jeudi, mars 01, 2012

La Septième Vague de Daniel Glattauer

4ème de couverture:
Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où l'on brûle pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? "Pourquoi veux-tu me rencontrer ?" demande Léo, inquiet. "Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir" répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit. Léo et Emmi finiront de s'esquiver pour mieux... s'aimer !
/!\Présence de spoilers/!\

Je voulais attendre que la suite de Quand souffle le vent du Nord sorte en poche mais quand je l'ai vu à la bibliothèque, je n'ai pas hésité longtemps !

Nous retrouvons Leo et Emmi là où nous les avions laissé dans le précédent tome, c'est-à-dire sans nouvelle l'un de l'autre. Finalement Emmi essaye de reprendre contact et après quelques mails sans réponses, Léo est de retour.

C'est avec plaisir que nous retrouvons l'échange épistolaire entre nos deux héros. Leur plume est toujours aussi agréable parfois drôle parfois torturée. Jeux de mots et figures de style vont bon trains mais le raisonnement des deux amoureux est tellement tordu qu'il arrive souvent que nous soyons perdus. Ils tournent beaucoup en rond dans ce second tome de leur aventure sentimentale: ils se décident, hésitent, changent d'avis, renoncent et cela de nombreuses fois.
On se demande alors si ce deuxième tome était vraiment utile surtout lorsque l'on sait qu'il a été écrit suite à la demande des lecteurs. Et puis la fin initiale me semblait vraiment parfaite.

Je ne me souvenais plus des circonstances de leur rupture dans Quand souffle le vent du nord mais heureusement les informations arrivent au compte-goutte au moment où on en a besoin.
Encore une fois je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages: ils sont trop indécis, changent d'humeur au gré des mots et se comportent comme des adolescents.

Étant donné que seule leur correspondance nous est présenté, certains événements sont presque passés sous silence. J'aurai aimé en savoir plus, avoir des descriptions de leur réaction, de leur apparence physique et pourquoi pas des sentiments de leur conjoint respectif.

J'ai tout de même passé un très bon moment à lire tous ces e-mails. La septième vague se lit tout aussi rapidement que Quand souffle le vent du Nord. C'est une lecture légère idéal pour faire une pause entre des lectures plus conséquentes.

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