dimanche, avril 24, 2011

Monster High, tome 1 de Lisi Harrison

Résumé:
Frankie Stein vient tout juste de s'inscrire à Merston High, le lycée de la petite ville de Salem. Elle a hâte de voir ce qui l'y attend : des fêtes incroyables, des virées shopping et des garçons sexy, c'est sûr ! Mais Merston High renferme un secret monstrueux : les rejetons des monstres les plus célèbres de tous les temps y côtoient des ados tout à fait normaux. Même si elle n'est âgée que de quinze jours, Frankie est assez maligne pour se douter que si jamais son secret était découvert, tous ses rêves s'écrouleraient...
Girly, rose et brillante, la couverture de Monster High donne le ton.
Deux adolescentes que tout oppose sont nouvelles au lycée Merston Hight. L'une, Mélodie vient de Californie où la géométrie de son nez lui a valu quelques railleries. Heureusement, son père, chirurgien plastique, a arrangé ça, enfin c'est ce qu'elle croit. L'autre, Frankie cache un lourd secret et essaye de paraitre normal aux yeux de ses camarades.

Dès les premières pages on est bombardé de clichés: L'adolescente blonde aux mensurations de mannequins et à la garde robe digne d'une riche héritière et sa sœur mal dans sa peau qui se veut moins superficielle arrivent dans une nouvelle ville.

La marque de chaque objet est cité: mobilier, vêtement, voitures... et bien sur que du haut de gamme. Pour paraitre plus cool, l'auteure fait référence à tous ce qui est branché quand on est jeune et américain: musique,film,séries ( Je lui accorde un bon point parce qu'elle a cité Glee ;) )

Les personnages sont superficielles à l'extrême, les filles ne se préoccupant que de leurs apparences et de leur petit-copains. Les garçons sont plus effacés de l'histoire, où ils n'apparaissent que comme petit-amis potentiel, le livre ne s'adressant en particulier qu'à des adolescentes. Ça m'étonnerai vraiment qu'un garçon lise ce livre, rien que la couverture le ferait fuir ^^

Je suis plutôt acerbe mais je pense que toute cette superficialité est voulu par l'auteure. Et la morale "il n'y a pas que l'apparence qui compte et acceptons nous tel que nous sommes" même si pour l'instant n'est pas explicite, se sent à des kilomètres à la ronde. Enfin je peux me tromper.

Mon avis peut paraitre négatif mais malgré tous ces défauts j'ai passé un bon moment. Le style est agréable. C'est léger et divertissant. Une lecture sans prise de tête quoi.
La fin se révèle plus intéressante. Il y a enfin des rebondissements et la suite semble prometteuse. L'humour est également présent. Des répliques cinglantes et quelques jeux de mots m'ont plutôt fait rire. Quant aux références à notre culture, certaines m'ont fait sourire.

Le point de vue alterne entre Franky et Mélodie. J'ai tout de suite cru qu'elle serait amie dès leur entrée à Merston High mais il faudra attendre le tout dernier chapitre pour qu'il y est un lien entre les deux filles. Mélody est le personnage féminin que j'ai préféré. Beaucoup moins superficielle que les autres personnages (oui parce que même les adultes le sont) ,moins obsédée par son apparence mais pas non plus très attachante. Pour les garçons, j'ai préféré Jackson mais je ne vous en dit pas plus...
Sinon, j'ai vraiment eu du mal à m'y retrouver parmi les personnages féminins. Je ne me souvenais jamais qui était qui. Elles n'ont en effet pas de caractéristiques particulières.

Mon avis est donc plutôt mitigé. Le livre abonde de clichés et de marque et les personnages sont très superficiels. Néanmoins, il se lit très facilement et détend. La fin promet une suite plus intéressante et riche en rebondissement.

vendredi, avril 22, 2011

Les Coeurs fêlés de Gayle Forman

4ème de couverture:
La vie de Brit la rebelle bascule le jour où son père la conduit de force à Red Rock Academy. Il s'agit d'un centre de redressement pour ados à problèmes, et là-bas tout le monde la croit folle... Tous sauf quatre filles : V, Martha, Babe et Cassie. Unies dans l'enfer, face aux humiliations et aux brimades quotidiennes, les cinq soeurs de coeur vont tout supporter. Ne jamais abdiquer. Elles s'accrochent avec courage à la vie qu'elles appellent de toutes leurs forces, pour devenir elles-mêmes, enfin...
J'attendais impatiemment que ce roman sorte en poche étant donné que les autres livres de l'auteure m'avait beaucoup plu. Pocket propose deux éditions différentes pour ce livre: pour adulte et pour jeune adulte, avec une couverture différente pour chaque. J'ai choisi celle pour jeune adulte puisqu'en plus du texte, on a le droit à préface,postface et note de l'auteure contrairement à l'autre édition qui ne contient que le roman...

Lorsque son père décide subitement d'aller visiter le Grand Canyon, Brit ne se pose pas de questions, jusqu'à ce qu'il la laisse à la Red Rock Academy, une institution pour adolescents difficiles. Le problème est qu'elle ne voit pas ce qu'elle a pu faire pour mériter son internement.
De plus, les méthodes du centre n'ont rien de thérapeutique...

Dans ce nouveau titre, Gayle Forman dénonce les centres qui prétendent remettre sur le droit chemin les adolescents rebelles et ce par des moyens drastiques. Journaliste de formation, l'auteure s'est donc informée sur le sujet. Cependant, j'ai trouvé qu'elle n'apportait rien de nouveau,seulement des clichés. De plus, ce sujet a déjà été abordé maintes fois par les écrivains jeunesses. La raison pour laquelle l'héroïne se retrouve à Red rock ne m'a pas paru valable et ne m'a pas convaincue. Je veux bien croire qu'il y est de la publicité mensongère et que les parents ne savent pas tout de l'endroit où ils laissent leur progéniture mais c'est un peu exagéré ici...

L'histoire est tout de même sympathique. Cinq adolescentes, toutes différentes se rencontrent, tissent des liens d'amitié et se serrent les coudent pour supporter les conditions de vie à Red Rock. Brit, l'héroïne ne m'a pas particulièrement touché. Dès son apparition, V a été mon personnage préféré. Sa force de caractère et ses conseils de grande sœur l'a rende attachante. Les répliques de Babe m'ont plutôt fait rire.
Outre l'amitié, une intrigue amoureuse est également présente. Beaucoup moins émouvante que la relation entre Adam et Mia. Et Jed, le petit-ami de Brit est comme Adam,un rockeur...
On ne peut donc s'empêcher de comparer Les Cœurs fêlés avec les autres ouvrages de l'auteure avec l'impression qu'elle ne nous propose rien de nouveau.

Le style de Gayle Forman est toujours aussi agréable. C'est facile à lire et divertissant. Néanmoins, ce livre manque de la poésie et de l'émotion présentes dans Si je reste et Là où j'irai. Je l'ai lu très rapidement mais je n'ai pas été autant touché par l'histoire et les personnages que pour ces précédents romans.

Ce fut donc une lecture agréable mais qui ne m'a pas marqué. L'histoire n'est en effet pas originale et trop semblable aux autres romans de l'auteure.

jeudi, avril 21, 2011

Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald

4ème de couverture:
Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes, c'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Personnage mystérieux installé à Long Island dans une somptueuse propriété, mille légendes courent sur son compte. Elles n'empêchent pas les gens chic, et moins chic, de venir en troupes boire ses cocktails et danser sur ses pelouses.
Gatsby le Magnifique joue la carte de l'éblouissement et des folles dépenses comme un appât pour ramener à lui Daisy, mariée à Tom Buchaman, un millionnaire qui, à la différence de Gatsby, n'a pas gagné sa fortune, mais en a hérité.
Le jour où l'espoir de reconquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin et Gatsby meurt, abandonné de tous, sauf de son voisin, Nick Carraway, le cousin de Daisy, qui nous révèle cette histoire.
Gatsby le Magnifique est un des romans emblématiques du XIXe siècle.
Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre. C'est un classique et Haruki Murakami en parle dans tous ces romans ( il est aussi son traducteur japonais).

L'histoire commence lorsque le narrateur s'installe à West Egg Village. Après une visite chez sa cousine et son mari, il apprend que son voisin, Gatsby est un homme riche qui organise très souvent de somptueuses soirées. Malgré la foule qui se bouscule à ses fêtes, personne ne sait comment a t-il accumulé autant de richesse ni qui il est réellement.

Le début m'a profondément ennuyée, les premiers chapitres sont en effet trop descriptifs. Le nom de Gatsby est brièvement mentionné dans ces premières pages mais il faudra en tourner soixante pour qu'il appariasse physiquement dans l'histoire et d'une manière assez inattendu, comique même.

Le narrateur est impliqué dans l'histoire mais il reste observateur, écoutant les rumeurs sur son voisin, observant ses pairs. Cela permet au lecteur de prendre du recul et d'analyser les événements objectivement.

Je n'ai pas été touché par les personnage, à part Gatsby qui m'a beaucoup intrigué. On se pose mille questions à son égard, qui est cet homme mystérieux sortit de nulle part avec tant de richesse? Et même une fois le livre refermé, une part de mystère persiste.
Les personnages féminins restent effacé. Daisy m'a paru superficielle et snob. Jordan est plus amicale mais cette impression est du à sa relation avec le narrateur. On ne sait que peu de chose de Mme Wilson, nous la connaissons en effet surtout au travers de ses agissements.
Je n'ai pas apprécié Tom et son racisme envers les Noirs m'a mis mal à l'aise.

Dans ce livre,il est question d'amour passé et de trahison. Mais il n'y a rien de romantique c'est surtout l'argent qui à une place importante dans l'intrigue et pour les personnages.

Il m'a fallu un peu de temps pour m'habituer au style de l'auteur. Les figures de style sont assez nombreuses. Je pense être passé à côté de beaucoup de choses, c'est le genre de livre dont on ne comprend pas tout à la première lecture. Je suis ressortie de ce livre vraiment perplexe et sans avoir tout compris. J'avais surtout envie de connaitre la fin. Celle-ci est vraiment époustouflante.
Malgré mes difficultés avec le style de l'auteur, le roman se lit très rapidement. Il est relativement court pour un classique et se lit en quelques heures.

Mon édition complète le roman par la correspondance de l'auteur avec son éditeur Mawxell Perkins. J'ai beaucoup apprécié cet échange entre les deux hommes. On en apprend plus sur la personnalité de l'auteur , ses doutes quant au succès de son Gatsby et son désir de réussite. Ces quelques pages nous aident également à comprendre la confection d'un roman. En effet, l'éditeur fait quelques suggestions à Fitzgerald, ils recherchent un titre au nouveau roman, spéculent sur le nombre d'exemplaires qui sera vendu.

Je ressors donc assez perplexe de ce livre avec l'impression d'être passé à côté du principal. Je retiens surtout le mystère qui plane autour du personnage central qui est Gatsby. Et même après avoir terminé ma lecture, je me pose encore des questions sur son passé. Je pense que je vais le relire plus tard...

Citations:
Dès mon âge le plus tendre et le plus facile à influencer, mon père m'a donné un certain conseil que je n'ai jamais oublié.
-Chaque fois que tu te prépares à critiquer quelqu'un, m'a-t-il dit, souviens-toi qu'en venant sur terre tout le monde n'a pas eu droit aux mêmes avantages que toi.


Tom et Daisy étaient deux êtres parfaitement insouciants - ils cassaient les objets, ils cassaient les humains, puis ils s'abritaient derrière leur argent, ou leur extrême insouciance, ou je-ne-sais-quoi qui les tenait ensemble, et ils laissaient à d'autres le soin de nettoyer et de balayer les débris.

mercredi, avril 20, 2011

Concours Goodies




Tessa et La Mordue s'associent pour vous faire gagner des Goodies données par Bragelonne et Milady lors du bit-lit tour. Pour remporter, des posters et des marques-pages il vous suffit de trouver les poissons cachés sur leurs blogs ainsi que répondre à une simple question.
Toutes les infos: ICI et LA

dimanche, avril 17, 2011

Le théorème de Cupidon de Agnès Abécassis

4ème de couverture:
Définition du théorème de Cupidon : Deux lignes parallèles ne se croisent jamais. Sauf si elles sont faites l’une pour l’autre. Adélaïde est exubérante, directe, rigolote, mais fuit les histoires d’amour. Philéas est timide, maladroit, sérieux, et ne pense qu’à conclure. Ils ont le même âge, travaillent tous les deux dans le cinéma, pourtant ils ne se connaissent pas. …Enfin, c’est ce qu’ils croient. Entre situations pétillantes et rebondissements irrésistibles, une savoureuse comédie-romantique à deux voix, l’une féminine, l’autre qui a mué.
Un peu de chick-lit ça change et ça détend ! En me plongeant dans un livre d'Agnès Abécassis, je suis toujours sure de passer un bon moment. De plus, j'aime beaucoup la couverture qui est très girly avec ses couleurs acidulés et des illustrations de l'auteure.

Adélaïde est divorcée, deux nioutes et revendique son statut de célibataire qui lui convient parfaitement.Mais c'est sans compter sur sa bande de copains qui veulent absolument l'aider à trouver quelqu'un. De son côté Philéas est le fils d'un grand cinéaste et rêve de se faire un nom dans le métier tout en paradant avec une célèbre actrice à son bras.

Et bien, je ne suis pas du tout déçue au contraire je me suis régalée... J'ai dévoré ce livre et ri de nombreuses fois.
Les personnages sont très attachants. En particulier Adélaïde à laquelle on s'identifie très facilement. Elle est pétillante, spontanée et pleine d'humour. D'ailleurs l'humour est sa meilleure arme pour se sortir de situations improbables. Je pense notamment à la soirée speed-dating qui m'a fait mourir de rire. Dans ce chapitre, Adélaïde rencontre un échantillon de loosers plus vrai que nature. Enfin voila j'aimerais être aussi drôle que l'héroïne (et que Agnès Abécassis bien sur ;) ). Philéas,lui est plutôt timide, maladroit et au contraire d'Adélaïde il recherche activement à se débarrasser de son célibat et de préférence grâce à une actrice au corps de rêve.
J'ai bien aimé également son ami Gustave. Oui je l'avoue les blagues sur Chuck Norris me font rire mais à petite dose car Gustave est plutôt lourd.

Les chapitres alternent entre le point de vue d'Adélaïde et de Philéas avec quelques flash-back de temps en temps. Le style est toujours aussi agréable,fluide et rafraichissant. C'est un livre drôle et dynamique avec de nombreuses références cinématographiques.
A peine on l'a commencé, qu'on ne peut plus s'arrêter de lire. Une fois fini on n'en redemande: c'est trop court !
Vous l'aurez compris j'ai adoré, c'est le genre de livre qui me met de bonne humeur et pourtant je ne suis pas trop branchée chick-lit !

Extrait:
Et si, accessoirement, j'en avais voulu un, de mec, alors que je fais tout pour les éviter depuis ma libération des griffes de "Mentidor", l'homme qui mentait sans remords. Ou qui fabulait comme un porc. Ou qui inventait en Technicolor. Bref, un ex-petit ami qui considérait que la parole est d'argile et le bobard est d'or. Forcément, ça m'a fait du tort. Depuis, je suis sur mes gardes. D'accord ?

jeudi, avril 14, 2011

La Forêt des damnés de Carrie Ryan

4ème de couverture:
Dans le monde de Marie, il y a des vérités simples.
Les Soeurs savent toujours le mieux.
Les Gardiens protègent et servent.
Les Damnés, revenus de la mort, ne renonceront jamais.
Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village.
La clôture qui les sépare de la Forêt des Damnés.
Mais lentement, les vérités de Marie s'effondrent et son monde est plongé dans le chaos.
Elle doit faire face à la vérité de la Forêt des Damnés.
Se pourrait-il qu'il y ait de la vie dans ce monde dévoré par la mort ?

Un monde post-apocalyptique peuplé de zombies, une histoire d'amour ensorcelante.

J'avais lu de nombreuses critiques positives sur ce livre,c'est pourquoi lorsque je l'ai vu à la médiathèque,je n'ai pas hésité longtemps avant de l'emprunté ^^
Le problème est qu'après avoir lu ces chroniques je m'attendais à quelque chose de mieux et je suis donc un peu déçue.

Mary vit dans un petit village limité par du grillage afin de protéger les habitants des zombies qui vivent dans la forêt environnante. Ce qu'il y a au delà de la forêt, Mary ne le sait pas et jusqu'à là elle menait une vie paisible réglé comme du papier à musique, grâce à la Congrégation.
Mais cette institution religieuse semble cacher de lourd secrets à la population. De plus, Mary n'est plus satisfaite par la vie qu'elle mène.

L'histoire m'a tout de suite fait penser au film "Le village" et a plusieurs reprises je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les deux.
On rentre dès les premières pages dans le vif du sujet. J'ai été un peu perturbée au début et me suis posée plein de questions: Pourquoi ce grillage? Comment sont apparus les Damnés? Est-ce que le village de Mary est le dernier sur Terre?
Très vite, je me suis rendue compte que les personnages tout comme moi n'avaient pas les réponses à ces interrogations. Ils essayent de mener une vie normale malgré la menace constante d'une invasion de Damnés.

Je ne me suis pas particulièrement attachée à l'un d'eux. Mary est plutôt égoïste parfois pathétique. Elle est destinée à épouser son meilleur amie mais est amoureuse de son frère, Travis. On connait les questionnements, les pensées et les doutes de l'héroïne mais la psychologie des autres personnages n'est pas assez développé. Je n'ai pas perçu de grande différence entre Travis et Harry hormis les sentiments de Mary. Encore un triangle amoureux... Cette histoire d'amour m'a plutôt exaspéré. Les sentiments sont amenés beaucoup trop vite à mon goût. D'ailleurs, j'ai trouvé que l'auteure faisait beaucoup de raccourcis. Les descriptions sont elles aussi très succinctes.
Néanmoins le style est agréable et ça se lit très rapidement. Malgré ces quelques défauts, j'avais très envie de connaitre la suite.

Pour une histoire de zombie, les descriptions ne sont pas "gores" et s'en est presque décevant. J'aurai aimé au moins avoir quelques frissons pendant ma lecture.
La fin est vraiment surprenante mais beaucoup de questions restent sans réponses. C'est un livre où le désespoir est omniprésent et ne laisse que très peu de place au moment de joie.
J'ai donc un avis plutôt mitigé pour ce livre: L'histoire n'est pas particulièrement originale. Les personnages et les sentiments qui les lient m'ont plutôt ennuyés cependant ,on tourne chaque page avec avidité, voulant à tout prix connaitre le fin mot de l'histoire. Je lirai la suite si j'en ai l'occasion.

lundi, avril 11, 2011

Autoportrait de l'auteur en coureur de fond de Haruki Murakami


4ème de couverture:
Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S'impose alors la nécessité d'une discipline. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d'écrivain. Journal, essai, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation lumineuse sur la vie, qui, comme la course, ne tire pas son sens de sa fin inéluctable.
Ceux qui suivent mon blog savent que Murakami est un de mes auteurs favoris. La couverture de son dernier livre m'a attirée: Elle est à la fois jolie et sobre et reflète bien le contenu du roman.
Dans cet ouvrage, l'auteur nous parle en effet de l'une de ses activités quotidienne: la course à pied.

Vous allez me dire quel est l'intérêt de lire un livre qui parle de jogging lorsque l'on ne pratique pas ce sport et même que l'on n'est pas du tout sportif. Et bien comme toujours Murakami en profite pour nous exposer sa conception de la vie. Se cache alors derrière le fait de courir une dimension métaphysique.

Bien sur on en apprend également plus sur son métier d'écrivain. Comment est né son gout pour l'écriture et comment se passe l'élaboration de ses romans. Pour lui, la course de fond et l'écriture sont comparables et dans sa vie deviennent le reflet l'une de l'autre.
Quand j'admire un auteur,je suis toujours curieuse de découvrir son quotidien,sa vie. Un portrait au travers de la course à pied est plutôt insolite.

Et pourtant Murakami arrive à nous captiver même avec un sujet qui ne nous intéresse pas initialement.
Son style est toujours aussi envoutant. Lorsque il parle météo, il le fait avec poésie.
Il nous décrit ses sentiments lorsqu'il court, de la souffrance à la sérénité en passant par la haine et l'inconscience.
Il s'entraine chaque jour et participe à un marathon tous les ans ainsi qu'à quelques triathlons. Même lorsqu'il nous expose ses performances journalières, on ne s'ennuie pas.
De plus contrairement à ses autres livres qui tournent autour des 500pages celui-ci est plutôt court (220 pages) alors ça se lit vraiment rapidement.

On découvre Murakami comme quelqu'un de très modeste. Il n'est pas intéressé par la compétition mais cherche seulement à se dépasser. Il revient sur son passé et constate qu'il a vieilli et que ses capacités physique ne sont plus les mêmes. Courir est dans sa nature mais pas dans celle de tout le monde c'est pourquoi il n'a pas écrit ce livre pour conseiller à ses lecteurs de courir ou leur enseigner comment écrire un roman mais plutôt comme un mémoire.

Si vous n'êtes pas sportif ou ne connaissait pas l'auteur je pense qu'il y a quand même un intérêt à lire ce roman. Le style de l'auteur est vraiment agréable,fluide. De plus, pour ceux qui n'aiment pas se plonger dans la lecture d'un pavé celui-ci est relativement court.
J'ai beaucoup aimé ce roman et j'ai maintenant très envie de poursuivre ma lecture des œuvres de cet auteur.
Comme la plupart des Murakami il est plutôt difficile d'en faire une chronique....

vendredi, avril 08, 2011

Jolies ténèbres de Fabien Vehlmann & Kerascoët

Résumé:
Ce récit qui ressemble à un conte pour enfants met en scène le monde du petit peuple de la forêt. Mais derrière l’apparence d’un univers merveilleux se dissimulent parfois la peur et la méchanceté… Entre Alice au pays des merveilles, Miyazaki et David Lynch, Jolies ténèbres est un conte cruel et enchanteur en forme de miroir de la condition humaine.
Je ne suis pas très branchée BD mais j'avais repéré celle-ci. La couverture est vraiment magnifique et les références à Miyazaki et Tim Burton la rendent encore plus tentante. Quand je l'ai trouvé à la médiathèque, j'ai donc sauté sur l'occasion.

Je le dis tout de suite, je suis plutôt déçue. Je m'attendais à des dessins comme sur la couverture à chaque page et à une histoire poétique pour les petits et les grands. Sauf que cette BD n'est absolument pas à mettre dans les mains d'un enfant...

Dans la forêt gît le cadavre d'une fillette. De celui-ci s'échappent d'étranges personnages. Certains ont une apparence humaine et sont de petite taille, d'autres ont une apparence proche de celle d'animaux.

J'ai trouvé le dessin plutôt brouillon: certains traits sont approximatifs mais accentuent le côté enfantin de la BD. Les couleurs sont agréables, avec essentiellement des tons pastels.
Les personnages ont l'air innocent,naïf mais leur cruauté se révèle peu à peu. Dans cet univers merveilleux, féérique l'apparition du sang est dérangeante, choquante. Une ambiance malsaine se met alors en place. Dans le monde de l'enfance, la dur réalité de la vie s'impose sans pitié.
Pour ceux qui connaissent, ça se rapproche un peu de "Happy tree friends",un univers tout mignon où l'horreur s'introduit. Vous êtes attendris par une situation puis il se produit un événement qui casse cette atmosphère et vous révulse. C'est à la fois beau et cru.

Je ne dirais pas que cette BD est mauvaise mais elle m'a dérangé,dégouté.Peut-être d'autres lecteurs sauront mieux l'apprécier que moi.

jeudi, avril 07, 2011

Biographie de la faim de Amélie Nothomb

4ème de couverture:
La faim, c'est moi.

Comme d'habitude, une quatrième de couverture qui ne nous apprend rien sur l'histoire qui se cache derrière ce titre.
L'auteure commence par un constat: Il existe un archipel, le Vanuatu qui ne connait pas la faim.
Tout n'y est qu'abondance. Les habitants n'ont même pas besoin de travailler, la nature leur fournit leur subsistance. Ils sont tellement rassasiés qu'ils n'ont jamais faim.

C'est ainsi qu'Amélie Nothomb en vient à nous parler de sa faim et même de ses faims. En effet, il n'est pas seulement question de la faim d'ordre alimentaire mais de la faim sous toutes ses formes. C'est-à-dire le désir provoqué par le manque et l'exaltation lorsque celui-ci est assouvi.

Ce livre est clairement autobiographique. Une petite belge, "Patrick" parcours le monde en raison de la situation professionnelle de son père. Ses aventures commencent au Japon,se poursuivent en Chine, à New-York, au Bangladesh et en Belgique.
Certains épisodes nous rappellent d'autres livres de l'auteure tel que "Stupeur et tremblements", "Ni d'Ève, ni d'Adam"ou encore "Le sabotage amoureux". Les fans seront ravis d'en apprendre plus sur la vie de l'auteure. On découvre également sa famille, son quotidien et la naissance de sa passion pour l'écriture.

Elle nous raconte les délires mystiques de son enfance. C'est ce qui me fascine chez Amélie Nothomb: elle arrive parfaitement à retranscrire les émotions,les pensées et la psychologie de l'enfance. On se reconnait à certains moments, on rit et certains épisodes nous laissent perplexes.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'ironie cinglante et le cynisme de l'auteure. Par contre, je ne suis pas une littéraire et beaucoup de mots de vocabulaire qu'elle utilise me sont inconnus. Cela m'a un peu perturbé au début mais je suis passé outre et ai passé un bon moment.
Je regrette de ne pas avoir pu le lire d'une seul traite, les romans d'Amélie Nothomb sont très courts et c'est toujours plus agréable de les lire en une seule fois. Je pense que je le relirai quand j'aurai plus de temps afin de mieux l'apprécier.

Ce n'est pas mon Nothomb préféré (Stupeur et tremblements, Mercure et Une forme de vie le sont ;) ) mais il m'a beaucoup plus. L'auteure me fait toujours autant rire. Dans ce livre, elle se met à nu,nous parle de sa vie de 3 à 21ans. J'ai aimé me retrouver au travers de certains de ses délires...
Il ne me reste plus que quatre livres à lire d'Amélie Nothomb :)

Extrait:
Les habitants de jamais n'ont pas d'espoir.
La langue qu'ils parlent est la nostalgie. Leur monnaie est le temps qui passe: ils sont incapables d'en mettre de côté et leur vie se dilapide en direction d'un gouffre qui s'appelle la mort et qui est la capitale de leur pays.

dimanche, avril 03, 2011

Nouveau thème


Comme vous pouvez le remarquer, mon blog a changé d'apparence ^^ J'espère que mon nouveau thème vous plait.

J'en profite pour vous dire que vous pouvez désormais me retrouver sur Facebook et sur twitter


Numéro Quatre de Pittacus Lore



4ème de couverture:
NOUS sommes parmi vous.
NOUS vous regardons lire ceci.
NOUS sommes dans votre ville, votre village.
NOUS vivons dans l'anonymat.
NOUS attendons le jour où NOUS nous retrouverons.
NOUS lutterons jusqu'au bout.
Si NOUS l'emportons NOUS serons sauvés et VOUS le serez aussi.
Si nous perdons, tout est perdu.
Trois déjà sont morts... Je suis Numéro Quatre.

Vous avez surement entendu parler de Numéro quatre puisqu'il sort au cinéma mercredi prochain ! J'avais vraiment hâte de découvrir ce livre avant sa sortie en salle.

John est un extraterrestre de la planète Lorien. Ils sont neufs à se cacher sur Terre pour échapper aux Mogadoriens. Ceux-ci sont des êtres malfaisants qui après avoir saccagé leur propre planète,ont pillé Loric et massacré ses habitants. Ils ont poursuivis les neufs rescapés jusqu'à notre planète et sont maintenant à leur recherche. Mais un sort relie les neufs: ils ne peuvent être tué que dans l'ordre. Numéros 1, 2 et 3 sont morts et John est Numéro quatre...

On ne peut pas dire que le scénario est original mais pourtant j'ai été séduite et ce dès les premières pages. L'histoire est ancré dans la réalité grâce à un message et un avertissement adressés aux humains par l'auteur lui-même.En effet Pittacus Lore serait un des anciens de la planète Lorien.Il faut savoir que derrière ce pseudonyme se cache en réalité deux auteurs...

Dès les premières lignes, on s'attache au personnage principal. En effet, John est en fuite et ne peux rester trop longtemps dans la même ville. Il ne peut donc pas se lier d'amitié avec ses camarades de classes et son seul compagnon est Henri, son Cêpane. C'est une sorte de tuteur qu'il l'aide à développer ses pouvoirs et le protège. Henri est comme un père pour John.

Quand ils déménagent dans l'Ohio,leur quotidien va être bouleversé. John ose tenir tête devant Mark,le quaterback de sa nouvelle école. Il se fait un ami, Sam , un passionné d'astronomie et d'extraterrestre. C'est un personnage qui bien qu'un peu cliché m'a beaucoup plu. John tombe également amoureux de Sarah, l'ex-copine de Mark... Leur relation ne m'a pas convaincu,trop cliché et un peu plate. De plus, à travers les yeux de John Sarah semble trop parfaite.
Sinon j'ai adoré Bernie Kosar, le chien qui suit John partout même si on devine assez facilement qu'il est spécial...

Je ne suis pas fan de la narration au présent et à la première personne mais on s'y habitue. Cela permet de nous immerger complètement dans l'histoire. Celle-ci est captivante et on ne peut s'empêcher de continuer de lire. Après un début plutôt calme, le rythme s'accélère et les rebondissement sont nombreux. La fin m'a paru un peu facile et prévisible. Je ne m'y attendais pas mais ce livre est un premier tome,il y aura donc une suite....que je lirai avec plaisir.

Malgré quelques défauts ce livre m'a beaucoup plu, les personnages sont attachants et l'action est au rendez-vous. J'ai hâte de lire la suite et de voir ce que ça donne au cinéma ;) (en plus Dianna Agron fait partie du casting :D )

Et voici un avant-goût du film:

vendredi, avril 01, 2011

Cadavre exquis de Pénélope Bagieu



Résumé:
Zoé a un boulot pas drôle : elle est hôtesse d'accueil dans les salons — de l'automobile ou du fromage — et doit faire bonne figure, debout toute la journée avec des chaussures qui font mal aux pieds. Le jour où elle rencontre Thomas Rocher, écrivain à succès, la vie semble enfin lui sourire. Mais pourquoi Thomas ne sort-il jamais de son grand appartement parisien ? L'amour peut-il vivre en huis clos ? Et quel est dans cette histoire le rôle d'Agathe, la belle, froide et machiavélique éditrice de l'écrivain ?
Une BD pour changer et je découvre en même temps Pénélope Bagieu. J'aime beaucoup son coup de crayon. Les dessins sont fins, agréables et féminins. Par contre, le scénario ne m'a pas convaincu.

Je m'attendais à une histoire différente à chaque page mais c'est la même du début à la fin.
Zoé n'est pas satisfaite de sa vie: elle a un job minable et son copain est un crétin qui se laisse aller.Puis un jour,elle rencontre Thomas Rocher un célèbre écrivain.

L'héroïne est attachante. Elle représente bien la femme de notre époque: on s'identifie donc facilement à elle. Ses expressions sont parfois amusante en particulier lorsqu'elle s'invite chez Thomas. Celui-ci m'a plu au début mais il m'a vite agacé. Il ne pense en effet qu'à lui et en particulier à sa notoriété. Quant à Agathe, je ne l'ai pas aimé du tout. Elle m'a paru hautaine, arrogante et la fin ne m'a pas fait changer d'avis.

Je m'attendais à une BD pleine d'humour mais ce n'est pas du tout le cas. Le début m'a fait sourire plusieurs fois mais ensuite ça devient un peu déprimant.
La plupart des rebondissements sont prévisibles et n'ont rien d'original.
La fin ne m'a pas du tout plu.Peut-être suis-je un peu trop romantique mais je m'attendais à autre chose...

Pour conclure, les dessins m'ont beaucoup plu mais l'histoire est plutôt banale. J'aurai aimé un peu plus d'humour.

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