que ça ne pouvait être qu'un bon livre. <br />
Mais voila quand on en attend de trop, on est souvent déçu.<br />
<br />
Je m'attendais à une belle histoire d'amour. Personnellement, je n'ai pas du tout trouvé ce livre romantique. Je l'ai trouvé dénué d'émotions, les événements s'enchainent sans profondeur. A mon avis, plutôt qu'un livre d'amour, il s'agit d'un livre sur les désillusions. De ce point de vue, Un jour est très réaliste. Ce n'est pas une histoire hors du commun comme le laisse penser la quatrième de couverture mais le récit de la vie d'un homme et d'une femme comme il en existe des millions. Un homme et une femme qui, à l'aube de leur vie d'adulte, se rencontrent puis se perdent de vue pour finir par se croiser occasionnellement tout au long de leur existence.<br />
<br />
Alors qu'ils passent leur premier moment ensemble, elle, Emma, est pleine d'angoisse quand à son avenir,. Lui, Dexter est plein d'assurance comme à son habitude, il se voit déjà célèbre et à soif de réussite. On les retrouve tous les ans, le 15 juillet, pendant 19ans pour prendre de leurs nouvelles. Pendant ces 19ans, les échecs se succèdent, les rendez-vous manqués s'accumulent et peu à peu Dexter et Emma perdent leurs belles illusions.<br />
<br />
Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. J'ai apprécié Emma pour sa droiture, son amour des livres, son ambition. Pour Dexter, j'ai ressenti plutôt de la pitié. Il est né dans un milieu bourgeois, tout lui réussi mais il va finalement sombrer. Au fond, ces deux personnages cumulent un certain nombre de clichés. D'un côté, la jeune fille naïve, sensible et bosseuse, de l'autre le séducteur volage, qui multiplie les conquêtes autant que les fêtes. On se demande bien ce qui a pu les rapprocher.<br />
<br />
Je n'ai pas détesté ce roman comme mon avis pourrait le laisser penser. J'ai aimé son réalisme. J'ai aimé l'idée de suivre des personnages tout au long de leur vie, que chaque chapitre nous décrit une journée particulière (le 15 juillet) de chaque année. Cependant, j'ai trouvé ce roman un peu trop long et j'avais hâte de passer à autre chose. De plus, j'avais été spoilé sur la fin donc celle-ci ne m'a pas surprise ni touchée. Quant au style de l'auteur, il est très simple, rapide et facile à lire.<br />
<br />
Donc pour conclure, Un jour est une histoire plaisante, réaliste mais alourdit par de nombreuses longueurs. On apprécie cette histoire car elle nous ressemble malgré ses personnages stéréotypés.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-52466396688009561852014-05-17T11:31:00.000+02:002014-05-17T11:32:40.428+02:00Le livre secret de Gregory Samak<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-MwJ7S7pvYo75pWxVHmyoq7kW3OVltDTjn205kDC9Qmk5EOn7P_uW9NRgyO30gdpzvY6WYwG_wiJtDD-YetZUbpM1TZIwmDd2eZtfkIlGguP-mrsbLJ5OOr618qOpIL6-0SeZGEEUsbc/s1600/couv57103388.gif.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-MwJ7S7pvYo75pWxVHmyoq7kW3OVltDTjn205kDC9Qmk5EOn7P_uW9NRgyO30gdpzvY6WYwG_wiJtDD-YetZUbpM1TZIwmDd2eZtfkIlGguP-mrsbLJ5OOr618qOpIL6-0SeZGEEUsbc/s1600/couv57103388.gif.jpg" height="320" width="203" /></a></div>
<br /></blockquote>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Au soir de sa vie, Elias Ein se retire dans un village perdu en
Autriche. À peine installé, il fait une découverte prodigieuse : celle
du Livre de la Vie, l’ouvrage sacré dans lequel Dieu lui-même inscrit le
destin de chaque être humain… Elias est fasciné : les facultés
extraordinaires de ce livre secret lui donnent le pouvoir d’agir sur le
cours de l’Histoire. Il va essayer de sauver les siens. Mais c’est
surtout le destin de tout un peuple qui est en jeu. </blockquote>
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio que je remercie. Sa couverture et son résumé m'intriguaient beaucoup, je ne savais pas à quoi m'attendre.<br />
<br />
L'histoire se met petit à petit en place. Le rythme est lent, empreint de mystère. Très vite ce livre m'a fait pensé à La peau de chagrin de Balzac, roman que j'affectionne particulièrement. D'ailleurs, l'auteur de "Le livre secret" fait un clin d'oeil à ce roman. Il s'agit donc de l'histoire de Elias Ein, un des derniers représentants de sa lignée. La plupart des membres de sa famille a en effet été décimé par la Shoa. Au seuil de sa soixante-dixième année, il décide de se retirer dans le village de Braunau en Haute-Autriche. Alors qu'il vient d’emménager, il découvre dans son habitation une pièce dont il ignorait l'existence: celle-ci est rempli du sol au plafond de livres rayonnant d'une aura divine. Au fil des pages, nous rencontrons également Thomas ou Ti-tom, un orphelin amoureux des livres vivant à Braunau. Elias se prend d'affection pour celui-ci.<br />
<br />
J'ai tout de suite été happé par la plume de Gregory Samak, tellement mystérieuse, on se laisse envouter par celle-ci. On se laisse guider sans trop savoir où il veut nous emmener. On s'attache très vite aux personnages que ce soit Elias le Sage ou Ti-Tom. Au final, on ne sait que peu de choses de ceux-ci mais dans leur solitude nous sommes les seuls témoins de leurs actes, de leurs découvertes. Et la découverte que fait Elias n'est pas des moindres. En tant que lecteur, on aimerait découvrir une pièce remplie de livres dans notre maison. Cependant, les livres cachés chez Elias ne sont pas ordinaires: ils renferment un secret et un pouvoir divin. Le livre secret est donc un roman où le fantastique fait apparition mais l'Histoire et la religion sont également omniprésents. L'Histoire dont il est question dans ce roman est celle qui en a inspiré de nombreux autres: celle de la 2ème guerre mondiale, de la Shoa, de la montée au pouvoir d'Hitler.<br />
<br />
Contrairement à ce que j'imaginais, il n'y a pas tellement d'actions. On découvre l'intrigue tout en douceur comme Elias. Cependant on ne s'ennuie pas une seule seconde. La narration ne reste pas exclusivement focalisé sur Elias. Parfois, nous suivons plus particulièrement Ti-tom mais aussi d'autres personnages plus secondaires. Les chapitres sont extrêmement courts, ils font rarement plus de cinq pages. Le livre est lui-même très court et se lit relativement vit tellement on veut connaitre le fin mot de l'histoire. Et celui-ci nous surprend énormément, nous pince le coeur mais surtout nous fait beaucoup réfléchir. C'est en effet un livre qui nous fait réfléchir sur le bien et le mal, la nature humaine, le destin. Un livre qui nous rappelle également la nécessité de ce souvenir. Dans ce livre, Gregory Samak met en parallèle notre époque et celle du nazisme et nous met en garde sur certaines dérives de notre société.<br />
<br />
Voila je n'ai pas voulu vous en révéler trop sur l'intrigue, je trouve que la 4ème de couverture en fait déjà bien assez mais allez-y j'ai beaucoup aimé ce livre pour son style, ses personnages et son histoire mystérieuse.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-83469578376744293142014-05-16T22:49:00.001+02:002014-05-16T22:49:55.397+02:00La Science du caca de Frédéric Marais<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEith6NkQTbW-kbKxpbeseFKUN2QuZpW5pV4iMBBw8PyEIfRewL-ei6qx1PoOZo3L1Tyc-3YEP0YLMpg5OvGxBeY48uzC9inTT8K7l83Fz3c-Y2yQW3EIkynDXNRJelPkXrWmfaBm1nB8Rc/s1600/couv11088888.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEith6NkQTbW-kbKxpbeseFKUN2QuZpW5pV4iMBBw8PyEIfRewL-ei6qx1PoOZo3L1Tyc-3YEP0YLMpg5OvGxBeY48uzC9inTT8K7l83Fz3c-Y2yQW3EIkynDXNRJelPkXrWmfaBm1nB8Rc/s1600/couv11088888.jpg" height="320" width="250" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Des fientes d’oiseaux dans la peinture, du caca de cachalot dans le
parfum, des crottes de poules qui font de l’électricité... D’hier à
aujourd’hui, découvre vingt utilisations étonnantes des excréments des
animaux à travers le monde.</blockquote>
<br />
Voici un album très coloré, drôle et instructif qui conviendra autant aux tout petits qu'aux plus grands.<br />
A l'aide de grandes illustrations de deux pages, l'auteur, Frédéric
Marais, nous fait découvrir vingt utilisations surprenantes des
excréments d'animaux à travers le monde et les époques. On apprend
notamment que depuis trois mille ans, les crottes de cachalot dites
"Ambre gris" sont utilisées dans la composition du parfum. On aimerait
en savoir un peu plus sur ces utilisations. Ici seulement une phrase
nous l'indique. Dans tous les cas, cela donne envie de faire de plus
amples recherches.<br />
Les dessins sont colorés, drôles et intelligents. Pas une seule fois n'est représentée un excrément dans cet album ! <br />
Dans ce livre, nous est offert un marque page fait à partir de bouse d'éléphant. J'ai adoré l'idée !<br />
Cela se lit vraiment trop vite même si l'on prend le temps de bien regarder les illustrations.<br />
Je reprocherais le prix trop élevé de cet album vu la vitesse à laquelle il est lu.
<br />
<br />Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-31685000646286259352014-02-28T22:32:00.001+01:002014-02-28T22:33:19.404+01:00Première Séance : 20 raisons d'entreprendre (ou non) une psychothérapie de Robert Neuburger <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg59US3517zm3YS9SHzFprVDo68ZX_g0mg5ZxLOwwEtVJ4nXMe0wtIF1zLrssb_fRjW3IM0aqYlpEMeWbdjOHfK8Gc3nd4XTM5YN-Jmjvhzg-4rGGkAZ9PNeFZfp6MGloDc8Fkh9xuWA3Y/s1600/9782266240673.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg59US3517zm3YS9SHzFprVDo68ZX_g0mg5ZxLOwwEtVJ4nXMe0wtIF1zLrssb_fRjW3IM0aqYlpEMeWbdjOHfK8Gc3nd4XTM5YN-Jmjvhzg-4rGGkAZ9PNeFZfp6MGloDc8Fkh9xuWA3Y/s1600/9782266240673.JPG" height="320" width="195" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Première séance donne au lecteur l'occasion unique d'entrer dans le
cabinet d'un psychothérapeute. Au cours des entretiens réunis ici, qui
tous ont parus dans Psychologies Magazine, Robert Neuburger permet de
faire jaillir les difficultés d'hommes et de femmes qu'il rencontre pour
la première fois – ce qui les anime, ce qui les empêche d'être
eux-mêmes –, et les aide à décider si leur problème requiert une
psychothérapie.<br />
Des discussions qui révèlent la richesse extraordinaire de la parole, et le pouvoir de l'écoute. </blockquote>
Étant étudiante en psychologie, quand j'ai vu ce livre à la dernière Masse critique de Babelio je n'ai pu que postuler. Et c'est avec joie que j'ai appris que j'avais été sélectionné. J'ai bien sur, grâce à mes stages déjà assisté à des entretiens mais j'aime toujours découvrir de nouvelles histoires personnelles ainsi que la pratique singulière d'un "psy". En l'occurence Robert Neuburger est psychiatre, psychanalyste et thérapeute de couple et de famille.<br />
<br />
Dès l'introduction, j'ai apprécié la vision de la "psy" de Robert Neuburger, sa vision psychanalytique, qui correspond à la mienne. Pour lui, les symptômes sont la partie émergé de l'iceberg et une psychanalyse peut être indiqué pour traiter l'origine des troubles. Ce livre est en fait la retranscription d'entretien paru dans Psychologies magazine (je n'apprécie pas spécialement ce magazine qui pour moi est un magazine "féminin" comme on en trouve beaucoup). Dans le cadre de ce magazine, le psychiatre a rencontré des personnes volontaires pour un unique entretien afin qu'ils exposent leur(s) problème(s) et ainsi Robert Neuburger les orientaient ou non vers une thérapie spécifique.<br />
<br />
Première séance est divisé en trois parties: la première expose plutôt des cas de névrosés c'est-à-dire de personnes souffrant de troubles qui trouvent essentiellement leur origine dans l'enfance et qui ne sont pas incurables. La deuxième partie présente des problèmes de couple et enfin la dernière partie traite plutôt des souffrances liés à des événements de vie particulier, à des traumatismes.<br />
<br />
J'ai trouvé ce livre intéressant et très bien construit. Je pense qu'il aidera les personnes hésitant à entamer une thérapie à se décider. Cela peut permettre également aux curieux d'avoir un aperçu de ce qu'est un entretien en psychologie. Les cas présentés sont divers et variés, c'est donc un livre riche en histoire de vie. Cela permet d'appréhender l'étendue des situations que la psychologie peut prendre en charge. Et encore ce livre est loin d'être exhaustif, il présente surtout des problèmes de la vie courante.<br />
<br />
J'ai trouvé dommage que les entretiens aient été réduits. Il nous manque des informations pour essayer de comprendre le raisonnement du psy ainsi que l'histoire des interrogés. Ce qui m'a le plus dérangé est la rapidité des interprétations que peut faire Robert Neuburger. Peut-on être aussi sur de ce qu'on comprend de ces patients en un unique entretien? J'espère que suite à ces entretiens ceux qui en avait besoin ont été redirigé vers d'autres psy, un entretien comme celui-ci pouvant "chambouler" les personnes...<br />
<br />
Pour conclure, Première séance est un livre intéressant pour les débutant et les non-initiés à l'entretien psychologique. Il permet également d'aider ceux qui hésite à entamer une thérapie. C'est un livre très abordable et facile à lire.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-52900891639870000322013-11-26T20:15:00.003+01:002013-11-26T20:15:49.126+01:00Rome en un jour de Maria Pourchet<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5LCNVqtvOjBm7gPDKxJskmAZGdF5XmkzYZ420O-dxgr3VqlC_OUCEWfrKJmcnspx8qkxmYutqM4sT1imu3QAT4FSqyu5ichovBFwx6cMrgiQ2_1i5iSJ0hQVyUFJXExFh_ECdS9Wz8ow/s1600/couv8178476.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5LCNVqtvOjBm7gPDKxJskmAZGdF5XmkzYZ420O-dxgr3VqlC_OUCEWfrKJmcnspx8qkxmYutqM4sT1imu3QAT4FSqyu5ichovBFwx6cMrgiQ2_1i5iSJ0hQVyUFJXExFh_ECdS9Wz8ow/s320/couv8178476.jpg" width="218" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
«Paul était devant le poste, à mille lieues d'envisager qu'on pût lui
réserver un anniversaire surprise fin juin, à lui, natif de février...»
Sur le toit-terrasse d'un hôtel parisien, en attendant qu'on leur serve
quelque chose à boire et que Paul apparaisse au bras de Marguerite, les
invités prennent possession des lieux. Peu à peu, la soirée dérive loin
du projet initial. À l'autre bout de la ville, Marguerite tente en vain
de convaincre Paul de sortir sans dévoiler la surprise. C'est le début
d'une guerre dont les proportions vont bientôt leur échapper à tous
deux. Maria Pourchet explore le fonctionnement d'un couple contemporain,
les origines de son désastre mais aussi l'étendue des solitudes, chacun
tentant d'échapper à l'autre, à la vérité, à lui-même. On rit à chaque
page... non sans un certain effroi.</blockquote>
Comme tous les ans, Priceminister a organisé <a href="http://www.priceminister.com/blog/les-matchs-de-la-rentree-litteraire-2013-8774" target="_blank">Les matchs de la rentrée littéraire</a> auxquels j'ai participé avec plaisir. J'ai choisi de chroniquer ce livre car le résumé m'intriguait beaucoup et augurait une bonne histoire.<br />
<br />
Celle-ci se déroule sur une seule soirée. Marguerite a organisé un anniversaire surprise à son compagnon Paul mais cinq moi après la date en question. Tous les invités les attendent sur le toit d'un hôtel parisien pendant que Marguerite cherche un prétexte pour amener Paul à cette soirée... mais celui-ci n'est pas décidé à sortir ce soir-là et très vite une dispute éclate entre les deux protagonistes.<br />
<br />
On suit en alternance le couple à son domicile et les invités qui patientent. Le lecteur est complétement observateur du déroulement des événements. Le narrateur l'incite à se focaliser sur tel ou tel personnage, fait des commentaires sur ceux-ci et amène le lecteur à la réflexion. De ce fait, on ne peut s'identifier aux personnages ou s'attacher à eux. Il y a une véritable distance entre eux et nous. On a l'impression de faire une étude sociologique. A travers, Paul et Marguerite la relation de couple nous est exposée en particulier ses dysfonctionnement et sa destruction progressive. A travers les invités du couple, nous observons les interactions d'un groupe, la façon de se comporter en société et l’hypocrisie et l'égocentrisme que cela implique. Il y a celle qui a toujours des ragots à colporter, le dépressif, celui qui tente maladroitement d'attirer l'attention sur lui, de s'intégrer, la célébrité de la soirée imbue d'elle-même, etc.... Ils profitent de l'absence du couple pour critiquer ses membres. On ne connait pas tous les liens qui unissent les protagonistes entre eux alors on se demande vraiment pourquoi certains sont présents à cette soirée. Pendant ce temps, Marguerite utilise tout les subterfuges possibles pour faire bouger un Paul amorphe.<br />
<br />
Si vous cherchez un livre d'aventure, riche en rebondissements passez votre chemin. Rome en un jour est dénué d'action. On a vraiment l'impression d'être un sociologue qui observe le temps d'une soirée le comportement et les dialogues d'un couple et d'un groupe de convives. L'intrigue en elle-même est vraiment très basique, il n'y a pas d'originalité. Cependant elle est portée par un style acerbe et drôle. J'ai complétement été séduite par la plume de Maria Pourchet qui m'a beaucoup fait sourire. On se retrouve dans ces pages ou on reconnait certaines de nos connaissances et les situations nous sont très familières. Les chapitres courts et l'alternance des focalisations donnent du rythme au récit.<br />
<br />
Contrairement à beaucoup de blogueurs, j'ai grandement apprécié la simplicité de cette histoire, les thèmes familiers qu'elle aborde et surtout l'excellente plume de l'auteur.<br />
<br />Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-15372194191389814362013-11-14T23:25:00.000+01:002013-11-14T23:25:05.536+01:00Pour Introduire le narcissicme de Sigmund Freud, présenté et commenté par Jacquy Chemouni<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikGnSHba5g33vGnHodqz71hbgamSN9aS8LGETy7e1IJ9BiH1O4TM_r1KRCGqTMJFwOEwg4jxR1HcNd_ywPHV7VnhkYkdnItf2D1G3TE18_W6OqbANZfaPiNFCIAP4JTSov7OjQUMTJ_lI/s1600/couv13358807.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikGnSHba5g33vGnHodqz71hbgamSN9aS8LGETy7e1IJ9BiH1O4TM_r1KRCGqTMJFwOEwg4jxR1HcNd_ywPHV7VnhkYkdnItf2D1G3TE18_W6OqbANZfaPiNFCIAP4JTSov7OjQUMTJ_lI/s1600/couv13358807.jpg" width="215" /></a></div>
<br />
4ème de couverture: <br />
<blockquote class="tr_bq">
Qu'elle soit vénérée ou dénigrée, l'oeuvre de Freud est une référence
incontournable qui s'inscrit au patrimoine culturel de l'humanité. On
croit bien souvent connaître les concepts freudiens, sans avoir lu
Freud. Pourtant, cette pensée exigeante s'oppose à toute compréhension
succincte. Quelle est la signification initiale des textes de Freud ?
Qu'a-t-il réellement " dit " ? Le retour à la lettre du texte freudien
s'impose comme une évidence. Expliquer Freud par Freud, éclairer son œuvre par elle-même, tel est le principe directeur qui guide cette
collection. </blockquote>
Étant étudiante en psychologie, je n'ai pas hésité à postuler pour ce livre lorsque je l'ai vu parmi la sélection de la dernière Masse critique de Babelio.<br />
J'avais déjà lu des ouvrages de Freud, notamment son Introduction à la psychanalyse que j'ai trouvé très accessible. Freud a toujours chercher à partager ses conceptions avec le plus grand nombre et ce en utilisant un vocabulaire adapté. J'avais déjà quelques notions sur le narcissisme mais rien de bien détaillé, cet ouvrage a été l'occasion d'approfondir mes connaissances sur ce sujet.<br />
<br />
Ce manuel se divise en trois parties. La première resitue Pour introduire le narcissisme dans son contexte. Lorsqu'on lit Freud, il est important de savoir la date de publication voir d'écriture du livre que l'on a entre les mains. En effet, au fil du temps Freud a modifié ses différentes conceptions et théories. Il s'autocritique, se corrige au fur et à mesure de son cheminement. On peut alors avoir l'impression d'une œuvre contradictoire.<br />
Cette première partie de l'ouvrage permet notamment de faire le point sur ce que Freud a pu dire sur le narcissisme avant la publication en 1914 de Pour introduire le narcissisme. Elle nous présente également les points de vue des auteurs opposés à Freud, en particulier celle de ses anciens disciples. Ceci est important car dans le présent ouvrage, Freud répond à ces critiques. Sans les précisions de la première partie, on peut alors se sentir perdu.<br />
J'ai donc trouvé cette première très utile, elle est essentiel même. Cependant, je l'ai trouvé assez complexe, difficile d'accès. Le vocabulaire utilisé n'est pas à mon avis à la portée de tout le monde et les éléments psychanalytiques ne sont pas toujours aisés à appréhender.<br />
<br />
La deuxième partie est le texte de Freud en tant que tel, remis à jour par une nouvelle traduction. J'ai trouvé ce texte plus compliqué que les précédents que j'ai pu lire du psychanalyste. Il tente de nous présenter sa nouvelle conception qui vient s'ajouter à celle du développement libidinale. On sent bien que le narcissisme est encore une idée assez vague pour Freud, cela manque de précision. J'ai notamment eu du mal avec la théorie des pulsions, qui a subit plusieurs modifications, et ses idées sur la libido. Entre pulsions du moi, pulsions sexuels et libido du moi, libido d'objet, on a tendance à s’emmêler les pinceaux.<br />
Par contre, j'ai apprécié en savoir un peu plus sur les idées de Freud concernant les relations amoureuses.<br />
<br />
La troisième partie est un ensemble de commentaires paragraphe par paragraphe du texte de Freud. J'ai trouvé ces commentaires très éclairant. Ils m'ont permis notamment de me remettre en mémoire et de mieux comprendre la métapsychologie de Freud. Les différents rappels sont vraiment très utiles. Ces commentaires remplissent bien leur rôle d'explicitation du texte de Freud. J'avoue néanmoins que j'ai encore eu du mal à m'y retrouver dans la théorie des pulsions. Le paragraphe sur l’hypocondrie m'a paru également assez complexe.<br />
<br />
En commençant ce livre, je me suis demandée si je devais lire tout le texte de Freud puis les commentaires ou lire chaque paragraphe suivit de son commentaire. J'ai fait le choix de lire tout dans l'ordre, c'est-à-dire d'abord le texte puis les commentaires. J'envisage de faire plus tard une seconde lecture cette fois chaque paragraphe associé à son commentaire pour encore plus de compréhension. J'ajouterai également que pour bien appréhender ce livre, il faut le lire doucement, prendre le temps de bien comprendre chaque phrase sinon on s'y perd assez rapidement.<br />
<br />
Pour conclure, cette ouvrage en trois parties est une très bonne idée. Il permet notamment de remettre l’œuvre de Freud dans son contexte pour une meilleure compréhension. Les commentaires permettent de mieux comprendre Pour introduire le narcissisme, d'approfondir les idées de Freud. En bref, un ouvrage essentiel pour ceux qui veulent comprendre la conception psychanalytique de Freud.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-8373975093703423582013-09-01T12:41:00.000+02:002013-09-01T12:41:29.560+02:00Débordée, moi ? Plus jamais ! Pauline Perrolet & Pacotine<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQTWFT-MXPWuMDLMANrEUrj-9AL77pt84QDbGreN9eHyezwDnfmanUJA5oB88ZgFA0b0RWg9enCteEaaeh4-6JxVWwvJvBKQd6MijGt4t4lgRLSaM8FBdywmtWQ-vIqzIjOJwhWmFdYxA/s1600/couv23822595.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQTWFT-MXPWuMDLMANrEUrj-9AL77pt84QDbGreN9eHyezwDnfmanUJA5oB88ZgFA0b0RWg9enCteEaaeh4-6JxVWwvJvBKQd6MijGt4t4lgRLSaM8FBdywmtWQ-vIqzIjOJwhWmFdYxA/s1600/couv23822595.jpg" height="320" width="233" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Difficulté à lâcher prise, frustration, culpabilité, stress,
épuisement... la vie des femmes est loin d'être un long fleuve
tranquille. Débordée, moi ? Jamais ! vous invite dans le quotidien
palpitant de ses six héroïnes. Qu'elles soient mariées, en solo, mamans
au foyer, mamans tout court, et/ou accros au boulot, elles vivent au
quotidien une véritable course contre la montre... qu'elles espèrent
bien remporter ! Éclairée par les conseils d'un expert, et illustrée
avec humour, cette BD nous livre de nombreuses astuces pour survivre à
son quotidien de Wonder Woman... avec un peu plus de légèreté et
beaucoup de bonne humeur ! Une approche de la psychologie inédite sous
forme de BD, pour dédramatiser et se simplifier enfin la vie ! </blockquote>
J'ai reçu cette BD grâce à Babelio et sa masse critique que je remercie donc pour cette découverte ! J'ai été intriguée par cette ouvrage. En effet, étant étudiante en psychologie, j'étais curieuse de savoir ce que renfermé cette "PsychoBD".<br />
<br />
Le but de ce livre est de donner quelques conseils aux femmes surmenées pour mieux organiser leur quotidien et souffler un peu. Pour cela, nous suivons l'existence de cinq personnages, cinq femmes qui ont en commun bien sur d'être débordée. Il y a Anna qui découvre les joies des familles recomposées, Naima la mère célibataire, Caroline la femme au foyer, Sarah qui doit gérer vit de famille et vie professionnelle et enfin Emma qui est accro au travail. Déjà, lorsque ces protagonistes nous sont présentés, on sent les gros clichés qui arrivent. Et ça n'a pas raté, cette impression ne m'a pas quittée. Les situations qui nous sont présentées sont très caricaturales et n'ont rien d'originales. Bien sur, de cette façon beaucoup de femmes peuvent se reconnaitre mais ça manque cruellement de nouveauté. Il en est de même pour les conseils qui nous sont prodigués. Rien de nouveau ni d'extraordinaire. Ce sont de petites astuces que tout le monde connait.<br />
<br />
Cependant la façon dont ils sont présentés est ludique et amusante. Pour vous la décrire, je dirais qu'il y a une voix off qui présente des situations types et donne des conseils sur celles-ci. Nos cinq héroïnes illustrent avec humour ces situations et s'adressent aussi en quelque sorte à cette voix off, en lui faisant quelques commentaires et réflexions. Malgré ce que j'ai pu dire dans le paragraphe précédent, j'ai passé un bon moment à lire cette BD. Elle détent et fait beaucoup sourire. Les dessins sont simples et colorés ce qui met de bonne humeur.<br />
<br />
Pour conclure, je dirais que les conseils prodigués par cet ouvrage ne sont pas indispensables mais que l'on passe un bon moment à le lire. Les personnages sont plutôt attachants et l'humour et les couleurs mettent de bonne humeur.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-65615357397795012062013-06-23T10:47:00.000+02:002013-06-23T10:47:01.114+02:00La vie sexuelle des cannibales de J. Maarten Troost<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi26LOJXHjQGuFTihyphenhyphenRcdYgObDyV5-t9YuGFhDyGuBprxsWZQkPJUCW7PASkciS5CUSHMj1ElK3jLI8w2QwCfvH8_v5mUrZU9eEMPn-owo6Y3A7quSmACO6lW0C9gqYTBOmB5T3FO5qN9g/s1600/couv9651852.gif.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi26LOJXHjQGuFTihyphenhyphenRcdYgObDyV5-t9YuGFhDyGuBprxsWZQkPJUCW7PASkciS5CUSHMj1ElK3jLI8w2QwCfvH8_v5mUrZU9eEMPn-owo6Y3A7quSmACO6lW0C9gqYTBOmB5T3FO5qN9g/s1600/couv9651852.gif.jpg" height="320" width="193" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Enfin la vraie vie! Sylvia et Maarten s’installent pour deux ans dans un
atoll paradisiaque du Pacifique Sud. Mais la réalité les rattrape bien
vite. Leur maison est un taudis, l’électricité et l’eau potable manquent
cruellement, la mer turquoise se révèle polluée. Sans parler des
fonctionnaires tatillons, des voisins aux facultés altérées par l’abus
de substances variées… Rien n’est plus drôle que le récit d’un voyage
raté. J. Maarten Troost nous révèle avec un humour corrosif l’envers des
cartes postales. </blockquote>
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio, j'ai postulé car son titre et son résumé m'intriguaient. Finalement, cet ouvrage ne correspond pas du tout à ce que j'imaginais. Je n'ai toujours pas compris pourquoi ce titre a été choisi et alors que je croyais avoir affaire à une fiction humoristique, il s'agit en fait du récit d'un vrai voyage dans le pacifique Sud. En effet, l'auteur raconte deux années passées dans les kiribati avec sa femme Sylvia. Il décrit les mœurs particulières de la population, la beauté des paysages mais aussi l'envers du décor c'est-à-dire le manque d'hygiène, de nourriture, d'eau....<br />
<br />
J'ai donc d'abord été plutôt déçu de ne pas trouver dans ce livre ce que j'attendais. De plus, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Le style m'a paru aux premiers abords ennuyeux et lent. Je suis passée vite sur certains passages qui m'ennuyaient profondément. Il m'est arrivé de sourire à plusieurs reprises aux sarcasmes de l'auteur mais La vie sexuelle des cannibales est loin d'être humoristique, il s'agit plutôt d'un récit autobiographique.<br />
<br />
J'ai finalement commencé à apprécié ce livre après quelques chapitres. Le style de l'auteur devient plus agréable à lire, comme je le disais plus haut, il nous fait souvent sourire et découvrir les kiribati m'a intéressé. Comme beaucoup, je ne connaissais pas du tout cet endroit avant de lire ce livre. C'est sur une île minuscule que l'auteur et sa femme ont séjourné, tellement petite que peu de livre et de carte géographique la mentionne. Malgré tout, Maarten Troost parvient à nous captiver. On découvre en même temps que lui les lieux avec nos yeux d'occidentaux, ont sourit à l'évocation de ses (nombreuses) mésaventures et ont prend plaisir à apprendre au fur et à mesure de nouvelles informations sur cette île.<br />
<br />
On finit par s'attacher au kiribati mais aussi à l'auteur à force de le suivre au quotidien. Sa femme, elle, reste en retrait dans son récit, les autres personnages également. J'ai d'ailleurs eu du mal à me repérer parmi tous les personnages secondaires qui font que très peu d'apparition. Le nom des habitants de l'île sont difficiles à retenir et je ne me souvenais plus à chaque fois si la personne était originaire de l'île ou de l’extérieur.<br />
<br />
Pour conclure, après une entrée en matière décevante, j'ai passé un agréable moment à lire La vie sexuelle des cannibales. La plume de l'auteur est appréciable et travaillée et j'ai beaucoup aimé découvrir la vie sur une île du pacifique sud, pas aussi paradisiaque que l'on peut penser.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-83452260023525534072013-06-16T11:34:00.001+02:002013-06-16T17:36:27.341+02:00Struck : Comment foudroyer sa réputation en un éclair de Chris Colfer<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnqKOMZXZgnx-CrNTkKoKyWT9O5BUwDtmUv23KGma5dS2yVSo9JEpbR3g5DbyrQYkbj29Uqt4OHkgdVA7MyeBAkTFqdpJz0wz3xk2_N1gsnF8iRAm-5sgh810E-H4qkRGHaJpRyln1B-o/s1600/couv73983232.png.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnqKOMZXZgnx-CrNTkKoKyWT9O5BUwDtmUv23KGma5dS2yVSo9JEpbR3g5DbyrQYkbj29Uqt4OHkgdVA7MyeBAkTFqdpJz0wz3xk2_N1gsnF8iRAm-5sgh810E-H4qkRGHaJpRyln1B-o/s1600/couv73983232.png.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
4ème de couverture:<br />
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<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div class="MsoNormal">
Clover, c'est l'enfer sur terre. Et c'est dans cette ville
perdue au milieu de nulle part que Carson est coincé avec sa mère, une
déglinguée sous médocs. Il n'a qu'une chose en tête : s'échapper de là au plus
vite pour l'université de Northwestern, et commencer une brillante carrière de
journaliste. Seulement, pour y être admis, il doit créer un magazine
littéraire. <br />
Vaste entreprise que de motiver ses camarades qui ne s'intéressent qu'à
l'écriture de textos ! Une seule solution pour les impliquer dans le projet :
le chantage. Qu'arriverait-il si le beau gosse du lycée apprenait que sa petite
copine pom-pom girl couché avec le coach dans son dos ? Ou que la première de
la classe n'hésite pas à envoyer des photos d'elle nue à n'importe qui sur Internet
? Mais à force de jouer les corbeaux, Carson risque de se brûler les
ailes... </div>
</blockquote>
<br />
<div class="MsoNormal">
Ceux qui suivent un peu le blog savent que je suis une grande fan de la série Glee, alors lorsque j'ai appris que l'un des acteurs avait écrit un livre (en fait il en a écrit deux), il fallait absolument que je le lise. Ce livre, Struck, a été rédigé après le film du même nom dont le scénario a été écrit également par Chris Colfer.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
L'histoire est donc la même que le film sauf que ce roman est le journal intime du héros de celle-ci. Il s'agit de Carson Philips, élève de terminale au lycée de Clover. Il rêve de devenir le rédacteur en chef du magazine New Yorker et pour cela il doit intégrer l'université de Northwestern. Pour augmenter ses chances d'admission à cette université, il veut créer un magazine littéraire dans son lycée et faire participer ses camarades à celui-ci. Le problème est que Carson n'a pas une très bonne réputation, il est souvent moqué, humilié et il se sent différent, plus intelligent que les autres lycéens. Il va alors utiliser le chantage pour arriver à ses fins...</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Carlson est plutôt arrogant, il est convaincu d'être meilleur et plus intelligent que les autres. Il est très sarcastique et a beaucoup d'humour. Ses réflexions font mouche et m'ont beaucoup fait rire. Malgré son cynisme et son égocentrisme, il est plutôt attachant. Plus on avance dans l'intrigue, plus on apprend ce qui se cache sous la carapace de Carlson. On découvre alors sa situation familial difficile: sa mère est tombée dans l'alcoolisme après que le père de Carlson les a abandonné et sa grand-mère souffre de la maladie d’Alzheimer. J'ai trouvé sa famille très clichée: le père qui s'en va, la mère alcoolique et le fils qui essaye de survivre au lycée. D'ailleurs le lycée lui-même est plein de stéréotypes: La pom-pom girl qui sort avec le sportif, le couple d'homosexuel, la gothique.... On découvre en même temps que Carlson que même les lycéens les plus populaires de Clover High ont des secrets, des blessures et sont fragiles.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Le style de l'auteur m'a paru bien trop simple, évidemment il est adapté à des adolescents mais j'ai déjà lu des romans YA mieux écrit. L'intrigue n'est pas assez développé, elle est trop superficielle et on ne reste qu'en surface. C'est dommage car il y avait du potentiel pour écrire un bon roman. Ce livre se lit très rapidement, il m'a fallu à peine une journée pour le terminer. Il est écrit assez gros, espacé et les écritures sont centrés en milieu de page... La fin m'a beaucoup surprise, elle m'a choquée je dois dire. Je ne m'attendais pas du tout à ça et je n'ai pas vraiment compris pourquoi ce dénouement. J'espère que le film m'éclairera sur cette fin surprenante qui m'a tout de même fait réfléchir.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Pour résumé, je suis plutôt déçu. Struck ne se démarque pas des autres romans pour ados sur le lycée: on y retrouve les mêmes stéréotypes. Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Carlson. Ces sarcasmes drôles et intelligent m'ont beaucoup fait rire. Son évolution progressive au fil du roman m'a touchée. Le dénouement de ce livre m'a surprise et un peu choquée.</div>
Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-80356226644565720252013-06-15T14:13:00.001+02:002013-06-15T14:13:16.442+02:00Anna Karénine de Léon Tolstoï<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQwayQAKsmAzw4OB48v7OLhO2dxU_eh7JkTyT020UPJ5TQUrIikSNflLOm-FDAKqW8gM1jzQLswQgaCpSE2a5-W-EXNKyGJtokHkrtC7jm7W3NuOMb_iEmbosKiMDJTyloBBE1_C4AFIs/s1600/anna-karenine-pocket-leon-tolstoi-9782266234306.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQwayQAKsmAzw4OB48v7OLhO2dxU_eh7JkTyT020UPJ5TQUrIikSNflLOm-FDAKqW8gM1jzQLswQgaCpSE2a5-W-EXNKyGJtokHkrtC7jm7W3NuOMb_iEmbosKiMDJTyloBBE1_C4AFIs/s1600/anna-karenine-pocket-leon-tolstoi-9782266234306.gif" height="320" width="193" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
<span class="texte11_arial_gris">En gare de Moscou, deux jeunes gens
s'aiment au premier regard. Femme d'un haut fonctionnaire, ornement de
la société tsariste de son temps, Anna Karénine éblouit le frivole comte
Wronsky par sa grâce, son élégance et sa gaieté. À ce bonheur, à cette
passion réciproque porteuse de scandale et de destruction, ils ne
résistent pas longtemps. <br />
En écho à cette tragédie programmée, on entend toute l'âme d'un peuple
et les premiers craquements de l'empire russe en train de se lézarder.
L'inoubliable <em>Anna Karénine</em>, c'est l'apogée du génie littéraire de l'auteur de <em>Guerre et paix</em>. </span></blockquote>
<span class="texte11_arial_gris">Cela faisait longtemps que je voulais découvrir Anna Karénine mais vu son épaisseur j'ai préféré attendre d'être en vacances pour le lire.</span><br />
<span class="texte11_arial_gris"><br /></span>
<span class="texte11_arial_gris">A ma grande surprise, je suis rentrée très facilement dans l'histoire. L'écriture de Léon Tolstoï est très simple, très accessible, sans aucune fioriture.</span> Les chapitres très brefs sont vraiment agréables à lire. <span class="texte11_arial_gris">On se laisse facilement entrainer dans cette Russie du 19ème siècle et on fait peu à peu connaissance avec les nombreux personnages du roman. Il faut un peu de temps pour se familiariser avec chacun d'entre eux et surtout avec leur nom. De plus, chacun à plusieurs noms de familles et surnoms. J'ai eu peur de m'y perdre mais finalement j'ai réussi à capter les différents noms des personnages principaux. La fameuse Anna n'apparait pas dans les premiers chapitres, il faut attendre un peu pour la voir enfin. Comme le titre du roman porte son nom, on la guette à chaque instant jusqu'à cette première apparition. Au vu de ce titre, j'ai été étonné de remarquer qu'elle n'est pas, en fait le personnage principal.</span><br />
<span class="texte11_arial_gris">En effet, le point de vue alterne entre plusieurs personnages notamment Anna, Wronsky, Karénine, Kitty et Lévine. Ce grand roman oppose finalement deux couples: Lévine et Kitty, un ménage honnête à Wronsky et Anna un couple né de l'adultère.</span><br />
<span class="texte11_arial_gris"><br /></span>
<span class="texte11_arial_gris">Je ne me suis pas du tout attachée à Anna, je lui en ai voulu de faire autant souffrir son entourage en particulier son mari, Alexis Alexandrovitch qui lui m'a plu. Malgré sa froideur, j'ai admiré la droiture irréprochable de cet homme tout comme celle du personnage de Lévine qui est un de mes préférés. J'ai adoré suivre la romance de celui-ci avec Kitty. Et j'ai été touché par l'innocence de celle-ci. Lévine et Kitty est incontestablement mon couple préféré. J'ai suivi avec passion leur histoire, j'ai été heureuse, j'ai tremblé pour eux. Le couple formé par Anna et Wronsky m'a tout de même intéressé. J'ai aimé suivre la progression de leur passion jusqu'à la désillusion et le drame.</span><br />
<span class="texte11_arial_gris"><br /></span>
<span class="texte11_arial_gris">On suit tous ces personnages jour après jour, on se sent alors très proche d'eux. Tolstoï décrit si finement leur psychologie que l'on a l'impression de les connaitre. De plus, vu le nombre de pages, il devient difficile à la fin de quitter tous ces personnages qui nous sont devenus si familiers. La première partie du roman se lit plus vite que la deuxième. En effet, le milieu est ralenti par quelques longueurs qui m'ont parfois ennuyée. Tolstoï s'attarde sur des réflexions sur l'agriculture, l'économie et la politique ce qui ne m'a pas spécialement intéressée. De plus, je ne m'y connais pas vraiment sur la Russie. Par contre, j'ai bien aimé ses réflexions sur la religion et notamment la recherche de sens de la vie et de foi de Lévine.</span><br />
<span class="texte11_arial_gris">J'ai été un peu surprise que Tolstoï finisse son livre de cette manière, j'aurai aimé qu'il continue, en savoir un peu plus sur l'avenir de Wronsky... J'ai eu l'impression avec ce dénouement qu'il manquait une partie.</span><br />
<span class="texte11_arial_gris"><br /></span>
<span class="texte11_arial_gris">Pour conclure, j'ai été séduite par cette histoire mais surtout par ces personnages dont j'ai aimé suivre l'existence et que j'ai eu du mal à quitter à la fin. Malgré quelques longueurs, Anna Karénine est très agréable à lire.</span>Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-51060818789444945632013-04-20T13:47:00.000+02:002013-04-20T13:47:19.291+02:00Faut-il manger les animaux? de Jonathan Safran Foer<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-9LEgaPuZ5XKWip4Hqgauq3iIT6NMcGpFq5q0Q9-ZENguS7rhyphenhyphenjrnUjZQfzqPl1c0scb_xjeWrtHWfaVakf_qn9aYLq_alOU3CT-PAEIB4nCCbRtvCX7RJZSuauhtRxQm4xngFl75F6c/s1600/couv66549311.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-9LEgaPuZ5XKWip4Hqgauq3iIT6NMcGpFq5q0Q9-ZENguS7rhyphenhyphenjrnUjZQfzqPl1c0scb_xjeWrtHWfaVakf_qn9aYLq_alOU3CT-PAEIB4nCCbRtvCX7RJZSuauhtRxQm4xngFl75F6c/s1600/couv66549311.jpg" height="320" width="194" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Comment traitons-nous les animaux que nous mangeons? Convoquant
souvenirs d'enfance et arguments philosophiques,
Jonathan Safran Foer se lancer dans une vaste
enquête.<br />
Entre une expédition clandestine dans un abattoir et une recherche sur les
dangers du lisier de porc, l'auteur explore tous les degrés de
l'abomination contemporaine. Un livre choquant, drôle et
inattendu qui a déjà suscité passions et polémiques.</blockquote>
Lorsque ce livre est sorti en grand format, j'ai tout de suite eu envie de le lire. Son titre est très accrocheur: tout le monde est concerné par cette question. Quand j'ai eu l'opportunité de le lire à l'occasion de sa sortie en poche je n'ai pas hésité une seule seconde malgré ma peur de m'ennuyer.<br />
<br />
Et ce n'a pas été du tout le cas: dès les premières lignes j'ai été séduite par la plume de Jonathan Safran Foer car il est avant tout romancier. Il est très doué pour nous captiver et malgré le thème de cet ouvrage, il est agréable et plutôt rapide à lire. Parfois, lorsque l'auteur nous raconte son intrusion dans un élevage, on a l'impression de lire de la fiction. D'ailleurs, on préférerait que cela soit le cas tellement certains faits sont choquants. La construction du livre est très bien pensé: certaines pages nous permettent de visualiser les propos de l'auteur. Par exemple, sur une des pages un cadre est tracé représentant la moitié de l'espace dont dispose une volaille industrielle.<br />
<br />
L'auteur commence par nous expliquer sa relation avec la nourriture qu'il tient de l'histoire de sa famille, de son histoire personnelle, de sa religion et de ses principes. Depuis les recherches qu'il a mené pour ce livre, Jonathan Safran Foer est devenu végétarien (vu ce qu'il a du voir ce n'est pas très étonnant), mais le propos de son livre n'est pas de nous convertir au végétarisme. Il ne fait pas du tout de proxénétisme. Il s'agit pour lui de montrer l'horreur et l'absurdité de l'élevage industrielle ainsi que ses conséquences sanitaires et écologiques. Il prône le retour à un élevage traditionnelle plus respectueux des animaux et de l'environnement ainsi que de notre santé. Ses arguments sont nombreux, qu'ils soient philosophiques, scientifiques, etc... et sont plus que convaincants.<br />
<br />
De plus, ils donnent la parole à des éleveurs (traditionnelles) et à des défenseurs des droits des animaux tels que des membres de l'association PETA. Toutes ces données ne peuvent que nous faire réagir et nous faire prendre conscience de l'énormité du problème. Les informations contenues dans cet ouvrage concernent presque exclusivement l'élevage aux États-Unis et on ne peut que se demander ce qu'il en est en France et espérer que la situation n'est pas semblable...<br />
<br />
Faut-il manger les animaux est un livre qui fait beaucoup réfléchir et nous fait prendre conscience de la responsabilité que l'on a envers les animaux. Parce qu'en achetant des produits industriels, nous donnons notre argent à des entreprises qui pensent à la rentabilité avant de penser à vendre des produits sains et nutritif à la population et bien avant le bien-être des animaux. De plus, la science nous en apprend de plus en plus sur l'intelligence animal. Peut-on encore aujourd'hui croire que les animaux ne souffrent pas?<br />
Est-il normal que les animaux soient traités comme des objets? Qu'ils soient tellement sélectionnés génétiquement qu'ils ne peuvent plus se reproduire naturellement? Qu'ils soient confinés dans un espace équivalent à une feuille A4? Qu'ils soient tués alors qu'ils sont encore conscients? L'image de l'élevage industrielle qui me vient après lecture ce documentaire est celle d'un camp de concentration...<br />
<br />
Tout le monde devrait lire ce livre. Il est très abordable et la plume de l'auteur est très appréciable. Faut-il manger les animaux est un vrai coup de cœur pour moi, qui me fera encore réfléchir bien longtemps.... Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-8337880446392366342013-04-13T13:41:00.000+02:002013-04-13T13:41:23.060+02:00Le Nao de Brown de Glyn Dillon<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQDkZV_CVhaK-cEj47f9aUu1WYf_6erF1M2yh1v8NOy0VDFLhFmJ2ecbtZKQ-G8ZeA9uhBmWUx3nNjluL-mSyzrlE779sMElpJEnvBAPPMO5fPMm-0XprZvvoXjfIKlDEi_VSdqLjrzcw/s1600/naodebrown.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQDkZV_CVhaK-cEj47f9aUu1WYf_6erF1M2yh1v8NOy0VDFLhFmJ2ecbtZKQ-G8ZeA9uhBmWUx3nNjluL-mSyzrlE779sMElpJEnvBAPPMO5fPMm-0XprZvvoXjfIKlDEi_VSdqLjrzcw/s1600/naodebrown.jpg" height="320" width="230" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Nao Brown souffre de TOC, mais pas de ces
manies consistant à se laver les mains sans arrêt ou à tout ranger qui
font rire les gens. Non, Nao a de violentes obsessions morbides et ses
pulsions se traduisent par des rituels mentaux invisibles.
<br />
<div style="text-align: justify;">
Elle travaille à temps partiel dans un
magasin d’art toys tout en essayant de faire décoller sa carrière
d’illustratrice. Elle est toujours à la recherche de cet amour
insaisissable : l’amour parfait. Et quand elle rencontre l’homme de ses
rêves, elle s’aperçoit… que les rêves peuvent être un peu étranges.</div>
Les exercices de méditation de Nao sont
une tentative pour apaiser son esprit et ouvrir son cœur. Grâce à eux,
elle se rend compte finalement que tout n’est pas noir ou blanc. En
réalité, tout est plutôt… marron</blockquote>
Le Nao de Brown m'intriguait beaucoup, déjà par sa couverture étrange et énigmatique mais aussi par son résumé. Étant étudiante en psychologie, une bande dessinée qui traite des troubles obsessionnels compulsifs ne pouvait que m'intéresser. J'ai eu la chance de pouvoir lire ce livre grâce à l'opération <a href="http://www.priceminister.com/blog/priceminister-fete-la-bd-6941" target="_blank">La BD fait son festival de Priceminister</a>.<br />
<br />
J'ai d'abord eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. On arrive en cours de route dans la vie de Nao Brown, une jeune femme anglo-japonaise. On saisit quelques bribes de son existence mais le reste nous échappe. A première vue, Nao semble être "comme les autres". Son père a abandonné sa mère et elle, alors qu'elle était enfant mais au commencement de cette BD elle rentre d'un voyage au Japon où elle a été faire la connaissance de ce père absent. Elle vit en colocation avec son amie Tara et tient un magasin de jouet avec un camarade de fac, Steve. Un jour, rentre dans la boutique, un réparateur de machine à laver qui ressemble étrangement au "Rien", personnage d’animé japonais dont Nao est une grande fan. Elle fait alors tout pour le retrouver et le séduire.<br />
<br />
Alors qu'elle mène une existence paisible, Nao est souvent submergé par des pulsions morbides. Surgissant à des moments inattendus des visions d'elle-même assassinant les gens qui l'entourent l'assaillent. Parfois, on se demande si se sont toujours des visions ou si elle ne résiste plus et à satisfaites ses pulsions. Bien que j'ai trouvé l'héroïne touchante, je n'ai pas ressentie ses émotions. L'angoisse dû à ses pulsions n'est pas assez exploitée. J'ai trouvé aussi étrange qu'elle tombe si vite sous le charme d'un inconnu qui est très différent d'elle (à première vue), plutôt bourru Grégory a de plus des problèmes avec l'alcool. Cependant le culot de Nao et les stratégies qu'elle met en œuvre pour le retrouver m'ont beaucoup fait sourire.<br />
J'ai été complétement perdu par toutes les références à la culture Japonaise et Bouddhiste. Ces références font que cette BD est plutôt difficile d'accès, et je pense qu'il faudrait que je la relise une seconde fois pour bien tout comprendre.<br />
<br />
L'histoire de Nao Brown est entrecoupée par un conte mettant en scène un jeune homme touché par une malédiction: mi-homme, mi-arbre Pictor doit trouver une femme afin de délivrer sa famille transformé en arbre. Ce n'est autre que le Rien (le personnage dont Nao est fan) qui est à l'origine de la malédiction. Ce conte est très étrange mais aussi très envoutant. Pourtant complétement absurde on a besoin de savoir ce que va devenir Pictor.<br />
<br />
Au niveau des illustrations, l'histoire de Nao et celle de Pictor se différencient parfaitement. Les couleurs utilisés pour Pictor sont très sombres, essentiellement du noir, du vert et du marron. Le récit de Nao au contraire est très coloré avec notamment beaucoup de notes de rouge que l'on retrouve sur la tranche du livre. Par contre, lorsque Nao est envahit par l'une de ses pulsions l'ambiance se recouvre de gris et de ses nuances.<br />
Les jouets dont Nao est fan sont dotés de couleurs très vives ainsi que les passages ayant trait à la spiritualité bouddhiste. Le dessin est très réaliste, on ne peut qu'admirer le talent de Dillon et s'extasier devant ses planches.<br />
<br />
Pour résumé, le Nao de Brown est une BD très complexe, à l'image de son héroïne aux multiples facettes. Le dessin est splendie et vu l'épaisseur du livre, on en a pour son argent (ce n'est pas le genre de BD qui se lit en une heure).<br />
Pour l'opération de Priceminister, je lui attribue la note de 13.5Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-26171606963250915722013-03-27T20:11:00.001+01:002013-03-27T20:11:08.450+01:00Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdtENeqj9ulrQnDK46Laj4ueX4n0bTtdCNsrcZA-6n-eqhscnggRcrbOxtZnJ_hB9TopMVgOBD7WhEumteM7scGVh_zdiK4-qjmmxYi4AeOzvw87Ab3y2sUrp1IOMO-T900rXo-qc8Po0/s1600/couv32829311.gif.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdtENeqj9ulrQnDK46Laj4ueX4n0bTtdCNsrcZA-6n-eqhscnggRcrbOxtZnJ_hB9TopMVgOBD7WhEumteM7scGVh_zdiK4-qjmmxYi4AeOzvw87Ab3y2sUrp1IOMO-T900rXo-qc8Po0/s320/couv32829311.gif.jpg" width="206" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze
dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis
trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout
droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et
la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour,
en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête,
comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a
sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de
joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et
Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et
l'espoir quand même. Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit
le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie
inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service
militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui
confie...</blockquote>
J'ai découvert ce livre par hasard sur internet en même temps que la bande annonce de son adaptation cinématographique. Cette BA et le résumé du roman m'ont donné très envie de le lire. C'est maintenant chose faite et je ne suis pas le moins du monde déçue.<br />
<br />
Tal est une jeune Israélienne vivant à Jérusalem. Sa vie est rythmée par les attentats et la douleur qu'ils provoquent. Un jour, subitement, lui prend l'envie de connaitre le point de vue d'une Palestinienne. Elle décide alors d'écrire une lettre qu'elle enferme dans une bouteille et demande à son frère, militaire, de la jeter dans la mer de Gaza.<br />
<br />
Dès les premières lignes, ce livre m'a plu. Déjà, le style de Valérie Zenatti est très agréable à lire et très efficace. Ce livre s'adresse préférentiellement à des adolescents mais le ton reste très mature ce que j'ai beaucoup apprécié. En effet, beaucoup de livres pour adolescents ont un style trop simpliste ce qui est parfois énervant. Une bouteille à la mer de gaza peut donc également convenir à des adultes.<br />
De plus, au vu du résumé, j'avais peur d'être tombé sur une énième version de Roméo et Juliette moderne. Mais à mon soulagement, non, pas de mièvreries dans ce livre.<br />
<br />
A la surprise de Tal, c'est un garçon qui répond à sa lettre. Le récit va donc alterner entre leurs deux points de vue, à travers leurs lettres mais aussi leurs journaux intimes. Ces deux jeunes ont des caractères bien différents: Tal est plutôt du genre optimiste et rêveuse, son correspondant est pessimiste et cynique. Malgré, leur situation géographique et la rivalité de leur peuple, ils ne sont pas si différents que ça et c'est ce que cherche à montrer l'auteur. Tout deux vivent quotidiennement des drames, regrettent leur situations et sont impuissants face à celle-ci. C'est cela qui les rapproche et comme je le disais l'auteur ne tombe pas dans la facilité en imaginant une romance. En effet, la fin est particulièrement inattendue mais est très juste.<br />
Je me suis beaucoup attachée aux personnages (Tal et son ami sont les principaux, les autres sont seulement évoqués.). Je me suis sentie proche de Tal qui m'a beaucoup fait pensé à moi à son âge. On peut facilement se mettre à sa place et c'était là sans doute le but de l'auteur. On ressent sa détresse mais aussi ses bouffées d'espoir. Son correspondant (on n'apprend pas tout de suite son nom donc je ne vous le révèle pas) m'a beaucoup fait rire. Il est très sarcastique et à les pieds sur Terre ou essaye au moins de les garder.<br />
<br />
Ce roman nous apprend quelques informations sur le conflit israëlo-palestienien mais aucun jugement n'est fait. Bien sur l'auteur ne prend aucun des deux parties. On se rend vraiment compte à quel point les deux protagonistes subissent ce conflit.<br />
<br />
Voila ce roman est un véritable coup de cœur pour moi, tellement que je pense le relire un jour. Les personnages sont vraiment attachants, l'histoire intelligente et passionnante. De plus la plume de l'auteur est un vraie régale à lire !Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-64120417695060425282013-03-26T21:41:00.002+01:002013-03-26T21:42:15.938+01:00Gatsby le magnifique (BD) de Stéphane Melchior-Durand et Benjamin Bachelier<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc1xliVGHIRJcc4UYUyuuqTK_fZqLgLAHOIQMESI68P1VeItJhXur6TNnperzreplzUUy8VeyiTNHYUrrJ6NlscTs6gXnGtj-39QV7z-5KD2yIWzfSeTsNB4NOX5LE_zbMcLl1VBujBgw/s1600/couv51562442.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc1xliVGHIRJcc4UYUyuuqTK_fZqLgLAHOIQMESI68P1VeItJhXur6TNnperzreplzUUy8VeyiTNHYUrrJ6NlscTs6gXnGtj-39QV7z-5KD2yIWzfSeTsNB4NOX5LE_zbMcLl1VBujBgw/s1600/couv51562442.jpg" width="223" /></a></div>
<b>Résumé:</b><br />
<blockquote class="tr_bq">
Dans la Chine des années 2000, Nick Carraway, petit architecte,
s'installe à Shanghai. Non loin de lui vivent Tom et Daisy Buchanan, la
cousine de Nick, ainsi qu'un jeune millionnaire, Jay Gatsby. Sa villa
luxueuse est le théâtre de fêtes somptueuses où se côtoient le pire et
le meilleur de la société chinoise. Invité à son tour, Nick devient
l'ami et le confident de Gatsby. Il apprend que derrière ces fastes se
cache un passé trouble mais surtout le désir impérieux de reconquérir
Daisy, perdue quelques années auparavant. Entre ces personnages, l'étau
se resserre jusqu'à l'inexorable et tragique dénouement.</blockquote>
J'avais beaucoup aimé le roman Gatsby le Magnifique de F.S Fitzgerald. Même une fois terminé, il m'intriguait encore. En effet, j'étais persuadée que quelque chose m'avait échappé.<br />
Quand j'ai appris la sortie de cette BD et que j'ai vu sa sublime couverture, j'ai tout de suite voulu la lire. Je me suis dit que ça me permettrai de me remettre l'histoire en mémoire et peut-etre d'y voir un peu plus clair dans celle-ci.<br />
<br />
Cette BD prouve que Gatsby le Magnifique n'a pas pris une ride. En effet, même transposer à notre époque le récit reste cohérent. Les personnages sont les mêmes mais l'intrigue se déroule à Shanghai dans les années 2000. Je ne me souviens plus de la totalité du roman mais il me semble qu'à part le contexte spatio-temporel la BD ne diffère pas de celui-ci. Elle va à l'essentiel et reprend les phrases cultes du livre. Il s'agit, comme dans l’œuvre original, de souvenirs raconté par Nick Carraway, jeune homme naïf qui vient de s'installer à Shanghai. Il découvre que son voisin est un riche millionnaire qui organise de nombreuses fêtes inoubliables.<br />
<br />
Gatsby le Magnifique est un livre sur les apparences et sur le revers de la richesse. Cette BD illustre bien ces thèmes. Les planches des fêtes de Gastby sont très colorés, chaleureuses mais quand la part sombre des personnages se révèlent les coloris sont plus froids, mystérieux. Tout au long du livre le dessin est à l'image de la couverture: sublime. On s'en prend vraiment plein les yeux. Chaque planche est un véritable tableau impressionniste. Une fois la lecture terminé, on ne peut s’empêcher de rouvrir la BD pour admirer en détail chaque case. Le trait est imprécis ce qui créé une atmosphère qui colle bien à l'histoire. Il souligne l'ennui et la folie des personnages.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Voir Gatsby le Magnifique en image a permis de lever mon incompréhension sur certains passages de l'intrigue. Cette adaptation m'a donné envie de relire le roman. C'est une BD très poétique, qui ravira les fans de Gatsby le Magnifique, qui en une heure veulent se remémorer leur histoire préféré. Elle convientdra également à ceux qui n'ont jamais lu le roman et souhaite découvrir ce classique rapidement.</div>
Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-39184749614946934462013-02-23T15:54:00.002+01:002013-02-23T15:54:27.662+01:00Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-kq1kOlZnrzbTZdfmHDtoYkuCQ7K2ae93B3BuFdSG2O7MCloFjgV8L0vtyM82hJ1OYFBqwhalKwCF0rTXDdVDZcdtX50NmwhGV6Fo7yq-PSyU9wHuq9i9EkFbLxRIV6YMHv3qL_NdRNA/s1600/couv71662525.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-kq1kOlZnrzbTZdfmHDtoYkuCQ7K2ae93B3BuFdSG2O7MCloFjgV8L0vtyM82hJ1OYFBqwhalKwCF0rTXDdVDZcdtX50NmwhGV6Fo7yq-PSyU9wHuq9i9EkFbLxRIV6YMHv3qL_NdRNA/s320/couv71662525.jpg" width="192" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Au sud de l’Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d’une voie ferrée… Ninny, fringante octogénaire, se souvient et raconte à Evelyn, une femme au foyer à l’existence monotone, les incroyables histoires incroyables de la petite ville de Whistle Stop. Grâce à l’adorable vieille dame, Evelyn qui vit très mal l’approche de la cinquantaine, va peu à peu s’affirmer et reprendre goût à la vie. Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d’humour. </blockquote>
Après La couleur des sentiments, je ne change pas beaucoup de contexte avec Beignets de tomates vertes.<br />
En effet, la majeur partie de l'histoire se déroule en Alabama, état voisin du Mississippi et la ségrégation raciale est au cœur de ce roman.<br />
A chaque chapitre, on change de point de vue mais aussi d'époque. Dans les années 80, Ninny Threadgoode qui réside pour quelques temps à la maison de retraite de Rose Terrace, raconte à Evelyn Couch, quand elle vient rendre visite à sa belle-mère, ses anecdotes sur la ville de Whistle Stop.<br />
En plus de ses anecdotes, nous avons un regard direct sur la vie des habitants de cette petite ville, des années 30 jusqu'aux années 80. Nous suivons plus particulièrement Ruth et Idgie qui ont tenu un café à Whistle Stop pendant de longues années. Ce café a été le lieux de prédilection de toutes la ville pour se retrouver autour d'un bon repas cuisiné par Sipsey dont ses fameux beignets de tomates vertes.<br />
Par la porte de derrière, Idgie donnait également à manger aux vagabonds et aux gens de couleurs qui n'avaient pas le droit de rentrer dans le café. Ce café était un refuge pour tout le monde.<br />
<br />
En plus de la ségrégation raciale, Beignets de tomates vertes abordent de nombreux thèmes importants tels que l'homosexualité et le féminisme. Malgré cela, le ton reste léger et l'humour est omniprésent.<br />
J'ai eu du mal au début à m'habituer aux changements d'époques et j'ai souvent mélangé les nombreux personnages du roman. Il m'a fallut parfois revenir en arrière pour me souvenir qui était qui. Le début m'a alors plutôt ennuyé mais c'est au fur et à mesure que je me suis attachée aux personnages que j'ai commencé à apprécier l'histoire.<br />
J'ai particulièrement aimé Evelyn qui évolue énormément du début à la fin. On fait sa connaissance alors qu'elle a perdu le gout de la vie et compense avec le gout des aliments. De nombreuses peurs l'ont empêché de vivre la première moitié de sa vie. Grâce à Ninny, elle se rend compte du temps qu'il lui reste à vivre et elle compte bien en profité. J'ai beaucoup ri lors du passage où elle se révolte dans sa tête grâce à son alter ego Towanda...<br />
J'ai bien aimé également le personnage de Idgie. Garçon manqué, elle fait les quatre cent coups mais a le cœur sur la main. J'aurai aimé que sa relation avec Ruth atypique pour l'époque soit plus développé par l'auteur.<br />
<br />
Fannie Flag nous transporte dans l'Amérique des années 30 avec brio. On a l'impression d'y être et de sentir la cuisine de l'époque. Les personnages sont hauts en couleurs et très attachants. Un roman très agréable à lire dont je regarderais bientôt l'adaptation cinématographique...Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-77193996997924941032013-02-19T10:56:00.000+01:002013-02-19T10:56:04.639+01:00La Couleur des sentiments de Kathryn Stockett<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWWkVn491rPHCCw5resvuVpTP6Kg1QY8cqu2RMQVVFUBhbaWFz3ly-Zrz0uAu2ZhCNIdknR9RkrC5O9CA_AxIaqVtXsyIkwxAKW8Gg5D_fpXrF_sF-QnL8j8eaVvRJDxUDS_nNgmUPWFE/s1600/couv24520463.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWWkVn491rPHCCw5resvuVpTP6Kg1QY8cqu2RMQVVFUBhbaWFz3ly-Zrz0uAu2ZhCNIdknR9RkrC5O9CA_AxIaqVtXsyIkwxAKW8Gg5D_fpXrF_sF-QnL8j8eaVvRJDxUDS_nNgmUPWFE/s1600/couv24520463.jpg" height="320" width="199" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Chez les Blancs de Jackson,
Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui
s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité.
En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue.
L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire
renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail
dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme
Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons
inavouables, les Phelan l’ont congédiée.<br />
<div>
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De
retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir
pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans,
est partie sans même lui laisser un mot.<br />
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait
à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par
une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir
leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. </div>
</blockquote>
<div>
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre qui est très vite devenu un best-seller. Il m’intriguait mais ce n'est pas spécialement un sujet qui m'intéresse. J'ai du le lire pour mes cours et finalement c'est une très bonne surprise.</div>
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Dans la ville de Jackson, dans les années 60, ce sont les Noires qui élèvent les enfants des Blanches, s'occupent de leurs maisons et préparent à manger. Parmi leurs maitresses, aucunes ne pensent que leurs employées sont insatisfaites de cette situation, pour elles c'est dans l'ordre des choses. Jusqu'au jour où Miss Skeeter est mal à l'aise à cause d'une histoire de toilette et décide de recueillir les témoignages des bonnes afin d'en faire un livre.</div>
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Dès les premières pages, j'ai été charmé par cette histoire. On entre en effet très vite dans le vif du sujet et ce, grâce à la narration choisit par l'auteur. La couleur des sentiments est construit selon les trois points de vue de femmes habitant à Jackson: Aibileen, la bonne de la famille Leefolt, Minny sa meilleure amie au service de Mrs Holbrook et Skeeter, amie d'Elizabeth Leefolt et Hilly Holbrook.</div>
<div>
Cette alternance de point de vue donne beaucoup de dynamisme au roman. On a envie de savoir ce qui va arriver à un personnage mais une autre perspective prend la relève et il faut donc attendre quelques chapitres avant de connaitre le futur de ce protagoniste. Autant dire que malgré ses six cent pages, La couleur des sentiments se lit à une vitesse déconcertante. </div>
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De plus, on ne s'ennuie pas une seule seconde, les rebondissements sont nombreux et malgré le sujet grave abordé, l'humour est omniprésent, particulièrement grâce au franc parler de Minny.</div>
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Minny est un des personnages que j'ai préféré. Elle est employée par les Blanches mais cela ne l'empêche pas de dire ce qu'elle pense jusqu'à se révolter quitte à perdre son emploi. Pourtant lorsque elle rentre chez elle, elle a une famille nombreuse et un mari à nourrir. Derrière son caractère fort, on se rend compte petit à petit que Minny cache une fragilité, ce qui la rend d'autant plus touchante.</div>
<div>
Aibileen m'a également beaucoup plus, sa relation avec Mae Mobley, la fille de ses employeurs m'a notamment beaucoup touché. Délaissée par sa mère, Aibileen fournit à cette enfant l'amour dont elle a besoin tout en appréhendant le moment où elle grandira et fera alors la différence entre les Blancs et les Noirs. En attendant Aibileen lui invente des histoires pour l'éduquer contre cette discrimination.</div>
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Enfin, Miss Skeeter est le personnage le plus important de cette histoire: La Blanche qui apportera son aide et son soutien à la communauté des Noirs malgré leurs réticences. Coincée chez ses parents avec une mère qui veut à tout prix la marier, Skeeter rêve de devenir écrivain. Elle a alors l'idée d'écrire un livre sur la vie des femmes noires à Jackson. Elle commence sans d'abord se douter des révélations qui vont lui être faite et qui vont lui ouvrir les yeux.</div>
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A part ses trois personnages principaux, j'ai bien aimé également celui de Celia Foote qui va devenir l'employeur de Minny et qui à la surprise de celle-ci la traite comme son égal. Par contre, j'ai adoré détester Hilly Holbrook, une Blanche égoïste qui martyrise ses bonnes et lutte pour la séparation des Noirs et des Blancs.</div>
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La couleur des sentiments est particulièrement bien écrit. Le style change en fonction des points de vue et Kathryn Stockett sait parfaitement bien s'adapter au langage des Blanches et des Noirs.</div>
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On a alors vraiment l'impression d'entendre les personnages raconter leurs histoires respectives. Je me suis énormément attacher aux trois narratrices qui toutes trois sont très touchantes. Cela a été vraiment difficile de les quitter à la fin du livre.</div>
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Ce roman, bien sur, dénonce la condition des Noirs du Misssipi dans les années 60, l'auteur elle-même a vécu là-bas, à cette période et avait une bonne dont elle nous parle à la fin du livre, mais La couleur des sentiments nous fait également réfléchir sur d'autres sujets et nous donne quelques leçons de vie.</div>
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Comme à chaque fois, j'ai du mal à parler d'un roman qui m'a beaucoup plu. Le mieux est que vous le lisiez pour vous faire votre propre opinion et rencontrer Aibileen, Minny et Skeeter, trois perssonages qui m'ont beaucoup marqué.</div>
Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-6256399711016741502013-02-18T18:35:00.001+01:002013-02-18T18:35:44.705+01:00Les souvenirs de David Foenkinos<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEQRpwaZwn0vfM2ZAOJaVTZ6kk-mLpkRsQuM-9vYo1Bo2tVXImfpjPvvydQal297V6pAonLwNxazRvH1c4omDtF0fT8pEBXpxHfVNWmVjvSbdv0D4IntyJPojJoEgFfn60gnB8EE8M2R4/s1600/couv35906563.gif.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEQRpwaZwn0vfM2ZAOJaVTZ6kk-mLpkRsQuM-9vYo1Bo2tVXImfpjPvvydQal297V6pAonLwNxazRvH1c4omDtF0fT8pEBXpxHfVNWmVjvSbdv0D4IntyJPojJoEgFfn60gnB8EE8M2R4/s1600/couv35906563.gif.jpg" height="320" width="193" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
"- C'est pour quoi ? me demanda le caissier.<br />
- Il y a huit ans, j'hésitais devant toutes les barres chocolatées. Je ne savais laquelle choisir. Et vous m'avez conseillé des Twix, parce qu'ils sont deux.<br />
- Ah bon ? Il y a huit an s? Je ne m'en souviens pas. Vous voulez quoi ? Un autre Twix ?<br />
- Non. C'est juste que j'ai des problèmes en ce moment dans mon couple. Alors, je voulais avoir votre avis. Je me suis dit que vous deviez être aussi doué avec les femmes. "</blockquote>
J'avais adoré La délicatesse de David Foenkinos, tellement, que je l'avais lu deux fois. Je voulais lire un autre livre de l'auteur afin de voir de quoi il était capable et je dois avouer que Les souvenirs m'a plutôt déçu.<br />
Le résumé annonçait un roman plein d'humour mais finalement il est plutôt mélancolique même s'il nous fait sourire de temps en temps.<br />
<br />
Il s'agit en fait de l'autobiographie de l'auteur et comme le titre l'indique, dans celle-ci il nous fait part de ses souvenirs et plus particulièrement des moments passés avec ses proches. Ce livre, nous apprend beaucoup sur les relations qu'il entretenait et entretient toujours avec les membres de sa famille. Il nous relate quelques souvenirs de son enfance, par exemple lorsqu'il allait voir les représentations de Guignol avec son grand-père dont il était très proche. Ce sont surtout les événements marquant de sa vie qui ressort de ce roman: La mort de son grand-père, la fuite de sa grand-mère d'une maison de retraite, la dépression de sa mère, la rencontre avec la mère de son fils, leur divorce. Même dans les moments les plus douloureux, David Foenkinos souligne la beauté de la vie et continue à espérer. Certaines phrases et événements du livre nous font beaucoup réfléchir et relativiser notre existence.<br />
<br />
Au fil des pages, on s'étonne du caractère romanesque de la vie de l'auteur. En effet, certains événements de son existence en annonceront d'autres mais qui surviendront des années plus tard, de simples phrases vont changer la vie du narrateur et des coïncidences nous font rire du hasard de la vie. <br />
A travers tous ses souvenirs, on entrevoit tout le cheminement que David Foenkinos a fait pour devenir écrivain. Tout a commencé par un désir qu'il a essayé de cultiver, il a tenté de réunir toutes les conditions propices à la création pour finalement enfouir cette envie d'écrire qui resurgira bien plus tard.<br />
<br />
La plume de l'auteur est très agréable, charmante même mais parfois un peu trop sucré. Son style est fluide et se lit très facilement et les pages se tournent très vites. En bas de pages, l'auteur fait quelques commentaires sur ses souvenirs. L'intrigue alterne avec des souvenirs de personnes qui apparaissent dans le roman comme sa famille ou des inconnus ou encore des artistes cités par l'auteur. J'ai particulièrement aimé ces petites anecdotes.<br />
<br />
Malgré ces points positifs, je me suis beaucoup ennuyée à la lecture des souvenirs. En effet, j'ai trouvé l'histoire trop lisse, j'aurai aimé que l'auteur creuse plus en profondeur ses émotions et sentiments. Je ne me suis pas attachée aux personnages alors cela n'a pas été difficile de les quitter au dénouement. Le style m'a paru parfois un peu trop mélancolique et certains passages m'ont plutôt exaspéré (par exemple au début de sa relation avec Louise). <br />
<br />
C'est donc un avis plutôt mitigé: J'ai aimé en savoir plus sur David Foenkinos et lire quelques anecdotes sur vie. Ce livre m'a ennuyé mais m'a tout de même fait réfléchir. J'aurai aimé que certains passages soient plus développés et connaitre les émotions des personnages afin de pouvoir m'attacher à eux.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-49771769275178733822013-01-16T19:58:00.002+01:002013-02-18T18:40:04.213+01:00Le Monde de Charlie de Stephen Chbosky<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn_rg3-mKelGzKqBU2v8QFiuffmDWcfyPV-FgUDY4y4lrn05Qnl2nA5TdmuX0YMilHe7Mfe2Y21rjKn2I3hE0mqa3QncbOjRSeE5-fayvoxoa_GqTXA8U1DmVq2H4x5uRi2m3ULD4_j_g/s1600/couv14686984.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn_rg3-mKelGzKqBU2v8QFiuffmDWcfyPV-FgUDY4y4lrn05Qnl2nA5TdmuX0YMilHe7Mfe2Y21rjKn2I3hE0mqa3QncbOjRSeE5-fayvoxoa_GqTXA8U1DmVq2H4x5uRi2m3ULD4_j_g/s320/couv14686984.jpg" height="320" width="200" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Au lycée,où il vient d'entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible,
pas "raccord". Pour son prof de Lettres, c'est sans doute un prodige ;
pour les autres c'est juste un "freak". En attendant, il reste en marge -
jusqu'au jour où deux étudiants, Patrick et la jolie Sam, le prennent
sous leur aile. La musique, les filles, la fête: c'est tout un monde que Charlie découvre...</blockquote>
Me revoila après une longue absence, la faute aux cours et aux partiels. Cela faisait un moment que j'attendais que Le Monde de Charlie soit réédité pour le lire. Le résumé me plaisait bien et savoir qu'Emma Watson joue dans l’adaptation au cinéma m'a encore plus donné envie de le lire. Malheureusement, j'en attendais surement trop et j'ai été plus que déçue.<br />
<br />
Tout d'abord, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire à cause du style que j'ai trouvé vraiment indigeste. Le roman se présente sous forme de lettres que Charlie écrit. Le problème, c'est qu'il rédige comme il parle. Il nous raconte pas mal d’événements sans intérêt et parfois si on fait bien attention certains de ses propos sont contradictoires ou assez mal organisés chronologiquement. Alors peut-etre est-ce un problème de traduction... mais je n'ai jamais réussi à m'habituer à ce style.<br />
<br />
Ensuite, on ne peut pas dire que l'histoire en elle-même soit intéressante, qu'il y ai beaucoup d'actions. Il s'agit juste de l'existence d'une bande d'adolescents qui ne diffèrent pas des autres. Ce qui m'a gêné est que ce roman est plein de clichés sur le lycée et l'adolescence. Si on suit le raisonnement de ce livre on s'intègre aux autres quand on commence à faire la fête, boire et fumer (et pas que des cigarettes).<br />
<br />
D'ailleurs, je suis déçue que l'on est pas plus d'information sur la vie de Charlie avant qu'il se lie d'amitié avec Sam et Patrick. En lisant le résumé, j'avais plutôt l'impression qu"il se passerait des pages avant qu'ils se rencontrent. En fait, au bout de vingt pages Charlie fait déjà leur connaissance.<br />
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Déjà, j'ai eu l'impression que Charlie était un collégien (et encore) plutôt qu'un garçon de seize ans. Il est complétement passif, on a l'impression qu'il subit sa vie plutôt qu'il l'a mène. Je sais que le thème du roman porte justement sur cet aspect de sa personnalité mais je l'ai trouvé extrême. Je m'attendais à ce que Charlie se sente différent des autres mais pas qu'il agisse comme un gamin, j'ai trouvé cela étrange qu'il adopte le comportement des autres sans se poser de questions.<br />
D'après son professeur de lettres, il est très doué dans cette matière mais vu comment il écrit ses lettres j'ai du mal à y croire... <br />
Quant à ses amis, Sam et Patrick, je n'ai pas eu l'impression qu'ils s'intéressaient vraiment à lui et le considèraient vraiment comme un ami. Ils sont trop paternaliste avec lui et lui imposent leur vision de la vie.<br />
<br />
Beaucoup de bloggeurs disent avoir été ému par ce livre, moi il m'a profondément ennuyé et consterné par les clichés qu'il contient. Au fur et à mesure que l'on avance on sent qu'un révélatione se prépare pour la fin. Du coup, ce dénouement ne m'a pas surprise.<br />
Le point positif de ce livre est qu'il aborde des sujets aussi divers qu'important dans la vie d'un adolescent tel que l'homosexualité, la famille, les amies...<br />
<br />
Malgré cela, je n'ai vraiment pas aimé ce roman que j'ai trouvé creux et stéréotypé.<br />
J'envisageais d'aller voir le film mais finalement je n'irai pas... Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-22401918044797110862012-11-28T21:06:00.000+01:002012-11-28T21:07:07.346+01:00Bloodlines, tome 1 Richelle Mead<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGRsPFOCcLCR-WN8JuOTLpz5rrGPgNmGesgmoSANtR5SVA5NqwwlxTaRaIEke_Eh8vkDn9hjq3Hp_lrLd5or7FRaQd-ICIPoU8zQi6lF8pHBUZgW2pD6tJdOrscLi8Kzw7fUqXbqNoi2c/s1600/couv35910909.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGRsPFOCcLCR-WN8JuOTLpz5rrGPgNmGesgmoSANtR5SVA5NqwwlxTaRaIEke_Eh8vkDn9hjq3Hp_lrLd5or7FRaQd-ICIPoU8zQi6lF8pHBUZgW2pD6tJdOrscLi8Kzw7fUqXbqNoi2c/s1600/couv35910909.jpg" height="320" width="212" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Sydney est alchimiste. Elle déteste les vampires et protège les humains en leur dissimulant l'existence de ces êtres maléfiques.<br />
<br />
Lorsqu'on lui assigne une nouvelle mission, la jeune fille se voit obligée de mettre de côté ses réticences: elle doit cacher et protéger une vampire de lignée royale qui fait l'objet de menaces de mort. Quel meilleur endroit pour cela qu'un école privée à Palm Spring, sous le soleil de Californie? Voilà bien le dernier endroit où des vampires sanguinaires iraient les chercher!<br />
<br />
Mais le mal rôde... Sydney saura-t-elle se montrer suffisamment vigilante et éviter que sa mission tourne au drame?</blockquote>
Me revoilà après quelques semaines d'absence avec une chronique du spin-off de l'une mes sagas favorites: Vampire Academy. Quand celle-ci s'est achevée, j'ai été ravie d'apprendre que Richelle Mead préparait une autre série issue de VA. J'attendais beaucoup de ce premier tome et j'avais peur d'être déçue...<br />
<br />
Ce n'est plus l'intrépide Rose, l'héroïne mais Sydney l'alchimiste qui a fait plusieurs apparitions dans VA. Dans ce premier tome de Bloodlines, elle a pour mission de protéger Jill, la sœur de la reine Vasilisa Dragomir, dont la vie est menacée par des opposants au pouvoir moroï. Pour cela, toutes deux ainsi qu'Eddie le gardien de Jill, étudient incognito dans un lycée humain.<br />
<br />
J'ai d'abord eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire mais surtout à m'habituer à Sydney qui n'a pas le tempérament de feu de Rose. Notre nouvelle héroïne respecte scrupuleusement les procédures et se soumet à sa hiérarchie sans jamais protester. Face à Rose, elle manque cruellement de caractère et apparait comme une jeune fille coincée toujours tirée à quatre épingles.<br />
Jill non plus n'a pas beaucoup de caractère. Elle est toujours la jeune fille innocente et naïve de VA et nous fait parfois penser à Lissa en cela.<br />
Eddie quant à lui, reste trop en arrière plan et n'est pas vraiment impliqué dans l'histoire.<br />
<br />
Autant dire que le début de Bloodlines m'a ennuyée et j'ai bien eu peur que cela allait continuer jusqu'à la fin du livre. En effet, il ne se passe pas grand chose. Les trois adolescents suivent des cours parmi les humains et essayent de se mêler à eux, de nouer des amitiés. Rien d'original et d'intéressant donc et qui de plus nous fait penser au tome 1 de VA, soeurs de sang.<br />
<br />
Heureusement, un personnage que j'appréciais beaucoup dans VA est très présent dans Bloodlines et pimente l'intrigue. Il s'agit d'Adrian Ivashkov. Toutes ses répliques m'ont fait sourire et son faux air désintéressé ne m'a pas laissé de marbre. Dans ce tome, on apprend à mieux le connaitre. Il est blessé par la trahison de Rose et fragilisé par l'esprit qui lui confère un tempérament instable.<br />
<br />
Enfin, durant la dernière partie du livre, tout s'accélère, les rebondissements s'enchainent, des révélations sont faites et même si cela est assez prévisible, on est captivé et on a bien du mal à lâcher Bloodlines. On veut avidement connaitre la suite. Cette dernière partie a hautement relevé mon intérêt et m'a donné envie de poursuivre cette saga (ce qui n'était pas gagné au début). J'ai fini par apprécier et à m'attacher à Sydney et puis comme j'adore Adrian je ne veux pas manquer une de ses aventures ou une de ses répliques pleines d'ironie!<br />
<br />
Pour conclure, malgré un début lent Bloodlines semble être une nouvelle saga prometteuse. Comme étant un premier tome, on peut excuser l'ennui des débuts car il faut bien mettre en place le décor et présenter les nouveaux personnages. On finit par s'attacher à Sydney qui évolue beaucoup au fil des chapitres. De plus, cela fait plaisir de retrouver un personnage récurrent de VA, surtout lorsqu'il s'agit d'Adrian !<br />
Je rajouterai pour finir que pour lire Bloodlines, il me semble essentiel d'avoir lu toutes la saga VA. Sinon les notions de dhampir, moroï, strigoï, pouvoir de l'esprit, la monarchie des moroï seront incompréhensibles pour les néophytes.<br />
<br />Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-69982522808808440612012-11-08T21:59:00.000+01:002012-11-09T22:12:50.726+01:00Une place à prendre de J.K Rowling<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixP7-gdIGkDyKKUG6u-5eq3x3Ev1_1ZRl6IlMQ2pFlI-54KIDWMWyBCw1o8tkGYe48_JK-WADtLK8amqs6HFZcbfwYJzabrmfqEvR790iCdE9cCxkvXnSvdUkJEMQQ8X3fYtJT3dap07M/s1600/couv36386976.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixP7-gdIGkDyKKUG6u-5eq3x3Ev1_1ZRl6IlMQ2pFlI-54KIDWMWyBCw1o8tkGYe48_JK-WADtLK8amqs6HFZcbfwYJzabrmfqEvR790iCdE9cCxkvXnSvdUkJEMQQ8X3fYtJT3dap07M/s320/couv36386976.jpg" width="211" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...<br />
Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos
hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle
sous un jour inattendu un écrivain prodige. </blockquote>
Une place à prendre est un des livres que j'attendais avec le plus d'impatience cette année. J'avais hâte de découvrir ce dont était capable J.K Rowling dans un genre différent de sa célèbre saga Harry Potter. Bien sur, le risque d'être déçue était présent mais la curiosité l'a emporté.<br />
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Pagford est une petite ville anglaise où tout le monde se connait et où les ragots se propagent vite. Quand Barry Fairbrother meurt, sa place vacante en tant que conseiller communal, attise les convoitises.<br />
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Dès les première lignes, on reconnait avec plaisir la plume malicieuse de J.K Rowling mais après plusieurs pages on est très surpris voir un peu choqué de découvrir quelques mots vulgaires. En effet, certains personnages n'ont pas leur langue dans leur poche. Ce n'est pas un reproche mais cela fait bizarre de lire ce genre de vocabulaire sous la plume de J.K Rowling tant on est habitué à son style adapté à la jeunesse.<br />
Néanmoins, Une place à prendre est très agréable à lire. L'auteur maitrise parfaitement la construction de son roman. <br />
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Celle-ci est assez complexe vu qu'il n'y a pas un personnage principal mais une petite dizaine de protagonistes que nous suivons tout au long de l'intrigue. L'histoire est alors envisagée selon différents points de vues de quelques habitants de Pagford. Le soucis, lorsque les personnages sont nombreux, c'est que l'on peut parfois s'y perdre. Ça n'a pas été mon cas ici, j'ai intégré très rapidement les différents personnages et leurs noms ainsi que leur lien de parenté. En effet, nous suivons plusieurs familles, parents et enfants voir grand-parents.<br />
L'autre risque d'un roman avec autant de personnages est de ne pas s'attacher à ceux-ci et donc de ne pas réussir à adhérer à l'histoire. J'ai bien cru au début que je ne m'attacherai jamais à l'un de ces personnages.<br />
L'auteur nous les présente en effet sous leur plus mauvais jour: hypocrisie, jalousie, égocentrisme... Personne n'est épargné, défauts et noirs secrets sont mis à nu.<br />
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Finalement, j'ai beaucoup aimé ces différents personnages, certains plus que d'autres. Krystal Weedon est particulièrement touchante et pourtant, à première vue, elle n'a rien pour plaire: Elle jure et insulte sans arrêt, elle est bagarreuse et sait à peine lire. Très tôt, elle a été frappé par la dure réalité de la vie: sa mère est toxicomane et s'est déjà prostitué pour se procurer de la drogue, les services sociaux menacent de lui enlever Krystal et son frère Robbie. Au début, je n'aurai jamais pensé m'attacher à Krystal mais finalement quand il a fallu la quitter à la fin du roman, ça n'a pas été facile...<br />
Il y a d'autres personnages que j'ai adoré détester comme Howard et Shirley Mollison.<br />
Si malgré leur défaut, ces personnages nous plaisent c'est parce qu'ils sont très humains. J.K Rowling décrit avec finesse la psychologie humaine et dévoile nos hypocrisies. <br />
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Je me demandais ce qui se caché derrière le résumé d'Une place à prendre mais finalement tout est dit dans ses quelques lignes. L'intrigue consiste en effet à suivre la petite vie des différents protagonistes.<br />
Cette intrigue peut paraitre banale voir ennuyeuse mais sous la plume et l’ingéniosité de J.K Rowling elle devient captivante. On se demande où elle veut en venir et je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement. Comme la totalité du roman, il est très crédible et dépeint parfaitement la réalité.<br />
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Une place à prendre est un livre qui nous touche et qui nous fait réfléchir. Nous suivons avec plaisir l'existence des nombreux personnages créé par J.K Rowling au sein de la bourgade de Pagford. Dans ce huit clos, les défauts humains sont disséqués et analysés sans tabou et en toute crédibilité.<br />
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<i>J'ai pu lire Une place à prendre grâce à l'opération <a href="http://www.priceminister.com/blog/les-matchs-de-la-rentree-litteraire-2012-5427" target="_blank">Les Matchs de la rentrée littéraire</a> de <a href="http://www.priceminister.com/offer/buy/171949684/une-place-a-prendre-parution-le-28-09-2012-de-j-k-rowling.html" target="_blank">Priceminister</a> que je remercie donc pour m'avoir permis de découvrir ce roman.</i><br />
<i>Ce n'est pas dans mes habitudes de noter un roman mais pour établir un classement des livres de la rentrée littéraire, l'équipe de Priceminister a besoin de recueillir les notes des différents lecteurs.</i><br />
<i>J'attribue donc un 19/20 à Une place à prendre.</i>Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9090302098020900811.post-6282125968777842632012-11-04T16:22:00.001+01:002012-11-04T16:22:25.100+01:00Therapy de David Lodge<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL0Tw_PKfyj43YSzRb_G9Q4h2kaou_k7MGpgCEpy5qFxh1KvyfOpYqekkgiPShC1hyeuwWmFr9-kOOeJNjq5Z9QwhdYX7Gr8T-wECUMhfqZWdf9mPPGuorNwE9AOE1yrQjakV5m3oqVyI/s1600/couv11909381.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL0Tw_PKfyj43YSzRb_G9Q4h2kaou_k7MGpgCEpy5qFxh1KvyfOpYqekkgiPShC1hyeuwWmFr9-kOOeJNjq5Z9QwhdYX7Gr8T-wECUMhfqZWdf9mPPGuorNwE9AOE1yrQjakV5m3oqVyI/s1600/couv11909381.jpg" width="208" /></a></div>
4ème de couverture:<br />
<blockquote class="tr_bq">
A successful sitcom writer with plenty of money, a stable marriage, a platonic mistress and a flash car, Laurence 'Tubby' Passmore has more reason than most to be happy. Yet neither physiotherapy nor aromatherapy, cognitive behaviour therapy or acupuncture can cure his unidentified knee pain or his equally inexplicable mid-life angst.<br />
As Tubby's life fragments under the weight of his self-obsession, he embarks - via Kierkegaard, strange beds from Rummidge to Tenerife to Beverley Hills, a fit of literary integrity and memories of his 1950s South London boyhood - on a picaresque quest for his lost contentment ... </blockquote>
J'ai dû lire ce livre pour mes cours d'anglais. Au début, j'étais plutôt réticente, je n'aime pas tellement être forcée à lire quelque chose et de prime abord l'anglais était plutôt complexe mais finalement j'ai bien aimé.<br />
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Laurence Passmore est le scénariste de la célèbre série "The People Next Door" mettant en scène deux familles très différentes vivant l'une à côté de l'autre. Laurence a tout pour être heureux: il est marié, a deux enfants qui ont réussi dans la vie, il est riche et a un job qui lui plait. Malgré cela, il sent la dépression poindre et essaye alors divers thérapies.<br />
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Comme je le disais, j'ai d'abord eu un peu de mal avec l'anglais trop complexe pour moi. Les seuls livres que j'avais lu dans la langue de Shakespeare auparavant étaient écrit par J.K Rowling qui a un style plus simple et fluide. Le problème ne venait pas particulièrement du style de l'auteur mais du vocabulaire qu'il utilise, souvent lié à un domaine spécifique. Puis peu à peu, je me suis habituée à ce vocabulaire et mon rythme de lecture s'est accéléré (il me fallait au début environ une heure pour lire dix pages...). J'étais censée lire une trentaine de pages par semaine (pour les cours) et finalement je l'ai fini bien avant la date fixée.<br />
J'avoue avoir particulièrement apprécié les dialogues, qui sont beaucoup plus facile à lire et à comprendre.<br />
Je me suis donc habituée à cette lecture mais j'ai aussi été embarqué dans l'histoire.<br />
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Ce livre est en fait le journal intime de Laurence, lequel a t-il décidé d'écrire sur les conseils de son psychiatre. Il commence alors par se présenter un peu et à faire l'état des lieux de sa vie.<br />
Cette première partie m'a plutôt ennuyé. Le narrateur commence à déprimer et n'est donc pas des plus drôle. Il découvre et se prend d'affection pour le philosophe Danois Kierkgeraad avec qui il partage quelques points commun. J'ai moi aussi découvert ce philosophe que je ne connaissais pas. J'ai trouvé son histoire très intéressante et parfois comique. Quant à Laurence Passmore, j'ai aimé ses réflexions personnels et ses pointes d'ironie.<br />
J'ai vraiment commencé à apprécié ce livre à partir de la deuxième partie où enfin des rebondissements apparaissent. Laurence a dans cette deuxième partie de vraies raisons de s'apitoyer sur son sort.<br />
Il va alors essayé par tout les moyens (et surtout sexuels, je dois dire) de retrouver confiance en lui.<br />
Ils se retrouvent alors dans des situations incongrus qui ne peuvent que nous amuser.<br />
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Les troisième et quatrième parties sont celles que j'ai préféré. Laurence nous raconte son enfance et plus particulièrement ses premières expériences amoureuses, et il essaye ensuite de renouer avec cette enfance perdue. Cette deuxième partie du roman est touchante et nostalgique. Très vite, on veut connaitre tous les détails de l'adolescence de Laurence et on espère avec lui qu'il va réussir sa quête vers son enfance.<br />
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Ce n'est pas le livre idéal pour débuter la lecture en VO. Le vocabulaire peut rebuter et pendant ma lecture, je n'étais toujours pas loin de Google traduction (ce n'est pas forcément nécessaire de comprendre toutes les phrases mais je n'aime pas en perdre une miette quand je lis).<br />
C'est une lecture très divertissante, drôle et ironique avec un personnage principal attachant qui nous livre ses moindres secrets. L'auteur, David Lodge n'est jamais très loin derrière les paroles de son héros. <br />
Les autres personnages restent en arrière plan puisqu'il s'agit d'un journal. Ils vont et viennent dans l'existence de Laurence.Amethysthttp://www.blogger.com/profile/12334624068346822779noreply@blogger.com0